Resultats par élément du glossaire ( 2 )


système NOVA de classification des aliments
Groupe 1 : aliments non transformés ou peu transformés : fruits, légumes, noix, graines, viandes, œufs, lait ; aliments non transformés soumis à un traitement sans ajout de substances (par exemple congélation, séchage, réfrigération, cuisson...); Groupe 2 : ingrédients culinaires transformés : sucre, huile, graisse animale, sel, amidon; Groupe 3 : aliments transformés : légumes en conserve, fruits au sirop, viande salée, poisson salé, fromages, pain frais non emballé, charcuterie comme le jambon, poisson fumé...; Groupe 4 : aliments ultra-transformés : sodas, collations emballées, bonbons, biscuits, pain industriel préemballé, viande reconstituée telle que hot dogs et nuggets de poulet, soupe instantanée, nouilles instantanées, pizzas industrielles, tartes...
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Cette étude de cohorte prospective à grande échelle, menée aux États-Unis, principalement auprès de professionnels de la santé, en prenant en compte de très nombreux facteurs de confusion, montre, après un suivi d’une durée médiane de 34 ans, une faible association entre la consommation la plus élevée (quantité médiane de 7,4 portions/jour) d’aliments ultratransformés et la mortalité par rapport à ceux dont la consommation était la plus faible (quantité médiane de 3 portions/jour). L’association s’est estompée lorsque la qualité nutritionnelle globale a été prise en compte. L’association était la plus forte avec les produits ultratransformés à base de viande, de poisson et de volaille, ainsi qu’avec les boissons rafraîchissantes additionnées d’édulcorants. Aucune association avec la mortalité cardiovasculaire ou par cancer n’a pu être montrée.

Cette étude de cohorte observationnelle prospective italienne, qui a pris en compte de nombreux facteurs de confusion pertinents, y compris la qualité globale de l’alimentation, montre une association statistiquement significative entre la consommation d’aliments ultratransformés et l’augmentation de la mortalité (cardiovasculaire) chez les patients atteints de diabète de type 2. Une sous-estimation de la force de cette relation est possible en raison de certaines lacunes méthodologiques liées à l’utilisation d’un questionnaire d’autoévaluation qui ne correspondait pas tout à fait à la classification Nova.

Cette vaste étude de cohorte prospective multicentrique, menée auprès de fonctionnaires brésiliens, suggère que la consommation d’aliments ultratransformés est, dans une certaine mesure, associée à un déclin plus rapide des fonctions cognitives, après correction pour tenir compte d’importants facteurs de confusion sociodémographiques, cliniques et en rapport avec le mode de vie. Dans l’attente d’études correctement menées d’un point de vue méthodologique dans un contexte européen, il convient de déconseiller la consommation d’aliments ultratransformés en quantité importante.

Cette vaste étude de cohorte prospective qui s’est déroulée en France prend en compte de très nombreux facteurs de confusion pertinents et montre qu’il existe un faible rapport entre la consommation d’aliments ultra-transformés et l’augmentation de la mortalité.