Resultats par mot-clé : 'facteur de risque'


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Cette étude de cohorte danoise montre une association entre risque de thrombose artérielle et tout type de contraception hormonale (hormis le dispositif intra-utérin libérant du lévonorgestrel). Malgré cette augmentation statistiquement significative du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique et, dans certains cas, d'infarctus du myocarde lié à l'utilisation de la génération actuelle de contraceptifs hormonaux, les risques absolus restent très faibles. Toutefois, compte tenu de l'utilisation répandue de ces produits et de la gravité d'une thrombose artérielle, ces résultats ont des implications importantes pour la santé publique. Les professionnels de santé doivent donc tenir compte de ces risques lorsqu'ils évaluent les avantages et les risques des contraceptifs hormonaux.

Cette étude de cohorte portant sur 390 124 adultes américains sans antécédents de maladies chroniques majeures, n’a trouvé aucune preuve soutenant une amélioration de la longévité chez les adultes en bonne santé prenant régulièrement des multivitamines (MV). Cependant, nous ne pouvons pas exclure la possibilité que l'utilisation quotidienne de MV puisse être associée à d'autres résultats de santé liés au vieillissement. Avant de tirer des conclusions définitives, une reproduction de ces résultats dans d’autres cohortes et contextes est nécessaire pour confirmer ces observations. Une fois cette validation effectuée, de nouvelles études pourront être envisagées pour explorer l’impact de la prise de multivitamines tout au long de la vie, ainsi que leur effet potentiel sur des populations présentant des comorbidités spécifiques, qui pourraient en tirer un bénéfice.

Cette étude de cohorte prospective à grande échelle, menée aux États-Unis, principalement auprès de professionnels de la santé, en prenant en compte de très nombreux facteurs de confusion, montre, après un suivi d’une durée médiane de 34 ans, une faible association entre la consommation la plus élevée (quantité médiane de 7,4 portions/jour) d’aliments ultratransformés et la mortalité par rapport à ceux dont la consommation était la plus faible (quantité médiane de 3 portions/jour). L’association s’est estompée lorsque la qualité nutritionnelle globale a été prise en compte. L’association était la plus forte avec les produits ultratransformés à base de viande, de poisson et de volaille, ainsi qu’avec les boissons rafraîchissantes additionnées d’édulcorants. Aucune association avec la mortalité cardiovasculaire ou par cancer n’a pu être montrée.

Cette étude transversale met en évidence une association modérée mais significative entre la consommation d’aliments ultratransformés (AUT) et une augmentation de la glycémie à jeun, du BMI, du tour de taille, ainsi que de la masse grasse, et une diminution du cholestérol HDL. Bien que l’étude présente certaines limites méthodologiques, elle demeure valide dans son cadre d’analyse. Cependant, la conception observationnelle transversale ne permet pas d’établir des relations causales entre la consommation d’AUT et les facteurs de risque cardiométaboliques. Ces résultats mettent en lumière l’importance de mener des études prospectives et longitudinales afin de confirmer ces associations et d’explorer les mécanismes sous-jacents. En effet, même des augmentations modestes des facteurs de risque à cet âge pourraient devenir cliniquement significatives à long terme.

Les auteurs concluent que dans cette étude de cohorte, l'utilisation régulière d'aspirine a été associée à une réduction absolue plus importante de l'incidence du cancer colorectal chez les participants ayant un mode de vie moins sain. Ce résultat a été principalement associé à des différences dans la réduction du risque absolu avec l'utilisation d'aspirine chez les participants ayant un BMI plus élevé et un taux de tabagisme plus élevé. Ces résultats soutiennent l'utilisation des facteurs de risque liés au mode de vie pour identifier les personnes qui pourraient avoir un profil risque-bénéfice plus favorable pour la prévention du cancer par l'aspirine. Il faudra cependant des données de meilleur niveau de preuve comme des études randomisées pour proposer aux sujets à risque l’aspirine à titre prophylactique de développer un CCR.

Cette revue parapluie de synthèses méthodiques montre que l’incidence du délire diminue avec des interventions à plusieurs composantes chez les personnes âgées hospitalisées ou admises dans un établissement de soins de longue durée. Ces résultats sont difficilement extrapolables à la pratique en raison de l’hétérogénéité des interventions, des groupes de contrôle, des conceptions d’étude, des populations étudiées et des contextes. Comme c’est généralement le cas avec les revues parapluies, les résultats sont principalement des hypothèses pour une prochaine étude.

Cette étude de cohorte prospective à grande échelle, correctement menée d’un point de vue méthodologique, suggère que la perte auditive, par rapport à une audition normale, est associée à un risque accru de diagnostic de démence, en tenant compte des covariables pertinentes. Chez les personnes malentendantes qui portent des aides auditives, le risque semble être plus faible, mais d’autres études randomisées contrôlées avec une classification précise de la perte auditive et de la démence sont nécessaires pour évaluer l’efficacité des aides auditives dans ce contexte.

