Resultats par mot-clé : 'cholestérol HDL'


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Cette revue systématique avec méta-analyses veut montrer que la professionnalisation de l’intervention diététique dans la prévention du diabète de type 2 chez les adultes étiquetés prédiabétiques est importante et effective. Bien que cette revue systématique suggère un effet bénéfique d’un suivi nutritionnel professionnel chez les adultes prédiabétiques sur base de critères intermédiaires, la qualité méthodologique des études incluses et l’absence de critères cliniques majeurs limitent la portée de ces résultats. Un acteur spécialisé en nutrition peut avoir un rôle dans cette prise en charge, une méta-analyse d’un faible niveau de preuve ne change pas cette utilité.

Cette étude en grappes, randomisée, en simple aveugle, multicentrique, qui présente d’importantes limites sur le plan méthodologique, montre qu’une alimentation en pleine conscience associée à un traitement standard réduit les comportements alimentaires émotionnels et externes. On ignore cependant quelle est la pertinence clinique de l’effet car la taille d’effet, à la fois après le traitement et après une année de suivi, était faible à modérée. Il n’y a pas eu de perte de poids, mais l’étude n’était pas conçue pour démontrer ce point.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, permet de tirer comme conclusion que les glucides accessibles au microbiote (Microbiota Accessible Carbohydrates, MAC) entraînent une amélioration statistiquement significative de la glycémie et d’autres facteurs de risque cardiovasculaire chez les patients atteints de diabète de type 2. Cependant, on ne sait pas bien quelle est la pertinence clinique de l’effet sur ces critères de jugement intermédiaires. De plus, les résultats sont souvent très hétérogènes, et les analyses de sous-groupes indiquent que, pour pouvoir tirer des conclusions pertinentes, d’autres recherches à plus long terme sont nécessaires dans des populations spécifiques. La revue parapluie montre également la nécessité d’autres recherches qualitatives méthodologiques sur les interventions nutritionnelles chez les personnes atteintes de diabète de type 2.

Cette synthèse méthodique et méta-analyse de la Cochrane de 250 études randomisées contrôlées, cliniquement hétérogènes, confirme que la diminution de la consommation de sel a pour effet à court terme d’abaisser de manière importante la pression systolique et diastolique chez les personnes hypertendues. De plus, chez les normotendus, il y avait une diminution discrète de la pression systolique en raison de la restriction du sel dans l’alimentation. La signification clinique de l’effet statistiquement significatif de la restriction sodée sur le métabolisme des lipides et les hormones du SRAA n’est pas claire et nécessite une étude plus approfondie, en particulier chez les personnes atteintes de diabète sucré et d’insuffisance cardiaque.

Cette étude de cohorte à grande échelle, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre qu’une détermination des lipides non à jeun du cholestérol total et du cholestérol HDL (avec un calcul sans frais du cholestérol non HDL) chez des sujets à faible profil de risque, dont l’absence d’antécédents de maladie cardiovasculaire, est suffisamment précise pour évaluer le risque d’événements cardiovasculaires mortels et non mortels. L’ajout du taux d’apolipoprotéines et du taux de cholestérol LDL, mesuré ou calculé, ne présente aucune plus-value chez la majorité des personnes. Il peut y avoir un sous-groupe de patients présentant plusieurs facteurs de risque cardiométabolique tels que l’obésité et le diabète, où les lipoprotéines apo B peuvent être utiles pour identifier plus précisément le risque cardiovasculaire athéroscléreux mais cela nécessite des recherches supplémentaires.

Cette étude épidémiologique de grande qualité est pleine d’intérêts pour le clinicien de première ligne. Les 2 premiers groupes de résultats observés sont attendus ; les études d’intervention ciblant tous les facteurs de risque confirment le concept général. La diminution du risque « infarctus du myocarde » chez les patients sans facteurs de risque est vraisemblablement un biais lié à l’absence d’information sur les facteurs de risque en-dehors du diabète dans le groupe contrôle. L’annulation possible du risque par les interventions médicales reste cependant hypothétique, compte tenu de la nature observationnelle de cette étude. Le tabagisme est un fléau de santé publique ; l’arrêt du tabac est toujours bénéfique, même en cas de prise de poids. Les courbes en J sont au cœur d’intenses débats : quelles sont les cibles optimales, pour quels patients ? La diminution de la majoration du risque avec l’âge d’apparition du diabète pourrait être interprétée comme liée à la durée d’évolution du diabète. Cependant, certaines contradictions dans les données observées ici ont entraîné une ré-analyse de cette cohorte : les auteurs concluent à une possible pathogénicité plus élevée des facteurs de risque cardiovasculaires chez les patients plus jeunes, ce qui est une notion nouvelle, très interpellante.

Ces trois synthèses méthodiques et méta-analyses Cochrane montrent qu’une augmentation de la consommation d’acides gras polyinsaturés (avec l’alimentation ou en supplément) n’a pas d’influence sur la mortalité globale et sur la mortalité cardiovasculaire, ni sur les événements cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Ces études étaient très hétérogènes sur le plan de la population d’étude et sur le plan de la conception de l’étude.