Resultats par élément du glossaire ( 9 )


borne de non-infériorité
Le seuil de non-infériorité représente la valeur maximale que pourra avoir la borne supérieure de l'intervalle de confiance de l'efficacité du nouveau traitement par rapport au comparateur afin de garantir que le nouveau traitement n'est pas moins efficace ; une borne de non-infériorité doit, sur avis d’experts, être choisie comme étant égale à la moitié de la borne de supériorité.
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Cette étude randomisée en simple aveugle, basée sur une population sélectionnée de personnes compliantes et de niveau socio-économique élevé, contrôlée versus la prise d’escitalopram, de bonne qualité méthodologique, a montré la non-infériorité de la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (TCPC) en termes d’amélioration du score CGI-S à 2 mois, chez des patients américains âgés de 18 à 75 ans et présentant un trouble d’anxiété généralisée, un trouble panique ou une anxiété sociale.

Cette RCT de bonne qualité méthodologique montre qu’un traitement d’observation n’est pas inférieur à une antibiothérapie chez des sujets présentant un premier épisode de diverticulite aiguë gauche non compliquée.

Cette RCT de bonne qualité méthodologique montre que chez des enfants âgés de 6 à 23 mois, ayant été vaccinés contre le pneumocoque (vaccin conjugué) et présentant une OMA, un traitement de 5 jours par amoxiclavulanate (proportionnellement nettement moins dosé en acide clavulanique qu’en Belgique) n’est pas non inférieur à un traitement de 10 jours en termes d’échec de traitement et de score symptomatique, sans différence au point de vue effets indésirables et émergence de germes non sensibles à la pénicilline.

Pour le prescripteur, s’il semble raisonnable d’affirmer que le liraglutide ne présente pas une augmentation du risque cardiovasculaire, il n’est cependant pas possible de conclure actuellement sereinement à un avantage de la prescription de liraglutide en termes de risque cardiovasculaire chez les patients atteints de diabète de type 2 à haut risque cardiovasculaire. Son effet hypoglycémiant et son action sur le poids ne pouvant être mis en doute, la décision de prescription doit évidemment également prendre en compte le coût de cette molécule.

Exacerbation de BPCO : des corticostéroïdes pendant combien de temps ?

Chevalier P.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 5 pages 55 - 56


Cette synthèse avec méta-analyse de bonne qualité méthodologique ne montre pas une moindre efficacité ni de différences au point de vue des effets indésirables entre une cure courte (3 à 7 jours) de corticostéroïdes systémiques et une cure plus longue (10 à 15 jours) en cas d’exacerbation d’une BPCO de grade sévère ou très sévère.

Cette RCT de bonne qualité méthodologique mais incluant une population fort sélectionnée montre la plus-value de la poursuite au-delà d’un an d’une association antiagrégante plaquettaire (thiénopyridine + aspirine) versus aspirine seule chez des patients ayant subi l’implantation d’une endoprothèse coronaire pharmacoactive, bénéfice en termes de thrombose du stent et de prévention d’évènements cardio- et cérébrovasculaires, mais avec un risque hémorragique accru et sans bénéfice montré au point de vue mortalité de toute cause.

Apixaban pour le traitement de la thromboembolie veineuse

Chevalier P.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 9 pages 114 - 115


Cette RCT présentant d’importantes limites méthodologiques et avec forte intervention de la firme sponsor, semble montrer la non infériorité de l’apixaban versus HBPM puis warfarine pour traiter une thromboembolie veineuse (thrombose veineuse profonde proximale et/ou embolie pulmonaire) et pour en prévenir la récidive dans les 6 mois de traitement.

Simplifier l’initiation d’un traitement chronique par allopurinol dans la goutte ?

Henrard G.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 9 pages 106 - 107


Cette petite étude sur une population très prudemment sélectionnée suggère que, quand il est associé à un traitement par colchicine à dose prophylactique, l’introduction d’un traitement chronique par allopurinol lors de la consultation pour une crise aiguë de goutte (traitée elle-même par anti-inflammatoires oraux) n’est pas plus à risque en termes d’intensité douloureuse de la crise et de risque de récidive le premier mois que son introduction à 10 jours de distance.

Les bornes de non infériorité

Chevalier P.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 5 pages 64 - 64

Pas d’apixaban pour les patients immobilisés par une pathologie médicale

Chevalier P.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 2 pages 23 - 24


Cette étude ne montre, chez des patients hospitalisés pour raison médicale et à risque de thrombo-embolie veineuse, aucune plus-value significative d’un traitement long (environ 25 jours) d’apixaban 2,5 mg 2 x/j PO versus énoxaparine 40 mg/j SC pendant environ 7 jours pour la prévention d’incidents thrombo-emboliques veineux ; elle montre par contre que l’apixaban provoque davantage de saignements majeurs.

Etudes d’équivalence versus études d’infériorité ou de supériorité

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 8 pages 116 - 116

Kinésithérapie brève ou classique pour les cervicalgies non aiguës?

Vanwelde C.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 9 pages 140 - 142


Cette étude au protocole de non infériorité, effectuée chez des patients présentant des cervicalgies subaiguës ou chroniques, ne peut montrer qu'une intervention cognitivo-comportementale courte (une à trois sessions) soit au moins aussi efficace qu'un traitement de kinésithérapie traditionnelle (de cinq sessions). Cette étude ne possède pas la puissance nécessaire pour permettre des conclusions quant à une différence d'efficacité.