Cette étude randomisée contrôlée, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre qu’après six mois, un jeûne intermittent (période d’alimentation de 8 heures), contrairement à un régime hypocalorique, entraîne une perte de poids statistiquement significative par rapport à un groupe témoin. Par comparaison avec le groupe témoin, une évolution favorable de l’HbA1c a été observée tant dans le groupe « jeûne intermittent » que dans le groupe « régime hypocalorique ». Une étude avec un nombre beaucoup plus important de participants s’étalant sur plusieurs années est cependant certainement recommandée pour déterminer l’effet du jeûne intermittent sur la perte de poids et les facteurs cardiovasculaires chez les diabétiques.

Sur base des résultats de cette revue méthodique et méta-analyse de bonne qualité méthodologique, on peut conclure que tout médicament hypolipémiant est efficace et sûr pour prévenir les événements cardiovasculaires majeurs, indépendamment du niveau initial de LDL, du risque cardiovasculaire et de la présence ou non d'un diabète ou d'une maladie rénale chronique. La variation de la taille de l'effet en fonction du risque cardiovasculaire et de l'âge doit faire l'objet d'une étude plus approfondie.

Cette étude de cohorte qui a été correctement menée auprès d’un grand nombre de professionnels de la santé montre que quatre régimes alimentaires sains différents mais fort semblables ont un effet bénéfique sur la mortalité, globale et spécifique à une cause, après correction pour tenir compte de nombreux facteurs de confusion.

Cette méta-analyse en réseau basée sur des données individuelles de patients provenant de quatre RCTs, qui ne sont pas parfaitement comparables sur le plan clinique ni d’un point de vue méthodologique, montre que, chez les patients présentant une fibrillation auriculaire, l’utilisation des anticoagulants oraux directs (AOD) à la dose « conforme à l’AMM» (dose standard) est associée à un moindre risque de thromboembolie systémique, par comparaison avec la warfarine, et ce sans différence quant au risque d’hémorragie majeure. Ces résultats favorables pour les AOD à dose « conforme à l’AMM » par rapport à la warfarine étaient constants chez les hommes et les femmes, et ils ne dépendaient pas de l’âge. En revanche, l’utilisation d’AOD à dose « hors AMM » (dose plus faible) était associée à davantage de thromboembolies que les AOD à dose « conforme à l’AMM », sans différence quant au risque d’hémorragie majeure.

Cette étude de suivi d’une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que l’instauration immédiate d’un traitement par ramipril nécessitant une titration, comparé à un placebo, après un infarctus du myocarde chez des patients atteints d’insuffisance cardiaque entraîne un gain de survie jusqu’à 15 ans après le début du traitement.

Cette étude diagnostique, qui a été correctement menée d'un point de vue méthodologique, montre qu'une perte de poids inexpliquée associée à certains signes cliniques en combinaison avec des données anamnestiques et des analyses sanguines, se manifestant pendant la période allant de trois mois avant à un mois après le diagnostic de perte de poids inexpliquée est suffisamment alarmante pour justifier une mise au point diagnostique d'une suspicion de cancer. Aucune donnée anamnestique, aucun signe clinique, ni aucun résultat d'analyse biologique ne permettent d'exclure le cancer dans le contexte d'une perte de poids inexpliquée.

Cette étude de cohorte prospective comprend une analyse poolée des données de 4 cohortes qui mesuraient de manière prospectives les facteurs de risque de maladies cardiovasculaire et les maladies incidentes. L’objectif était d’évaluer l'association globale non ajustée et ajustée du risque entre les événements CVD et le LDL-C chez les adultes âgés ≥ 75 ans sans maladie cardiovasculaire athéroscléreuse (MCVA) connue et d’évaluer l'impact de l'hyperlipidémie sur le risque de nouvelle MCVA chez les personnes âgées ayant des profils de facteurs de risque variables. Les résultats montrent qu’un taux de LDL-cholestérol élevé n’est pas associé à une morbi-mortalité cardiovasculaire plus élevée, même après combinaison de plusieurs facteurs de risque, tels l’HTA, le tabagisme ou le diabète.

Cette étude randomisée, contrôlée par placebo, menée en double aveugle chez des patients présentant un risque accru d’événements ischémiques et d’hémorragies majeures montre qu’après 3 mois de bithérapie antiplaquettaire associant ticagrélor et aspirine après une angioplastie coronaire transluminale percutanée, la poursuite du ticagrélor en monothérapie, par rapport à l’association de ticagrélor et d’aspirine, est associée à une diminution de l’incidence des saignements cliniquement pertinents, et ce sans augmentation du risque d’un critère de jugement composite combinant mortalité globale, infarctus du myocarde et AVC. En raison d’un manque de puissance pour cette dernière mesure de résultat, des recherches supplémentaires sont toutefois nécessaires.

