Resultats par mot-clé : 'immobilisation'


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Cette synthèse méthodique d’études hétérogènes avec méta-analyse, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre que, chez les personnes présentant une ténosynovite de de Quervain, la combinaison d’une infiltration de corticoïdes et d’une immobilisation du pouce pendant 3 à 4 semaines est, de manière statistiquement significative, plus efficace qu’une infiltration de corticoïdes sans immobilisation en termes de soulagement de la douleur et de capacités fonctionnelles, à court terme et à moyen terme. La certitude des preuves est respectivement faible et modérée, et la pertinence clinique des résultats peut être mise en doute. Les résultats de la méta-analyse en réseau ne permettent pas non plus de tirer des conclusions fiables.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses aux réelles limites méthodologiques, montre un résultat statistiquement significatif en termes de réduction de TVP et de TEV mais pas en termes d’EP ni de mortalité spécifique d’une thromboprophylaxie prolongée avec l’énoxaparine, l’apixaban, le rivaroxaban ou le betrixaban, après un séjour hospitalier secondaire à un épisode aigu. Ce bénéfice doit être mis en balance avec le risque augmenté de façon statistiquement significative de développer une hémorragie majeure.

Cette étude pragmatique, excluant cependant de nombreuses situations cliniques courantes, ne montre pas de bénéfice clinique pertinent de la chirurgie versus traitement conservateur durant un suivi de 2 ans après une fracture déplacée de l’extrémité proximale de l’humérus chez l’adulte et confirme la mise en garde contre l’extension abusive des indications opératoires.

Traitement d’une première entorse de cheville aiguë

Wyffels P.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 6 pages 92 - 94


Cette étude montre que de jeunes patients subissant une entorse de cheville lors d’une activité sportive, retrouvent plus rapidement leurs capacités fonctionnelles originales grâce à un traitement associant une orthèse semi-rigide et un bandage élastique plutôt que l’un de ces traitements utilisé seul ou qu’une immobilisation plâtrée de dix jours. Des limites méthodologiques sont cependant présentes, ce qui n’apporte pas d’arguments en faveur d’une adaptation de la RBP de la WVVH concernant l’entorse de la cheville. Pour un grade I d’entorse (élongation), le patient observera le repos imposé par sa douleur sans traitement spécifique ; en cas de grade II (rupture partielle ou totale), un taping avec du matériel non élastique ou une orthèse est recommandé ainsi qu’une immobilisation totale en cas de grade III.

Prévention de la maladie thrombo-embolique lors de l'immobilisation d'une jambe

van Driel M.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 4 pages 60 - 61


Cette petite étude, présentant des problèmes méthodologiques, montre une réduction du nombre de TVP phlébographiques (principalement distales) grâce à l’administration de réviparine (HBPM) à des patients ayant une jambe immobilisée et présentant un risque léger à modéré de thrombo-embolie. La pertinence clinique et l’analyse coût/efficacité de cette observation est cependant encore loin d’être évidente. D’autres études sont indispensables pour étayer l’intérêt d’un emploi systématique d’HBPM (et d’anticoagulants) en cas d’immobilisation après un traumatisme.