Resultats par élément du glossaire ( 3 )


Score de déprivation de Townsend
Townsend (1987) définit la défaveur sociale comme « un état observable et démontrable de désavantage relatif face à la communauté locale ou à l’ensemble de la société à laquelle appartient l’individu, la famille ou le groupe ». Il fait la distinction entre la défaveur matérielle qui se réfère aux biens ou aux commodités de la vie moderne, et la défaveur sociale (relations familiales, au travail ou dans la communauté) qui se rapproche du concept de capital social. Cet indicateur est obtenu par la somme de 4 variables socioéconomiques : - pourcentage de chômeurs - pourcentage de logements surpeuplés (plus d’une personne par pièce) - pourcentage de non-propriétaires - pourcentage de ménages sans voiture.
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QRISK3, la seconde mise à jour de l’instrument britannique pour le calcul du risque cardiovasculaire primaire à 10 ans chez les personnes ayant entre 25 et 84 ans, définit les nouvelles variables qui sont corrélées de manière indépendante et positive avec la maladie cardiovasculaire (à savoir l’insuffisance rénale chronique de stade 3, 4 ou 5, la migraine, l’utilisation de corticostéroïdes, le LED, l’utilisation de neuroleptiques atypiques, la maladie mentale sévère, la dysfonction érectile et la variabilité de la pression artérielle systolique). Cependant, elles apportent peu de contribution supplémentaire à la détermination du risque cardiovasculaire global.

Dépistage des sujets à risque de cancer du poumon en première ligne

Poelman T.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 4 pages 47 - 48


Cette étude conclut qu’un algorithme diagnostique reposant sur des symptômes et des facteurs de risque pourrait permettre d’identifier un groupe de patients présentant un risque accru de présenter un cancer du poumon dans les 2 années suivantes. Ce gain est cependant associé à un nombre important de faux positifs. Cette étude ne permet pas de préciser si l’implantation de cet algorithme peut également permettre de diminuer la mortalité (liée spécifiquement au cancer du poumon).

Moins d’antibiotiques, moins de résistances

Belche J.L. , Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 5 pages 68 - 69


Cette étude montre qu’une réduction de prescription d’antibiotiques à l’échelle d’une pratique de médecine générale diminue les résistances observées pour les E. coli et autres coliformes urinaires dans la population concernée par cette pratique. Un bénéfice d’une réduction de prescription d’antibiotiques, pour toute indication, au niveau d’une large population (un pays) peut donc être également observé à un niveau très localisé. Etant donné les conséquences défavorables de l’émergence de germes résistants également en première ligne de soins, cette observation doit encourager encore plus le médecin généraliste à une prescription raisonnée d’antibiotiques.