Cette étude prospective, de bonne qualité méthodologique, montre que l’abstinence d’alcool réduit les récidives d’arythmie chez des patients consommateurs réguliers souffrants de fibrillation auriculaire, ainsi que le pourcentage de temps en fibrillation auriculaire. Elle comporte cependant certaines limitations (petit échantillon, durée de l’étude raccourcie, population hétérogène, déclaration de la consommation d’alcool par les patients).

Cette méta-analyse de quatre études randomisées contrôlées, qui a été correctement menée, montre à nouveau qu’un dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) effectué une seule fois chez les hommes de 65 ans et plus diminue la mortalité spécifique à l’AAA mais pas la mortalité globale. Il est de plus en plus évident qu’un programme de dépistage de l’AAA à l’échelle de la population aura toujours une efficacité limitée, tandis que le risque de surdiagnostic et de surtraitement sera accru. Un des critères de Wilson et Jungner est dès lors mis à mal (le coût économique doit être compensé par les bénéfices).

Cette analyse post-hoc de l’étude COMPASS, entachée d’importantes limitations sur le plan méthodologique, montre que chez les patients atteints d’une maladie cardiovasculaire stable sans AVC récent (< 1 mois) et sans antécédent d’AVC hémorragique, l’association d’une faible dose de rivaroxaban (2 x 2,5 mg/jour) et d’une faible dose d’aspirine (100 mg/jour), par comparaison avec l’aspirine seule, réduit le risque d’AVC ischémique sans augmenter le risque d’AVC hémorragique. Cet effet est le plus manifeste dans le sous-groupe de patients ayant des antécédents d’AVC ischémique.

Cette étude montre effectivement, en dépit des réserves précitées, une élévation significative du risque de maladie respiratoire chronique (asthme, BPCO, bronchite chronique ou emphysème) dans les deux ans qui suivent l’usage des cigarettes électroniques, y compris en l’absence de consommation de cigarettes classiques. Il s’agit de la première étude mettant cet effet en évidence. Ces résultats doivent être interprétés avec prudence compte tenu des faiblesses méthodologiques de l’étude et de la courte durée d’observation.

Cette nouvelle revue systématique avec méta-analyse n’apporte pas d’élément complémentaire majeur par rapport aux connaissances acquises, si ce n’est que le risque de re-rupture du tendon d’Achille après traitement non chirurgical pourrait être moindre qu’observé précédemment. Le traitement conservateur se doit d’être mieux considéré et plus régulièrement proposé. Cependant, des études randomisées contrôlées rigoureuses restent nécessaires pour le développement d'un algorithme de prise de décision partagée pour guider les chirurgiens et les médecins concernant l'option thérapeutique la plus appropriée pour chaque patient.

Cette étude qualitative de bonne qualité méthodologique montre que les médecins généralistes manquent d’assurance lorsqu’ils déterminent la vulnérabilité des patients âgés. Cette étude montre également que, dans leur évaluation de la vulnérabilité, les médecins généralistes prennent en compte à la fois des caractéristiques physiques et fonctionnelles et les conditions de vie.

Cette étude épidémiologique de grande qualité est pleine d’intérêts pour le clinicien de première ligne. Les 2 premiers groupes de résultats observés sont attendus ; les études d’intervention ciblant tous les facteurs de risque confirment le concept général. La diminution du risque « infarctus du myocarde » chez les patients sans facteurs de risque est vraisemblablement un biais lié à l’absence d’information sur les facteurs de risque en-dehors du diabète dans le groupe contrôle. L’annulation possible du risque par les interventions médicales reste cependant hypothétique, compte tenu de la nature observationnelle de cette étude. Le tabagisme est un fléau de santé publique ; l’arrêt du tabac est toujours bénéfique, même en cas de prise de poids. Les courbes en J sont au cœur d’intenses débats : quelles sont les cibles optimales, pour quels patients ? La diminution de la majoration du risque avec l’âge d’apparition du diabète pourrait être interprétée comme liée à la durée d’évolution du diabète. Cependant, certaines contradictions dans les données observées ici ont entraîné une ré-analyse de cette cohorte : les auteurs concluent à une possible pathogénicité plus élevée des facteurs de risque cardiovasculaires chez les patients plus jeunes, ce qui est une notion nouvelle, très interpellante.

