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Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score
Le patient répond au questionnaire qui évalue la fonction et les symptômes du genou dans 5 domaines : la douleur (9 items), autres symptômes (7 items), fonction dans la vie quotidienne (17 items), fonction dans le sport et activités récréationnelles (5 items), qualité de vie liée au genou (4 items). Score évalué avec une échelle de Likert à 5 points (0 pas de problème, 4 problème extrême). Le score est transformé en pourcentage avec 0% correspondant à problème extrême et 100% à pas de problème. KOOS-PS (PHYSICAL FUNCTION SHORT FORM) est la version abrégée. Le KOOS-PS mesure l'effort nécessaire pour réaliser une activité au cours de la semaine précédente.
KOOS
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Le suivi à 5 ans d’une RCT bien construite méthodologiquement montre que chez des patients âgés de 45 à 70 ans, qui présentent une déchirure méniscale, dégénérative, symptomatique et confirmée par une IRM, la kinésithérapie basée sur l’exercice n’est pas inférieure à la méniscectomie partielle arthroscopique pour la fonction du genou. Nous ne pouvons pas appuyer avec certitude que la kinésithérapie n’est pas moins efficace que la chirurgie arthroscopique dans cette indication car près d’1/3 tiers des patients du groupe kinésithérapie ont eu recours à une prise en charge chirurgicale, par arthroscopie ou intervention plus invasive, au cours du suivi à 5 ans.

Cette étude de bonne qualité méthodologique évaluant l’efficacité de la rééducation (exercise therapy) à raison de 2 à 3 séances par semaine pendant 12 semaines versus chirurgie endoscopique du genou en cas de déchirures du ménisque objectivées par résonnance magnétique chez le patient d’âge moyen montre que le traitement de rééducation du genou douloureux est équivalent à l’émondage arthroscopique à 2 ans au score KOOS (Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score) avec même un avantage sur le plan de la récupération musculaire à 3 mois. La rééducation peut donc être envisagée comme une réelle option thérapeutique, d’autant qu’il faut rappeler aux cliniciens que la régularisation méniscale, hormis population bien définie, n’a montré aucune preuve que ce procédé soit bénéfique. De plus, l’arthroscopie comporte des risques non négligeables.