Resultats par mot-clé : 'grippe'


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Cette étude de non-infériorité, qui a été correctement menée, montre que l’administration simultanée d’un vaccin contre la covid-19 et d’un vaccin contre la grippe ne pose pas de problème de sécurité. Cependant, l’étude n’a pas été conçue pour démontrer la non-infériorité de l’efficacité.

Cette étude observationnelle soigneusement menée montre que, chez les personnes de plus de 65 ans, il n’y a aucune preuve d’un effet bénéfique de la vaccination antigrippale sur les complications graves telles que les hospitalisations et le décès.

Cette méta-analyse, de qualité méthodologique modérée, montre qu’il est préférable d’administrer un vaccin antipneumococcique avec un vaccin antigrippal annuel afin d’avoir un effet suffisant en termes de diminution des pneumonies et de la mortalité totale.

Cette RCT menée auprès de femmes sud-africaines enceintes montre qu’après vaccination contre la grippe avec un vaccin inactivé, le risque d’attraper la grippe est réduit de moitié, tant pour la mère que pour le nouveau-né.

Cette synthèse méthodique montre que le vaccin inactivé contre la grippe a une efficacité clinique limitée chez les adultes en bonne santé. La vaccination systématique de ce groupe cible n’est donc pas recommandée.

L’efficacité de la vaccination contre l’influenza du personnel de maison de repos avec comme objectif la prévention de complications de la grippe parmi les résidents telle une hospitalisation ou le décès par pneumonie n’est pas montrée. Il est indiqué d’accorder suffisamment d’attention aux autres mesures de prévention.

Cette synthèse méthodique d’études publiées et non publiées montre que l’oséltamivir réduit la durée des symptômes de la grippe de moins d’un jour. Dans la population en intention de traiter (chez laquelle une grippe est suspectée), il n’y avait pas d’effet favorable sur l’incidence des pneumonies, des hospitalisations, des bronchites, des sinusites et des otites. Cette étude ne concerne pas non plus l’utilité de l’administration d’oséltamivir dans les populations à risque.

Prévention non pharmacologique de l’influenza

Michiels B.

Minerva 28 11 2012


Cette étude montre que l’emploi préventif de masques buccaux ainsi qu’une hygiène intensive des mains par des personnes non malades s’avèrent utiles lors d’une épidémie de grippe. Le port de masques buccaux pourrait en principe se limiter au malade lui-même, et une hygiène des mains devrait être proposée à tout le monde. Une combinaison des deux est utile chez des personnes très affaiblies et plus sensibles et/ou en cas de circulation d’un type de virus qui peut les rendre gravement malades.

Cette nouvelle synthèse de la Cochrane Collaboration sur l’effet des inhibiteurs de la neuraminidase sur l’influenza dans tous les groupes d’âge montre qu’il est difficile de collecter des preuves précises et complètes pour pouvoir arriver à une conclusion utile. La réticence formulée antérieurement concernant l’usage de ces médicaments est maintenue. La vaccination ainsi que des mesures d’hygiène restent la stratégie optimale de prévention.

On peut conclure de ces synthèses de la littérature que la vaccination anti-influenza est efficace chez les enfants et adultes en bonne santé, mais qu’une vaccination systématique dans ce groupe cible n’est pas indiquée. Après réévaluations d’études observationnelles menées chez des personnes âgées, l’efficacité estimée de la vaccination anti-influenza contre l’hospitalisation et la mortalité a été réajustée de >50% à une valeur nettement plus faible de <10%.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que les tests rapides d’influenza possèdent une bonne force probante, mais une force excluante insuffisante pour pouvoir distinguer l’influenza des infections grippales. Leur place dans la pratique journalière n’est pas encore établie.

Cette synthèse de la littérature et cette étude de cohorte montrent l’impact négatif d’une épidémie de grippe sur les femmes enceintes et ensuite sur leur nouveau-né, mais également l’effet protecteur d’une vaccination des femmes enceintes contre l’influenza en termes de prématurités ou de dysmaturités évitées pour les naissances durant l’épidémie de grippe.

Cette RCT montre un effet favorable de l’oseltamivir en prévention de l’OMA dans un petit sous-groupe d’enfants âgés d’1 à 3 ans avec influenza documenté lors de l’instauration dans les 12 heures du début des symptômes d’un traitement par inhibiteurs de la neuraminidase. Cette utilisation reste cependant contre-indiquée en raison de l’incertitude d’un diagnostic d’influenza, du risque de survenue d’une résistance et d’effets indésirables sérieux.

Cette synthèse méthodique montre que la résistance aux inhibiteurs de la neuraminidase est en moyenne moins élevée qu’attendue, mais nous maintenons notre avis pour une utilisation réservée de ces médicaments en raison du bénéfice faible et d’une variation de résistance d’une région à l’autre et d’une souche virale à une autre.

Cette synthèse de la Cochrane Collaboration confirme notre précédente conclusion de ne pas vacciner systématiquement contre l’influenza tous les adultes âgés de moins de 65 ans en bonne santé. En cas de concordance souches vaccinales/type de virus circulant, une efficacité en termes de prévention des symptômes de maladie est limitée (réduction absolue de 3%) ainsi que la réduction de l’absentéisme. Aucun bénéfice n’est observé pour les critères hospitalisation, complications ou prévention de la transmission.