Les auteurs concluent qu’il y a une grande variation dans la notion de gain d’espérance de vie pertinent. Ensuite, le bénéfice souhaité diffère entre les médecins et les patients. Enfin, en fonction du profil de risque du patient, le bénéfice espéré peut être supérieur au bénéfice atteignable. Ils préconisent donc une décision médicale partagée basée non pas sur le risque mais sur le gain d’espérance de vie. Malgré les biais méthodologiques retrouvés, cette étude pose la question de la discordance entre les attentes des patients et des médecins et leurs inadéquations avec les gains réels d’espérance de vie lors du choix d’un traitement préventif.

Cette étude randomisée, pragmatique, caractérisée par un recrutement électronique direct des participants et une réalisation complètement numérique sans site clinique, montre que le dépistage par voie électronique d’accès de FA est possible mais la signification clinique de ces résultats n’est pas connue. Ces arythmies sont souvent observées par exemple en réanimation et il n’y a pas de consensus sur l’attitude à avoir. Le design de l’étude ne permet pas de l’évaluer. Elle vise surtout à valider une technique de diagnostic précoce étudiée par des spécialistes des technologies médicale et de l’intelligence artificielle travaillant dans des sociétés spécialisées. Le but de ces sociétés est également de réaliser des études cliniques sur base de banque de données de santé en contactant le patient sélectionné, ce qui permet de se passer des investigateurs médicaux. De plus, le secret médical est largement violé ainsi que les droits du patient sur le contrôle de ses données.

Cette synthèse méthodique d’études randomisées contrôlées, le plus souvent de petite taille et de qualité méthodologiquement incertaine, qui comporte d’importantes limitations sur le plan méthodologique, nous permet de conclure que les bandelettes mi-urétrales sont au moins aussi efficaces et sûres que la colposuspension selon Burch et que la suspension pubovaginale classique. Il n’y a pas non plus de différence quant à l’efficacité entre une bandelette mi-urétrale transobturatrice et une bandelette mi-urétrale rétropubienne. Cette étude ne nous permet pas de tirer de conclusions à propos de la place des différentes techniques chirurgicales après l’échec d’un traitement conservateur chez les femmes présentant une incontinence urinaire à l’effort.

Cette synthèse méthodique nous permet de conclure que tant l’intervention multifactorielle que les programmes d’exercices ont un effet préventif chez les personnes âgées présentant un risque accru de chute. Les programmes d’exercices montrent le meilleur niveau de preuve. Avec le supplément de vitamine D, aucun effet favorable sur les chutes n’a pu être montré chez les personnes âgées qui ne souffrent pas d’ostéoporose ou d’un déficit en vitamine D.

Cette étude suggère qu’un dépistage annuel de la rétinopathie diabétique chez le patient diabétique de type 1 est inadapté. Les facteurs déterminants de la fréquence nécessaire de dépistage sont le stade de la rétinopathie diabétique lors du FO, la glycémie moyenne (mesurée par l’HbA1c) et une probabilité de transition acceptée. Les auteurs proposent sur cette base un calculateur individualisé, accessible à l’adresse suivante : https://extapps.bsc.gwu.edu/shinypub/edic/retinopathy/

Cette étude de cohorte non contrôlée bien conduite valide les observations faites antérieurement, à savoir qu’en cas de TVE non provoquée et sans contexte particulier (thrombophilie, cancer, etc.), on peut arrêter l’anticoagulation orale après 5 à 12 mois de traitement pour les malades de sexe féminin ayant un score HERDOO2 bas (0 ou 1) en leur faisant courir un risque de récidive considéré comme acceptable selon les standards actuels.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses aux réelles limites méthodologiques, montre un résultat statistiquement significatif en termes de réduction de TVP et de TEV mais pas en termes d’EP ni de mortalité spécifique d’une thromboprophylaxie prolongée avec l’énoxaparine, l’apixaban, le rivaroxaban ou le betrixaban, après un séjour hospitalier secondaire à un épisode aigu. Ce bénéfice doit être mis en balance avec le risque augmenté de façon statistiquement significative de développer une hémorragie majeure.

Sur la base de cette synthèse méthodique avec méta-analyse, fondée sur trois études de deuxième ligne seulement, nous pouvons conclure qu’une approche de soins intégrés en cas de fibrillation auriculaire conduit à une diminution de la mortalité globale et du nombre d’hospitalisations pour maladie cardiovasculaire. Des études sont encore nécessaires pour savoir quels composants de cette approche déterminent son effet et si elle est aussi efficace pour tous les patients atteints de fibrillation auriculaire. D'autres recherches sur le rôle de la première ligne dans ce contexte sont également indispensables.

