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erreur de type I
L’erreur de type I consiste à rejeter l’hypothèse nulle de manière erronée, c’est-à-dire, à considérer qu’il existe une différence entre deux interventions, alors que ce n’est pas le cas. La probabilité d’erreur de type I (α) est fixée par le chercheur. Le plus souvent on utilise α = 0,05; cela signifie que l’on accepte 5% de risque que la différence observée soit à tort déclarée « significative ». L’erreur de type I est donc en relation avec le seuil de signification choisi (valeur p).
erreur alfa
statistiquement significatif
Nombre de resultats : 7 article(s) - 2 analyse(s) brève(s)


Cette analyse secondaire d’une étude randomisée contrôlée menée en ouvert suggère que, par comparaison avec l’introduction de gluten dans l’alimentation à partir de l’âge de 6 mois, l’introduction d’une quantité suffisamment élevée de gluten dès l’âge de 4 mois entraîne une diminution de la prévalence de la maladie cœliaque à un âge plus avancé. Étant donné le manque de puissance et la présence de diverses formes de biais, il ne peut être établi avec suffisamment de certitude que l’introduction précoce du gluten protège contre la maladie cœliaque. Il est nécessaire de mener de nouvelles études randomisées contrôlées avec un suivi plus long pour déterminer le meilleur moment pour l’introduction du gluten et la quantité optimale en prévention de la maladie cœliaque.

Les résultats de cette RCT montrent que l’oxygénothérapie à long terme ne doit pas être prescrite systématiquement chez les patients BPCO en état stable présentant une hypoxémie modérée au repos ou la nuit et durant l’exercice si la désaturation n’était présente qu’à l’effort. Elle n’allonge ni la survie ni le moment de la première hospitalisation quelles qu’en soient les causes.

Pour le prescripteur, s’il semble raisonnable d’affirmer que le liraglutide ne présente pas une augmentation du risque cardiovasculaire, il n’est cependant pas possible de conclure actuellement sereinement à un avantage de la prescription de liraglutide en termes de risque cardiovasculaire chez les patients atteints de diabète de type 2 à haut risque cardiovasculaire. Son effet hypoglycémiant et son action sur le poids ne pouvant être mis en doute, la décision de prescription doit évidemment également prendre en compte le coût de cette molécule.

Contrairement à l’hypothèse de travail, la RCT SUMMIT de grande taille et bien réalisée d’un point de vue méthodologique, ne détecte pas d’effets positifs du furoate de fluticasone, du vilantérol ou de l’association des 2, versus placebo, sur la mortalité des patients BPCO modérés et présentant des comorbidités cardiovasculaires ou à haut risque cardiovasculaire. Elle rassure cependant le clinicien de l’absence d’effets cardiovasculaires délétères et élargit la validité externe de la prescription des médications étudiées (furoate de fluticasone, vilantérol ou association des 2). Les critères secondaires rapportés ne permettent qu’une approche exploratoire mais pose la question de l’utilité globale de la prescription des LABA et CSI, seuls ou en association, dans la population étudiée.

Cette étude clinique randomisée, conçue correctement d’un point de vue méthodologique, montre qu’une forme simplifiée de thérapie comportementale cognitive appliquant la restriction de sommeil en première ligne de soins montre, après 6 mois, une amélioration plus importante, et ce de manière statistiquement significative, de la qualité du sommeil versus des recommandations relatives à l’hygiène du sommeil seules. Cependant ni la pertinence clinique de l’effet, ni la durabilité, ni la possibilité de généraliser les conclusions ne sont correctement évaluables actuellement.

Cette étude présentant de réelles limites méthodologiques n’apporte pas d’élément neuf renforçant l’indication ou la prescription banalisée d’une insuline glargine, ni d’argument nous aidant à mieux impliquer le pharmacien dans notre contexte de soins. La difficulté de trouver, au-delà d’interventions ponctuelles, des modèles de soins capables de maintenir des résultats à long terme avec des bénéfices cliniques réels pour les patients (critères de jugement forts), dans le traitement de maladies chroniques comme le diabète de type 2 reste considérable.

Dépression de la personne âgée : prise en charge coordonnée en première ligne

Foulon V. , Laekeman G. , Liekens S.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 6 pages 67 - 68

Infections urinaires chez la femme : cinq options thérapeutiques

Christiaens T. , Heytens S.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 11 pages 132 - 133


Cette étude montre que chez des femmes avec suspicion d’une infection des voies urinaires, une prescription différée d’antibiotique ou une prescription immédiate d’un antibiotique en fonction d’un algorithme clinique, d’un test avec tigelle ou d’une culture n’ont pas de moins-value sur la sévérité et la durée des symptômes après 4 jours que la prescription immédiate d’un antibiotique. Une prescription différée d’antibiotique, précédée ou non d’un test à la tigelle, contribue à diminuer la prise d’antibiotiques.

Une immunothérapie homéopathique pour l'asthme?

Aertgeerts B.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 5 pages 82 - 83


Cette étude n’apporte aucune preuve d’efficacité d’un traitement homéopathique chez des patients asthmatiques allergiques.