Resultats par élément du glossaire ( 1 )


metabolic equivalent of task
Unité de mesure de la quantité d'énergie qui prend une certaine activité physique par rapport à la quantité d'énergie nécessaire au repos.
L'équivalent métabolique de l’activité physique
MET
Nombre de resultats : 1 article(s) - 4 analyse(s) brève(s)


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que le mentorat par les pairs a un effet positif sur le niveau d’activité physique des patients atteints de cancer. Cependant, la taille de l’effet est modérée, et une analyse de sensibilité montre que le résultat n’est pas très robuste. La grande hétérogénéité clinique complique également l’évaluation de l'application des résultats pour la pratique.

Relation dose-réponse entre l’activité physique et le risque de dépression

Kos D.

Minerva 2022 Vol 21 numéro 10 pages 242 - 245


Cette synthèse méthodique et cette méta-analyse, correctement menées d’un point de vue méthodologique, laissent entrevoir qu’une augmentation du volume d’activité physique jusqu’à atteindre le niveau d’activité recommandé de 8,8 mMET-h/sem atténue significativement la dépression et les symptômes dépressifs. Cette méta-analyse ne tient toutefois pas compte de la qualité méthodologique des études incluses, ne donne pas d’informations sur la causalité de la relation entre activité physique et dépression, ni sur les facteurs de confusion éventuels, comme le contact social.

Cette revue systématique avec méta-analyse permet de souligner le rôle potentiel des professionnels de santé de première ligne dans la promotion et la mise en œuvre des interventions favorisant la pratique d’une activité physique d'intensité modérée à soutenue chez des adultes tout venant. Cette revue systématique, portant sur un nombre important d’études, présente un certain nombre de limites qui ne lui permettent pas de quantifier de manière fiable l’efficacité de ces interventions.

Cette vaste étude de cohorte, avec plus de 100000 personnes qui ont été suivies pendant plus de 30 ans, montre que la consommation de protéines animales est associée à une augmentation de la mortalité cardiovasculaire tandis que la consommation de protéines végétales est associée à une diminution de la mortalité globale. Ces associations ne sont toutefois pas constatées chez les personnes qui ont un mode de vie sain. La pertinence clinique des résultats semble plutôt limitée.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses montre qu’un degré élevé d’activité physique (60 à 75 minutes d’activité physique modérée par jour) peut neutraliser le risque accru de décès qui est associé au comportement sédentaire. Sur base de cette étude, il est donc recommandé d’être suffisamment actif lorsqu’il n’est pas possible d’éviter de longues périodes en position assise (au travail ou durant les transports).