Fraction attribuable et fraction attribuable dans la population

Vanhaeverbeek M.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 1 pages 17 - 20


Cette analyse secondaire des données individuelles de patients de deux études randomisées contrôlées montre que, chez les patients à risque élevé qui sont traités avec un médicament agissant au niveau du système rénine angiotensine, une valeur cible pour la pression artérielle se situant entre 120 et 140 mmHg pour la pression artérielle systolique et entre 70 et 80 mmHg pour la pression artérielle diastolique a été associée à la plus faible incidence des critères d’évaluation cardiovasculaires.

Calcium et risque cardiovasculaire ?

Chevalier P.

Minerva 15 11 2017


Une synthèse de bonne qualité de l’ensemble des publications (RCTs et études d’observation) évaluant la sécurité de l’administration de calcium (alimentaire et suppléments) à une dose quotidienne maximale de 2000 à 2500 mg ne montre pas d’association avec un risque de pathologie cardiovasculaire accru, chez des adultes généralement en bonne santé.

Cette étude de cohorte, basée sur les données rapportées par plus de 60000 sujets adultes, montre qu’une ou 2 séances par semaine d’activité physique durant le temps libre sont associées à une réduction de la mortalité toutes causes confondues, de la mortalité cardiovasculaire et de la mortalité liée au cancer, indépendamment du fait que l’on se conforme ou non aux recommandations actuelles concernant leur intensité et leur répartition sur la semaine.

QRISK3, la seconde mise à jour de l’instrument britannique pour le calcul du risque cardiovasculaire primaire à 10 ans chez les personnes ayant entre 25 et 84 ans, définit les nouvelles variables qui sont corrélées de manière indépendante et positive avec la maladie cardiovasculaire (à savoir l’insuffisance rénale chronique de stade 3, 4 ou 5, la migraine, l’utilisation de corticostéroïdes, le LED, l’utilisation de neuroleptiques atypiques, la maladie mentale sévère, la dysfonction érectile et la variabilité de la pression artérielle systolique). Cependant, elles apportent peu de contribution supplémentaire à la détermination du risque cardiovasculaire global.

Cette nouvelle synthèse avec méta-analyse confirme l’absence de preuve de l’intérêt d’administrer de l’aspirine en prévention cardiovasculaire primaire chez des sujets présentant un diabète de type 2.

Comment déterminer le risque de pré-éclampsie ?

Dehaene I. , Roelens K. , Poelman T.

Minerva 2017 Vol 16 numéro 6 pages 138 - 141


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses montre que des facteurs de risque facilement identifiables avant la 16e semaine de grossesse sont associés à un risque accru de pré-éclampsie. Un avantage cliniquement pertinent de l’utilisation préventive de l’aspirine en termes de réduction de ce risque n’est montré que pour le syndrome des antiphospholipides, l’hypertension artérielle chronique, les antécédents de pré-éclampsie, le diabète sucré, l’IMC > 30 et la procréation médicalement assistée.

Une ombre sur le dépistage du risque cardiovasculaire global en prévention primaire ?

De Cort P.

Minerva 2017 Vol 16 numéro 6 pages 136 - 137


Cette large étude cas-témoin sur un échantillon, aux limites méthodologiques propres à ce type d’études ne facilitant pas l’interprétation des résultats, montre que les patients qui ont recours à la chirurgie bariatrique ont un risque fracturaire supérieur aux patients non obèses déjà avant la chirurgie, et, en termes d’incidence, ce risque reste significativement augmenté pour les interventions par dérivation bilio-pancréatique (qui provoquent une malabsorption) tandis que les résultats sont non concluants pour les autres méthodes de chirurgie bariatrique. La chirurgie semble cependant modifier le pattern de fractures, les fractures au niveau distal des membres inférieurs diminuent, les fractures de type ostéoporotiques (hanche, bassin, fémur, membre supérieur) augmentent.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses montre qu’un degré élevé d’activité physique (60 à 75 minutes d’activité physique modérée par jour) peut neutraliser le risque accru de décès qui est associé au comportement sédentaire. Sur base de cette étude, il est donc recommandé d’être suffisamment actif lorsqu’il n’est pas possible d’éviter de longues périodes en position assise (au travail ou durant les transports).

Cette synthèse méthodique n’a pas établi de lien entre un taux élevé de LDL-C et la mortalité cardiovasculaire ou globale chez des sujets âgés de 60 ans ou plus. Au contraire plusieurs études épidémiologiques vont dans le sens d’une relation inverse.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses n’apporte pas de preuves, mais des arguments sujets à discussion pour l’intérêt de la consommation de hautes doses (210 à 225 g par jour) de céréales complètes versus faibles doses dans la prévention de la morbidité cardiovasculaire et la mortalité de différentes causes. La dose quotidienne recommandée mérite d’être confirmée. Le pain complet, les céréales complètes, les céréales de déjeuner totales et le son ont présenté les meilleurs résultats en termes de diminution du risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité globale.

