Resultats par mot-clé : 'progestatif'


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Cette méta-analyse en réseau, de bonne qualité méthodologique, suggère que le DIU au lévonorgestrel est le meilleur traitement en première intention médicamenteux pour diminuer les saignements menstruels abondants ; les agents antifibrinolytiques sont probablement les deuxièmes meilleurs traitements, et les progestatifs à long cycle sont possiblement les troisièmes meilleurs. Concernant les traitements chirurgicaux, les données montrent que l’hystérectomie est le meilleur traitement pour diminuer les saignements menstruels. Cette méta-analyse comporte cependant des limites inhérentes à ce mode d’investigation où les études retenues comportent une hétérogénéité importante rendant l’impact clinique des résultats très limité. De plus, les niveaux de certitude associés aux résultats observés sont faibles à très faibles.

Pilule et thromboembolie ?

Peremans L.

Minerva 18 05 2016


Ces 2 nouvelles études cas-témoins sur un échantillon, qui ont utilisé 2 grandes bases de données de cabinets de médecine générale au Royaume-Uni, confirment que le risque de thromboembolie est 3 fois plus élevé chez les femmes qui prennent la pilule que chez celles qui n’en prennent pas. Le risque est significativement plus élevé avec des contraceptifs de troisième génération (désogestrel, gestodène) et la drospirénone qu’avec les contraceptifs de deuxième génération (lévonorgestrel, noréthistérone et norgestimate). Une pilule à base de lévonorgestrel reste donc le premier choix pour débuter une contraception orale.

Cette RCT pragmatique de bonne qualité montre que, chez des femmes d’un âge moyen de 42 ans se plaignant de ménorragies, un stérilet au lévonorgestrel est plus efficace que les soins courants en termes de réduction du retentissement de saignements menstruels importants sur la qualité de vie.

Cette étude de cohorte montre que les femmes qui prennent actuellement des contraceptifs oraux courent un risque trois fois plus élevé de TEV avec une pilule à base de lévonorgestrel ainsi qu’un risque six fois plus élevé lorsqu'elles prennent une pilule à base de désogestrel, de gestodène ou de drospirénone, comparé aux femmes qui ne prennent pas de contraceptifs oraux. Une pilule à base de lévonorgestrel comme progestatif reste donc le premier choix lors de l’instauration d’une contraception orale.

Médicaments et fatigue liée au cancer (suite)

Chevalier P.

Minerva 28 02 2011


Cette synthèse méthodique de l’intérêt d’un médicament pour lutter contre la fatigue liée au cancer module de précédentes conclusions : intérêt éventuel mais faible du méthylphénidate, recours à des érythropoïétines non recommandé, malgré leur efficacité, au vu de leurs effets indésirables potentiels chez des patients présentant un cancer avancé.

Médicaments et fatigue liée au cancer

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 4 pages 51 - 51


Cette synthèse méthodique apporte des preuves d’une efficacité limitée pour le méthylphénidate, l’érythropoïétine et la darbépoétine (en cas d’anémie pour ces 2 derniers médicaments), mais sans conclusion actuellement possible quant au rapport bénéfices/risques, sans comparaison avec des prises en charge non médicamenteuses et avec les questions éthiques qui demeurent.