Revue Minerva volume 9 numéro 11 décembre 2010
Collaboration médecins généralistes et spécialistes au profit du patient : perspectives
Page 125 - 125
Heymans I.
Tiotropium pour l’asthme aussi ?
Page 126 - 127
Chevalier P.
Cette étude de courte durée et sur un nombre faible de patients adultes asthmatiques montre que l’ajout du tiotropium à un CSI à faible dose en cas d’asthme mal contrôlé est supérieur au doublement de la dose de CSI et non inférieur à l’ajout de salmétérol. Les limites de cette étude demandent confirmation de ses résultats.
Diagnostic ambulatoire d’infections sévères chez les enfants
Page 128 - 129
Michiels B.
Cette synthèse méthodique montre que des arguments fort probants d’infections sévères chez les enfants sont rares dans un contexte de première ligne de soins. L’impression du clinicien que quelque chose cloche ou non et l’inquiétude des parents sont des données importantes si elles s’ajoutent à d’autres informations telles qu’une fièvre élevée, une cyanose, une tachypnée, une circulation périphérique déficiente et des pétéchies. Les seuils d’action clinique doivent encore être précisés.
Benzodiazépines lors du sevrage alcoolique
Page 130 - 131
Lamy D.
Cette méta-analyse montre l’efficacité des benzodiazépines pour diminuer le risque de survenue de crises convulsives lors d’un sevrage alcoolique ; elle n’apporte aucune preuve d’un bénéfice d’un médicament (ou de leur association) versus un autre.
Infections urinaires chez la femme : cinq options thérapeutiques
Page 132 - 133
Christiaens T., Heytens S.
Cette étude montre que chez des femmes avec suspicion d’une infection des voies urinaires, une prescription différée d’antibiotique ou une prescription immédiate d’un antibiotique en fonction d’un algorithme clinique, d’un test avec tigelle ou d’une culture n’ont pas de moins-value sur la sévérité et la durée des symptômes après 4 jours que la prescription immédiate d’un antibiotique. Une prescription différée d’antibiotique, précédée ou non d’un test à la tigelle, contribue à diminuer la prise d’antibiotiques.
Education individuelle : efficace en cas de diabète de type 2 ?
Page 134 - 135
Bastiaens H.
Cette synthèse méthodique avec méta-analyse basée sur un nombre faible d’études, ne montre pas de preuve d’une plus-value d’une éducation individuelle versus soins courants en termes de modification du taux d’HbA1c. Une éducation en groupe montre, versus éducation individuelle, une plus-value à court terme (6 à 9 mois) mais non à long terme (12 à 18 mois).