Cette recherche propose d’enrichir les scores prédictifs de thromboembolie artérielle (CHADS2 et CHA2DS2-VASc par exemple) et d’hémorragies (HAS-BLED par exemple) en cas de traitement anticoagulant (warfarine ou dabigatran) d’une FA sur la base de données d’observation de populations traitées dans la pratique quotidienne, ce qui pourrait permettre un choix individualisé d’un traitement anticoagulant mieux validé. Ce type de démarche se heurte aux limites des études d’observation mais confirme la valeur prédictive limitée de ces scores.

Contrairement à l’hypothèse de travail, la RCT SUMMIT de grande taille et bien réalisée d’un point de vue méthodologique, ne détecte pas d’effets positifs du furoate de fluticasone, du vilantérol ou de l’association des 2, versus placebo, sur la mortalité des patients BPCO modérés et présentant des comorbidités cardiovasculaires ou à haut risque cardiovasculaire. Elle rassure cependant le clinicien de l’absence d’effets cardiovasculaires délétères et élargit la validité externe de la prescription des médications étudiées (furoate de fluticasone, vilantérol ou association des 2). Les critères secondaires rapportés ne permettent qu’une approche exploratoire mais pose la question de l’utilité globale de la prescription des LABA et CSI, seuls ou en association, dans la population étudiée.

Cette RCT montre l’intérêt de l’administration de rosuvastatine 10 mg/j chez des sujets présélectionnés, sans anamnèse d’évènement cardiovasculaire, à risque cardiovasculaire intermédiaire à élevé, avec cholestérolémie dans les normes, en termes de prévention d’évènements cardiovasculaires sur une période de suivi d’environ 5 ans, avec absence de différence en termes de mortalité globale.

Cette analyse de certains critères de jugement secondaires rénaux de l’étude EMPA-REG permet de conclure que l’utilisation de l’empagliflozine, versus placebo, chez les patients atteints de diabète de type 2 présentant un risque cardiovasculaire élevé, a un effet favorable sur la progression de la néphropathie. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour savoir si ce traitement peut également prévenir la néphropathie et si les résultats favorables peuvent être extrapolés à tous les patients atteints de diabète de type 2.

Bien que le risque cardiovasculaire accru dans la population qui ne présentait pas de diabète sucré est probablement déterminé, dans une mesure limitée, par l’hypertension artérielle, une diminution du critère de jugement composite comprenant la morbidité cardiovasculaire et la mortalité cardiovasculaire ainsi que la mortalité globale lorsque la valeur cible pour la pression artérielle systolique est 120 mmHg au lieu de 140 mmHg est observée dans cette RCT. Cet avantage est toutefois associé à une augmentation des effets indésirables tels qu’insuffisance rénale aiguë, hypotension, syncope et troubles électrolytiques. Une recherche complémentaire est nécessaire pour déterminer les groupes de patients pour qui le rapport bénéfices/risques cliniques est favorable.

Acides gras (in)saturés et mortalité

Mullie P.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 8 pages 203 - 206


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse d’études randomisées contrôlées montre que le remplacement d’une partie des acides gras saturés par de l’acide linoléique réduit le taux de cholestérol total sans effet sur la mortalité coronaire.

Cette étude basée sur des données de suivi d’une cohorte danoise contemporaine montre, en prévention cardiovasculaire primaire, une performance plus importante du calculateur des guidelines étatsuniens (ACC/AHA) versus un score établi sur base des RCT avec les statines ou un score hybride (RCT et guidelines) pour la prédiction d’incidents cardiovasculaires observés sur 5 ans de suivi.

Une étude finlandaise sur registres a évalué le risque de développer un cancer du sein chez des femmes de moins de 50 ans ayant bénéficié, pour ménorragies, d’un dispositif intra-utérin libérant du lévonorgestrel. A l’heure actuelle, ce type de DIU est considéré comme un des meilleurs traitements de cette affection gynécologique. Les résultats de cette étude montrent que l’utilisation de ces DIU est associée à un risque de cancer du sein significativement plus élevé tant pour les formes canalaires (x 1,2) que lobulaires (x 1,33). Bien que la méthodologie se basant sur des banques de mégadonnées ne soit pas idéale, les résultats observés doivent être considérés comme une alerte devant mener à réaliser de nouvelles études. Il convient cependant d’avertir du risque potentiel de cancer du sein les femmes qui se voient proposer ce type de DIU.

Au service des urgences tout comme en médecine générale, l’anamnèse, l’examen clinique et l’ECG n’offrent en soi pas suffisamment de précision diagnostique pour confirmer ou exclure un syndrome coronarien aigu. L’intégration des données de l’ECG et du taux de troponine initial dans un score clinique améliore la force probante et la force excluante selon le score calculé, mais ne peut pas être simplement extrapolé à la pratique de médecine générale.

