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Cette synthèse méthodique avec méta-analyse présentant différentes limitations méthodologiques, conclut qu’il n’y a pas de preuve que les dépistages du cancer couramment utilisés, à l’exception de la sigmoïdoscopie, permettraient de sauver des vies ou de prolonger la durée de vie. Ainsi, les résultats d’une revue systématique antérieure sont confirmés par l’inclusion d’études plus récentes.

La précision des tests diagnostiques pour le dépistage de la covid-19

Michiels B.

Minerva 2021 Vol 20 numéro 2 pages 14 - 18


Cette synthèse méthodique et méta-analyse confirme la place du test RT-PCR comme test le plus précis pour confirmer ou exclure une covid-19, bien que la valeur diagnostique chez les patients ambulatoires paucisymptomatiques et chez les patients asymptomatiques n’ait pas été suffisamment étudiée. La valeur du test RT-PCR n’a pas été étudiée au-delà de son objectif diagnostique. Le scanner thoracique et les tests immunologiques sériques n’ont pas leur place dans le diagnostic de la covid-19.

L’étude Nelson montre que, chez des sujets tabagiques à haut risque, la mortalité par cancer du poumon est significativement plus faible chez ceux qui ont subi un dépistage par TDM à faible dose avec évaluation volumétrique des nodules détectés à la randomisation et puis à 1 an, 3 ans et 5,5 ans que chez ceux qui n'ont subi aucun dépistage. Il n’y a pas d’impact significatif sur la mortalité globale. En suivant le protocole de l’étude, 2,1% des TDM réalisées s’avèrent positives avec une valeur prédictive positive de 43,5% pour un cancer pulmonaire. On peut calculer le NND à environ 130.

Cette étude de suivi après traitement à visée curative d’un adénocarcinome colorectal de stade II/III n’a pas mis en évidence de bénéfice en cas de suivi par tomodensitométrie thoraco-abdominale plus intense que la réalisation des examens à 1 an et 3 ans après l’opération. Ces résultats vont dans la même direction que la dernière revue Cochrane sur le sujet et analysée dans Minerva et que les résultats d’une étude randomisée britannique publiée en 2017, dénommée FACS (Follow-up After Colorectal Surgery), qui comprend cependant beaucoup moins de patients.

L’utilisation de l’algorithme YEARS utilisant trois variables du score de Wells (des signes cliniques de thrombose veineuse profonde, l’hémoptysie et la présomption d’être le diagnostic le plus probable) et le taux de D-dimères permet, pour le praticien ayant la même perception de la probabilité clinique de l’embolie pulmonaire que les auteurs de l’étude, une réduction significative du nombre d’angioTDM à réaliser, sans risque supplémentaire à 3 mois pour le patient versus un algorithme plus complet. Cette économie réduit les risques liés à l’irradiation et à l’injection de produits de contraste iodés de cet examen radiologique complémentaire.