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étude contrôlée randomisée en grappes avec permutation séquentielle
Il s’agit d’une conception d’étude où l’intervention est mise en œuvre dans tous les groupes participants (tels que les hôpitaux ou les cabinets de médecins généralistes) à tour de rôle suivant une séquence progressive, prédéfinie et randomisée. Chaque grappe constitue son propre témoin, la période précédant la mise en œuvre de l’intervention étant considérée comme témoin. Ce modèle est souvent utilisé pour les études de mise en œuvre et lorsqu’une randomisation classique en grappes parallèles n’est pas réalisable ou n’est pas souhaitable, par exemple pour des raisons éthiques (tous les participants finissent par recevoir l’intervention) ou pour des raisons pratiques (moins de charge de travail en raison d’une mise en œuvre progressive). Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans notre article sur la méthodologie : https://minerva-ebp.be/FR/Article/1117
stepped wedge
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Cette étude contrôlée avec randomisation par grappes, avec protocole avec permutation séquentielle (« stepped wedge protocol »), montre que l’intervention de kinésithérapie centrée sur la personne, comparée à la kinésithérapie classique, a un effet statistiquement significatif sur l’activité physique, la mobilité, le degré de fragilité et la qualité de vie des personnes âgées fragiles vivant à domicile. La conception pragmatique garantit que les résultats correspondent bien à la pratique clinique. Cependant, les symptômes des patients ayant participé à cette étude ne sont pas clairement précisés, et l’on ne peut donc pas savoir pour quels groupes ce traitement est plus ou moins utile. Le taux élevé d’abandons dans le groupe intervention rend également le résultat moins robuste.

Aborder les tendances suicidaires en première ligne de soins.

Stas P.

Minerva 2025 Vol 24 numéro 2 pages 25 - 29


Cette analyse secondaire d’une étude contrôlée randomisée en grappes avec permutation séquentielle, qui a été correctement menée sur le plan méthodologique dans des cabinets de première ligne, montre qu’une intervention axée sur le dépistage et sur la prise en charge des tendances suicidaires et de l’abus de substances a été bien mise en œuvre et a également entraîné une diminution des comportements suicidaires. Cependant, l’intervention elle-même ne visait pas spécifiquement la prévention du suicide, et, comme le dépistage a été effectué à l’aide de questionnaires standardisés, il est possible que les personnes ayant des idées suicidaires n’aient pas toutes été identifiées et aidées.