Les caroténoïdes alimentaires en prévention de la DMLA ?

Chevalier P.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 5 pages 122 - 125


Cette étude d’observation sur un long terme montre que les caroténoïdes alimentaires pourraient retarder l’aggravation d’une DMLA quand elle se présente, sans efficacité montrée en termes de prévention de toute DMLA. Une telle preuve n’a pas été apportée dans une précédente RCT.

Pilule et thromboembolie ?

Peremans L.

Minerva 18 05 2016


Ces 2 nouvelles études cas-témoins sur un échantillon, qui ont utilisé 2 grandes bases de données de cabinets de médecine générale au Royaume-Uni, confirment que le risque de thromboembolie est 3 fois plus élevé chez les femmes qui prennent la pilule que chez celles qui n’en prennent pas. Le risque est significativement plus élevé avec des contraceptifs de troisième génération (désogestrel, gestodène) et la drospirénone qu’avec les contraceptifs de deuxième génération (lévonorgestrel, noréthistérone et norgestimate). Une pilule à base de lévonorgestrel reste donc le premier choix pour débuter une contraception orale.

Dépistage du gonocoque et du chlamydia : comment et chez qui ?

Chevalier P.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 7 pages 83 - 84


Cette mise à jour de précédentes synthèses effectuées par l’U.S. Preventive Services Task Force confirme l’exactitude des tests d’amplification de l’ADN en dépistage d’une infection à chlamydia ou à gonocoque. L’efficacité pratique (utilité) d’un dépistage du gonocoque n’est pas évaluée. Les données (imprécises, par manque de puissance ?) sur l’efficacité pratique d’un dépistage du chlamydia chez des femmes âgées de 16 à 34 ans, asymptomatiques, en termes de prévention de la PID, ne sont pas concordantes.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de 17 études de cohorte montre, après une analyse rigoureuse, une association modeste entre la perception d’une insécurité d’emploi et l’incidence d’évènements coronariens, association partiellement attribuable au statut socio-économique et à un profil de risque cardiovasculaire moins favorables chez les sujets avec insécurité d’emploi.

Cette synthèse d’études d’observation de qualité mal précisée montre que le tabagisme pourrait aussi être un facteur de risque de survenue d’évènements thromboemboliques veineux, risque sans doute modulé par l’IMC.

Poids idéal, surpoids, obésité : quel impact clinique du syndrome métabolique ?

De Jonghe M. , Fraipont B.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 9 pages 108 - 109


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, présente des faiblesses méthodologiques qui s’additionnent aux difficultés de définition et de choix des critères diagnostiques du syndrome métabolique, montre que l’obésité comparée à un poids normal est associée à un risque accru de mortalité et/ou d’incidents cardiovasculaires à long terme même si le statut métabolique est normal. Le « syndrome métabolique » est à ce jour plus un défi d’identification de mécanismes physiopathologiques qui pourrait permettre de mettre au point des molécules novatrices pour les firmes pharmaceutiques qu’un concept clinique utile à la prise en charge des patients.

Cette synthèse méthodique confirme que l’implantation d’un défibrillateur cardioverteur implantable (DCI) a un effet protecteur statistiquement significatif vis-à-vis de la mortalité totale et de la mort subite cardiaque dans différentes indications de DCI, qui ne suivent pas toujours les guides de bonne pratique actuels. L’effet sur la mortalité totale ne semble pas dépendre du sexe et de l’âge (moins de 65 ans versus plus de 65 ans).

Cette méta-analyse en réseau de toutes les RCTs concernant les effets indésirables des statines montre que la simvastatine et la pravastatine sont les statines les plus sûres et les mieux tolérées quand les différents inconvénients sont sommés (arrêts de traitement pour effets indésirables, myalgies, élévation des transaminases ou de la créatine kinase).

Cette méta-analyse d’études d’observation montre une faible association entre une augmentation de la consommation de fruits et la réduction du risque de diabète, avec un risque relatif variable selon le type de fruits. La consommation de jus de fruits plutôt que de fruits ne montre pas d’effet préventif voire une augmentation de risque.

Calcium et mortalité chez les femmes

Laekeman G.

Minerva 15 05 2014


Cette vaste étude de cohorte prospective montre un rapport entre la consommation de plus de 1 400 mg de calcium par jour (apports alimentaires compris) et une augmentation de la mortalité globale et des décès par maladie cardiovasculaire ou par cardiopathie ischémique. Cette corrélation était plus forte en cas de prise de suppléments de calcium.

Patients à haut risque cardiovasculaire sans insuffisance cardiaque : IEC ou sartan ?