En cas d’influenza chez des adultes sains, les inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir et zanamivir) ont une efficacité limitée sur la sévérité et la durée des symptômes (un jour en moins) s’ils sont initiés dans les 48 heures de début des symptômes, sans preuve d’une prévention des complications, avec des effets indésirables possibles pour l’oseltamivir. Il n’est pas utile de les utiliser à grande échelle (prophylactique et thérapeutique) en cas de grippe saisonnière.

Cette synthèse méthodique montre que chez des enfants de moins de 12 ans, les inhibiteurs des neuraminidases (oseltamivir et zanamivir) raccourcissent la durée des symptômes d’infection à influenza et diminuent la transmission dans la maisonnée, s’ils sont initiés rapidement (dans les 48 heures après le début des symptômes). Cette synthèse ne permet pas de conclusion pour les enfants avec comorbidité.

Vaccination contre l’influenza chez l’enfant

Michiels B.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 3 pages 34 - 34


Les recommandations actuelles ne sont guère remises en cause par cette étude évaluant la vaccination anti-influenza chez le jeune enfant. D’autres évaluations, sur critères forts et comparaison des vaccins, sont nécessaires : complications, hospitalisations, mortalité, prévention de la transmission.

Vaccination du personnel de maison de repos : quels effets sur les résidents ?

Michiels B.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 7 pages 108 - 109


Cette étude montre une baisse de mortalité des pensionnaires durant la période de grippe de la première année d’étude, dans les maisons de repos où le personnel est activement incité à se vacciner. Cette étude présente cependant des insuffisances méthodologiques ne permettant pas d’en déduire qu’une vaccination contre l’influenza du personnel de maison de repos a un effet favorable sur la morbi-mortalité de ses résidents. Le personnel en tire un avantage individuel. La vaccination des résidents et les mesures pour éviter la contagion restent importantes.

Médicaments contre l’influenza chez les adultes en bonne santé

Michiels B.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 2 pages 18 - 20


Cette synthèse méthodique d’études incluant des adultes (âgés de 16 à 65 ans), en bonne santé, montre que l’amantadine et la rimantadine n’ont plus aucune place dans la prophylaxie et le traitement de l’influenza. Les, plus récents, inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir et zanamivir) sont efficaces sur la sévérité et la durée des symptômes, s’ils sont administrés très rapidement (dans les 48 heures après l’apparition des premiers symptômes). Ils ne préviennent cependant qu’insuffisamment l’extension du virus. Il n’est pas utile d’employer (pour la prophylaxie et pour le traitement) les inhibiteurs de la neuraminidase à grande échelle en cas d’influenza saisonnier, au vu du risque de sur traitement, d’apparition de résistance, d’un coût élevé et d’effets indésirables. La place des inhibiteurs de la neuraminidase en cas de pandémie reste à déterminer. Cette synthèse ne permet aucune conclusion concernant l’intérêt de médicaments antiviraux chez des personnes à haut risque en cas d’influenza. La vaccination et les mesures hygiéniques demeurent la stratégie préventive principale.

Efficacité de la vaccination anti-grippale chez les enfants

Michiels B.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 9 pages 142 - 144


Cette méta-analyse montre que la vaccination contre l'influenza est efficace chez les enfants âgés de plus de deux ans. Pour les enfants de moins de deux ans, une efficacité de la vaccination contre l'influenza n'a pas été montrée. Les données concernant des critères pertinents tels que la mortalité, les complications sévères et la transmission de l'influenza font défaut. Cette insuffisance d'arguments ne permet pas de recommander une vaccination générale des enfants en bonne santé.

Efficacité de la revaccination contre la grippe chez des personnes âgées au domicile

Michiels B.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 8 pages 116 - 118


Cette étude semble montrer qu’une revaccination contre la grippe de personnes âgées d’au moins 70 ans, non institutionnalisées, diminue la mortalité, toute cause de décès confondue et en présence ou non d’autres pathologies. Les arguments pour modifier les recommandations actuelles sont cependant insuffisants

Inhibiteurs de la neuraminidase dans la prévention et le traitement de l'influenza

De Meyere M. , Govaerts F.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 2 pages 23 - 26


Cette méta-analyse conclut à l’efficacité thérapeutique et préventive de l’oseltamivir et du zanamivir pour l’influenza. Ces conclusions ne sont cependant pas valides pour des raisons de méthodologie. Une autre étude, fiable, montre une efficacité probable du zanamivir et de l’oseltamivir chez des patients adultes à risque et de l’oseltamivir chez de jeunes patients à risque, à condition cependant que le traitement soit initié dans les 48 premières heures après le début des symptômes. D’autres facteurs doivent être pris en compte: le risque d’un surtraitement (faux positifs), les effets indésirables possibles, la survenue possible d’une résistance et, enfin, le prix très élevé. La vaccination contre l’influenza des personnes âgées et des sujets à risque reste la mesure la plus importante.