Resultats par élément du glossaire ( 5 )


différence moyenne
Une différence moyenne est la différence entre deux moyennes des résultats obtenus dans 2 groupes d’une étude. Cette mesure peut être utilisée pour exprimer les résultats d’une méta-analyse.
DM
Nombre de resultats : 5 article(s) - 1 analyse(s) brève(s)


Cette revue systématique et méta-analyse, de qualité méthodologique satisfaisante mais incluant des études présentant une forte hétérogénéité, tend à montrer qu’une alimentation enrichie en fibres, sans préjuger du type de fibre, est opportune pour les patients diabétiques, quel que soit le type de diabète (en dehors du diabète gestationnel pour lequel nous ne disposons pas de données).

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, incluant dix études randomisées contrôlées, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique et dont le risque des différents types de biais est indéterminé, nous permet de conclure que l’utilisation d’antidépresseurs, par rapport à un placebo, chez des patients atteints de démence et de dépression selon des critères diagnostiques validés ne réduit pas les symptômes dépressifs, que ce soit à court terme ou à long terme. Vu l’absence de critères clairs, elle ne nous permet pas de tirer de conclusion à propos de l’effet sur la réponse et sur la rémission. Il existe suffisamment de données probantes montrant que les antidépresseurs peuvent provoquer plus d’effets indésirables (graves) dans cette population de patients. Il n’y avait pas d’indice significatif d’une différence entre les divers antidépresseurs quant à l’efficacité, la tolérance et la sécurité.

Intérêt comparatif de la buprénorphine pour le sevrage des opioïdes

Chevalier P.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 1 pages 3 - 7


Cette synthèse méthodique de bonne qualité montre l’intérêt de la buprénorphine dans le traitement du sevrage aux opioïdes, intérêt probablement semblable (absence de différence prouvée) à celui de la méthadone à dose dégressive mais supérieur à celui de la clonidine.

Corticostéroïdes systémiques en cas d’exacerbation aiguë de BPCO

Elinck K.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 6 pages 74 - 75


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que, versus placebo, les corticostéroïdes systémiques (administrés par voie orale ou parentérale) préviennent l’échec du traitement en cas d’exacerbation aiguë de BPCO, mais qu’un effet sur les rechutes et sur la mortalité n’a pas été observé. Une augmentation de l’hyperglycémie a par contre été relevée. Il n’y avait pas de différence quant à l’efficacité entre les corticostéroïdes oraux et les corticostéroïdes administrés par voie parentérale.

Syndrome du grand trochanter : infiltration de corticostéroïdes ?

Poelman T.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 2 pages 19 - 20


Cette étude en protocole ouvert avec critères de jugement subjectifs montre que, versus soins courants, des infiltrations de corticostéroïdes (CS) peuvent être utiles à court terme pour traiter un syndrome douloureux du grand trochanter (SDGT), mais une efficacité mal précisée en termes de disparition des symptômes et non cliniquement pertinente en termes de l’ampleur de la diminution de la douleur. A long terme, ces infiltrations de CS ne se montrent pas plus efficaces.

Lévodopa pour les jambes sans repos ?

De Jonghe M.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 8 pages 95 - 96


Cette étude montre une efficacité à court terme de l’association lévodopa + inhibiteur de dopadécarboxylase pour les patients souffrant du syndrome des jambes sans repos et ayant des répercussions importantes sur le sommeil. Les limites méthodologiques sont cependant trop importantes que pour en faire une recommandation. La sécurité de la prise en charge médicamenteuse doit être mise en balance avec des symptômes parfois très gênants, mais n’entraînant jamais de complication grave.