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Pilule contraceptive orale combinée pour traiter la dysménorrhée primaire ?

Abid Y.

Minerva 2024 Vol 23 numéro 5 pages 96 - 101


Cette revue systématique montre que les pilules contraceptives orales (CO) sont efficaces pour traiter les dysménorrhées primaires en termes de diminution de score de la douleur et d’amélioration de la douleur. Elles augmentent les effets indésirables (spotting, maux de têtes, nausées). Les effets des CO au long cours n’ont pas été évalués. Cette étude, de bonne qualité méthodologique, est cependant basée sur des études présentant de nombreuses limites méthodologiques et dont certaines sont très anciennes. Il est nécessaire que des RCTs de bonne qualité méthodologique viennent confirmer ces résultats, comparer les CO aux antalgiques classiques, et évaluer les effets indésirables au long cours d’un traitement des dysménorrhées primaires par CO.

Cette étude d’une grande cohorte de femmes montre qu’il y a un risque accru, sous contraceptifs oestroprogestatifs oraux combinés, d’accidents vasculaires veineux (embolie pulmonaire) et artériels (accident vasculaire cérébral et infarctus du myocarde). Il convient dès lors d’en avertir les femmes qui désirent recourir à ce moyen contraceptif et de privilégier une combinaison associant des doses réduites d’éthinylestradiol (20 µg) pour l’œstrogène et du lévonorgestrel. Cette étude présente de nombreuses limites méthodologiques et les résultats devront être confirmés dans d’autres études menées adéquatement.

Pilule et thromboembolie ?

Peremans L.

Minerva 18 05 2016


Ces 2 nouvelles études cas-témoins sur un échantillon, qui ont utilisé 2 grandes bases de données de cabinets de médecine générale au Royaume-Uni, confirment que le risque de thromboembolie est 3 fois plus élevé chez les femmes qui prennent la pilule que chez celles qui n’en prennent pas. Le risque est significativement plus élevé avec des contraceptifs de troisième génération (désogestrel, gestodène) et la drospirénone qu’avec les contraceptifs de deuxième génération (lévonorgestrel, noréthistérone et norgestimate). Une pilule à base de lévonorgestrel reste donc le premier choix pour débuter une contraception orale.

Cette étude de cohorte montre que les femmes qui prennent actuellement des contraceptifs oraux courent un risque trois fois plus élevé de TEV avec une pilule à base de lévonorgestrel ainsi qu’un risque six fois plus élevé lorsqu'elles prennent une pilule à base de désogestrel, de gestodène ou de drospirénone, comparé aux femmes qui ne prennent pas de contraceptifs oraux. Une pilule à base de lévonorgestrel comme progestatif reste donc le premier choix lors de l’instauration d’une contraception orale.