Resultats par élément du glossaire ( 3 )


perdus de vue
Les personnes pour lesquelles les chercheurs ne disposent pas à la fin de l’étude, pour quelque raison que ce soit, des enregistrements des résultats d’évaluation, constituent le lost to follow-up. Les personnes qui arrêtent le traitement à évaluer en raison d’effets indésirables, les personnes décédées en cours d’étude ou ne peuvent poursuivre leur participation en raison d’une autre maladie, sont considérées comme lost to follow-up.
sortie d'observation, lost to follow-up
Nombre de resultats : 3 article(s) - 1 analyse(s) brève(s)

Que penser des modulateurs des récepteurs à la progestérone comme traitement de l’endométriose ?

Hamerlynck T. , Vandevoorde E.

Minerva 2021 Vol 20 numéro 4 pages 45 - 48


Cette synthèse méthodique et méta-analyse d’études hétérogènes montre que, chez les femmes atteintes d’endométriose, la mifépristone, par rapport à un placebo, soulage les symptômes de dysménorrhée et de dyspareunie de manière statistiquement significative. Cependant, le rapport entre l’effet analgésique et les effets indésirables n’est pas encore bien établi. Il n’y a actuellement aucune preuve de l’effet d’autres modulateurs des récepteurs de la progestérone. On ne sait donc toujours pas quelle est la place des modulateurs des récepteurs à la progestérone par rapport aux traitements actuellement recommandés.

Cette nouvelle RCT montre que chez des patients ayant subi la mise en place d’un stent pharmacoactif, un double traitement antiagrégant plaquettaire (DAPT) comprenant une aspirine (80 à 200 mg/j) combinée à un antagoniste P2Y12 (clopidogrel ou prasugrel) pendant 1 mois suivie d’une antiagrégation en monothérapie par clopidogrel (75 mg/j) n’est pas inférieure en termes d’événements cardiovasculaires et de saignements à une DAPT (aspirine + clopidogrel) administrée pendant 12 mois. Cependant, les biais méthodologiques retrouvés font que ces conclusions sont sujettes à caution et ne permettent pas de trancher le débat concernant la durée optimale de DAPT après une reperméabilisation coronarienne percutanée par un stent pharmacoactif.

Les auteurs de cette synthèse méthodique avec méta-analyse, de méthodologie correcte, concluent que la plupart des lésions CIN 2 régressent spontanément, surtout chez les femmes qui ont moins de 30 ans. Un suivi actif (au lieu d’un traitement immédiat) se justifie donc chez les femmes atteintes d’une lésion CIN 2, en particulier si elles sont jeunes et si elles se rendent bien aux entretiens de suivi.

Comment gérer les données manquantes dans une RCT ?

Chevalier P.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 5 pages 63 - 63