Resultats par auteur


Heytens S.
Vakgroep Huisartsgeneeskunde en Eerstelijnsgezondheidszorg, UGent
6 article(s) - 2 analyse(s) brève(s)

L’ibuprofène comme alternative aux antibiotiques en cas d’infection urinaire non compliquée ?

Heytens S. , Christiaens T.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 10 pages 258 - 261


Cette étude pragmatique randomisée contrôlée en double aveugle montre que l’ibuprofène permet de limiter l’utilisation des antibiotiques chez les femmes adultes présentant des symptômes légers à modérés d’infection urinaire non compliquée. Cet avantage doit être mis en balance avec la plus grande charge des symptômes. La différence quant à la durée moyenne des symptômes est néanmoins limitée à un jour. Il faut cependant poursuivre la recherche quant à la sécurité de cette approche.

Les antibiotiques sont-ils utiles en cas de bactériurie asymptomatique ?

Heytens S. , Christiaens T.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 8 pages 96 - 97


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse d’études hétérogènes, menées principalement auprès de patients âgés, n’a pas pu montrer de différence clinique entre un traitement antibiotique et un placebo ou l’absence de traitement en cas de bactériurie asymptomatique. Il y avait cependant une plus importante éradication bactériologique, mais au prix d’effets indésirables significativement plus nombreux.

Quel antibiotique choisir pour traiter la cystite aiguë ?

Heytens S. , Christiaens T.

Minerva 15 05 2015


Cette méta-analyse en réseau montre que la nitrofurantoïne n’est pas moins efficace que la ciprofloxacine pour traiter en première ligne la cystite non compliquée chez la femme. Les recommandations actuelles de la BAPCOC restent donc d’application.

Efficacité des différentes options thérapeutiques invasives et non invasives dans la sciatique

Heytens S. , Poelman T.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 10 pages 123 - 124


Cette méta-analyse en réseau d’un grand nombre d’études hétérogènes montre que, dans le traitement de la sciatique, les antidouleurs non opioïdes, les injections épidurales de corticostéroïdes, la chirurgie discale et la chimionucléolyse sont efficaces, par comparaison avec d’autres traitements, en termes d’amélioration globale. Après exclusion des études observationnelles, les résultats ne restent statistiquement significatifs que pour la chirurgie, qui est le traitement le plus étudié. Il n’est toutefois pas clair à quel moment la chirurgie et les autres thérapies doivent entrer en ligne de compte dans le traitement de la sciatique, ni dans quel ordre. Il n’y a aucun argument en faveur de l’utilisation des opioïdes.

Jus de canneberges en prévention des infections urinaires récidivantes ?

Christiaens T. , Heytens S.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 1 pages 10 - 11


Cette étude montre qu’un traitement prophylactique avec du CO-TMX est plus efficace que des extraits de canneberge en prévention d’infections urinaires chez des femmes non ménopausées avec infections urinaires récidivantes.

La force probante des symptômes de suspicion d’infection des voies urinaires pris individuellement est assez faible. L’association de symptômes avec un test nitrite positif à la tigelle est un bon facteur probant d’une IVU. Ni l’absence des symptômes pris séparément, ni l’association avec un test nitrite négatif et LE négatif n’ont une force excluante suffisante.

Diagnostic du syndrome de sténose du canal lombaire chez des personnes âgées

Heytens S.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 4 pages 49 - 50


Cette étude conclut que chez des personnes âgées se présentant avec des douleurs dans les membres inférieurs (avec ou sans lombalgies), l’absence de douleur en position assise, l’amélioration des symptômes au pencher en avant et une marche sur une large base contribuent au diagnostic d’un syndrome de sténose vertébrale lombaire (SVL). Un score prédictif multitests, proposé dans certaines études, pourrait être utile pour exclure un syndrome de SVL. La majorité des patients inclus dans les études l’étant en deuxième ligne de soins, l’extrapolabilité des résultats n’est pas garantie.

Infections urinaires chez la femme : cinq options thérapeutiques

Christiaens T. , Heytens S.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 11 pages 132 - 133


Cette étude montre que chez des femmes avec suspicion d’une infection des voies urinaires, une prescription différée d’antibiotique ou une prescription immédiate d’un antibiotique en fonction d’un algorithme clinique, d’un test avec tigelle ou d’une culture n’ont pas de moins-value sur la sévérité et la durée des symptômes après 4 jours que la prescription immédiate d’un antibiotique. Une prescription différée d’antibiotique, précédée ou non d’un test à la tigelle, contribue à diminuer la prise d’antibiotiques.