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Index de sévérité de l’insomnie
L’Index de sévérité de l’insomnie (ISI) est un questionnaire validé auquel le patient répond lui-même. Il comporte 7 questions interrogeant le patient sur ses difficultés de sommeil au cours des 2 dernières semaines : délai d’endormissement, durée du sommeil, satisfaction vis-à-vis de son rythme de sommeil actuel, interférence avec le fonctionnement quotidien, estimation des limites liées aux difficultés de sommeil, degré de la charge ou de l’inquiétude causées par les difficultés de sommeil. Chaque question reçoit un score de 0 à 4, et le score ISI global varie de 0 à 28.
ISI
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Cette revue systématique avec méta-analyse montre que la thérapie en réalité virtuelle (TRV) et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sont les interventions les plus efficaces pour réduire la détresse psychologique chez les patients atteints de cancer. De plus, les interventions narratives, la TRV et la TCC apparaissent comme les plus bénéfiques pour l'amélioration de la qualité de vie. Cette étude, de bonne qualité méthodologique, consolide ces approches numériques comme des alternatives viables aux soins traditionnels, offrant une accessibilité accrue et une réduction des barrières logistiques associées aux thérapies en présentiel.

Cet essai contrôlé randomisé de bonne qualité méthodologique démontre que la TCC-I autodirigée par une infirmière est efficace pour traiter l'insomnie chez les vétérans d'âge moyen et conduit à une amélioration significative et durable des symptômes du sommeil, de la dépression et de la fatigue. Cependant, en raison de l'inclusion limitée d'adolescents, de femmes et de personnes sans comorbidités, les résultats ne sont pas extrapolables à une population plus large.

Cette revue systématique avec méta-analyse en réseau montre que les interventions non pharmacologiques, telles que la thérapie par le mouvement, la thérapie cognitivo-comportementale et l’acupuncture ou la massothérapie, peuvent améliorer la qualité du sommeil chez les personnes âgées. La méta-analyse en réseau a révélé qu’une combinaison d’interventions non pharmacologiques semblait être la plus efficace, mais l’importante hétérogénéité clinique et statistique rend difficile l’évaluation de la fiabilité de ce résultat. L’hétérogénéité clinique et le manque de clarté quant à la pertinence clinique des résultats obtenus compliquent également la transposition dans la pratique clinique.

Cette méta-analyse en réseau par composantes a montré que la restructuration cognitive, la pleine conscience et la thérapie d’acceptation et d’engagement, la restriction de sommeil, le contrôle des stimuli et les modalités de traitement en face à face étaient les composantes les plus efficaces de la thérapie cognitivo-comportementale pour le traitement de l’insomnie chronique chez l’adulte. Malgré l’inclusion d’un grand nombre d’études, la prudence est de rigueur pour l’interprétation des résultats. Les composantes du traitement qui ont fait l’objet de l’étude sont souvent peu nombreuses, ne sont pas toujours clairement définies et se chevauchent fréquemment.

Écouter de la musique pour vaincre l’insomnie ?

Declercq T. , Poelman T.

Minerva 2017 Vol 16 numéro 6 pages 146 - 149


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que, chez des personnes avec divers problèmes de sommeil, écouter de la musique améliore la qualité subjective du sommeil. On ne connaît pas l’effet du traitement sur les paramètres objectifs de la qualité du sommeil, sur les capacités fonctionnelles dans la vie de tous les jours et sur la qualité de vie. Il est nécessaire de mener des études de meilleure qualité, avec un suivi plus long, portant sur la qualité du sommeil et sur les capacités fonctionnelles dans la vie quotidienne chez les personnes chez qui un trouble (primaire) du sommeil a été cliniquement diagnostiqué.

Cette étude clinique randomisée, conçue correctement d’un point de vue méthodologique, montre qu’une forme simplifiée de thérapie comportementale cognitive appliquant la restriction de sommeil en première ligne de soins montre, après 6 mois, une amélioration plus importante, et ce de manière statistiquement significative, de la qualité du sommeil versus des recommandations relatives à l’hygiène du sommeil seules. Cependant ni la pertinence clinique de l’effet, ni la durabilité, ni la possibilité de généraliser les conclusions ne sont correctement évaluables actuellement.