Revue Minerva volume 11 numéro 9 novembre 2012
Incontinence urinaire d’origine non neurologique : les antispasmodiques urinaires utiles ?
Page 106 - 107
Chevalier P.
Cette méta-analyse montre une efficacité comparative de différents antispasmodiques urinaires indiqués dans la vessie instable en cas d’incontinence urinaire non neurologique, mais cette efficacité est d’ampleur d’effet faible (continence urinaire acquise pour 1 personne sur 5), sans donnée d’efficacité et de sécurité à long terme.
Quelle est la formule qui fournit l’estimation la plus précise du débit de filtration glomérulaire ?
Page 108 - 109
Van Pottelbergh G.
La conclusion de cette étude est qu’aucune des formules faisant intervenir le taux de créatinine sérique n’est optimale pour estimer le DFG chez tous les patients et dans toutes les situations. Globalement, il semble que la formule du CKD-EPI soit plus précise que celle du MDRD, mais il n’existe pas encore assez de preuves pour remplacer la formule du MDRD par celle du CKD-EPI dans la pratique clinique.
Les isoflavones de soja diminuent-elles la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur pendant la périménopause et la ménopause ?
Page 110 - 111
De Weirdt S.
Cette synthèse méthodique, de bonne qualité méthodologique, mais se basant sur des études très hétérogènes, montre que les isoflavones de soja diminuent de manière significative la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur par comparaison avec un placebo. L’effet de cette intervention dépend de sa durée et de la dose utilisée. D’autres études sont nécessaires pour évaluer les effets indésirables et la sécurité sur le long terme. Aussi longtemps que la sécurité n’est pas démontrée, les isoflavones de soja sont provisoirement déconseillées chez les femmes présentant un risque augmenté de cancer du sein.
Neurostimulation transcutanée électrique (TENS) pour douleur chronique ?
Page 112 - 113
Devulder J.
Cette étude montre qu’à long terme (un an) des patients présentant des douleurs chroniques non-cancéreuses (de plus de 6 mois) sont aussi satisfaits du TENS que du pseudo TENS. Les deux interventions ont également un effet similaire tant sur la réduction de la douleur que sur les limitations causées par la douleur. Cette étude ne nous permet pas de comprendre les causes de l’important effet placebo.
Quelle est la place d’une surveillance active d’un cancer localisé de la prostate ?
Page 114 - 115
Leunckens I.
Cette synthèse méthodique de bonne qualité méthodologique montre clairement que la définition des concepts de surveillance active et de temporisation prête à confusion dans le cadre du traitement d’un cancer localisé de la prostate. La littérature existante ne permet pas d'identifier les facteurs légitimant un choix particulier. La seule bonne approche est celle qui informe le patient des avantages et inconvénients des différentes options.
 
                         
       
       
       
 
                        