De Jonghe M.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 3 pages 36 - 37


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses présentant des limites méthodologiques montre que pour des patients à haut risque cardiovasculaire (CV) sans insuffisance cardiaque (IC), les IECs réduisent le risque de mortalité globale, la survenue de nouveaux épisodes d’IC et de diabète. Les IECs et les sartans réduisent le risque de survenue d’un critère de jugement composite (mortalité CV, infarctus du myocarde et AVC).

Cette étude d’observation étatsunienne montre que le bénéfice cardiovasculaire préventif de l’arrêt du tabagisme n’est pas significativement diminué si la personne prend du poids après l’arrêt du tabac. Pour les sujets qui présentent un diabète, aucune conclusion n’est possible par manque de puissance de cette étude.

Sur base d’une synthèse des données de la littérature, Lanas et coll. proposent une calculatrice (http://www.asariskcalculator.com) de la balance individualisée entre prévention cardiovasculaire et complications gastrointestinales supérieures en fonction du risque cardiovasculaire, du risque gastrointestinal et de l’ajout éventuel d’un IPP. Cet outil peut être utile lors de la prise de décision partagée.

La fréquence des hémorragies sous traitement anticoagulant est plus importante dans la pratique que dans les études, particulièrement chez les personnes âgées de plus de 75 ans. Chez les personnes d’au moins 51 ans, une dose initiale adaptée à l’âge pourrait éviter d’arriver à des valeurs trop élevées d’INR.

Cette méta-analyse montre un possible bénéfice de la prescription de probiotiques en prévention de la diarrhée à Clostridium difficile post-antibiotique mais l’impact clinique réel de l’intervention est incertain. Elle ne constitue pas une preuve suffisante pour recommander systématiquement la prescription de probiotiques conjointement à un antibiotique en première ligne de soin.

Score clinique pour exclure une coronaropathie en cas de douleurs thoraciques ?

Bruyninckx R.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 8 pages 93 - 94


Cette étude diagnostique transversale, correctement menée sur le plan méthodologique, nous permet de conclure que le score MHS (Marburg Heart Score) est un instrument valide pour exclure en médecine générale une coronaropathie chez les patients adultes présentant des douleurs thoraciques aspécifiques.

Prévention primaire et secondaire de la coronaropathie : bêtabloquant ?

De Cort P.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 8 pages 99 - 100


Cette étude d’observation permet de conclure que les bêtabloquants n’ont pas d’effet favorable dans la prévention des événements cardiovasculaires, ni chez les patients ayant un antécédent d’infarctus du myocarde aigu, ni chez ceux qui ont un antécédent de coronaropathie sans infarctus du myocarde, ni chez ceux qui ont un risque accru de coronaropathie. Il n’a pas encore été montré dans une étude contrôlée que les bêtabloquants sont utiles dans cette indication.

FA et TEV : efficacité comparative des NAO et de la warfarine

Chevalier P.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 3 pages 28 - 29


Cette synthèse méthodique montre une supériorité des NAOs versus warfarine pour le critère mortalité globale dans l’indication FA, mais non dans l’indication TEV. Pour les deux indications groupées, moins d’hémorragies fatales (comprises dans le critère précédent !), sans différence (mais résultats fort discordants) pour les hémorragies majeures et les hémorragies gastro-intestinales et avec davantage d’arrêts de traitement pour effet indésirable.

Cette étude confirme, pour des patients diabétiques de type 2 à risque cardiovasculaire élevé (microalbuminurie constante), l’intérêt d’une prise en charge globale du diabète de type 2 incluant strictement tous les facteurs de risque cardiovasculaire. L’effet protecteur d’une telle prise en charge multifactorielle en termes de prévention d’événements cardiovasculaires observés après 7,8 ans se prolonge ensuite, avec, en outre, une diminution de la mortalité sur les 13,3 ans d’observation totale.

Le surpoids, un facteur de risque indépendant d’ischémie coronarienne

Michiels B.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 6 pages 82 - 83


Cette méta-analyse de cohortes historiques de population de race blanche, avec la limite principale d’une non prise en compte de la glycémie à jeun et des facteurs diététiques, montre qu’en tenant compte de l’âge, du sexe, du tabagisme, des activités physiques, un surpoids et une obésité augmentent significativement le risque relatif d’ischémie coronarienne, même après correction pour les chiffres de pression artérielle et de cholestérolémie.

Evaluation multifactorielle et intervention ciblée pour la prévention des chutes

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 4 pages 62 - 63


Cette méta-analyse n’apporte pas les preuves d’un bénéfice d’une intervention de dépistage multifactoriel des risques de chute avec une correction individualisée de ces facteurs de risque chez des personnes âgées résidant à domicile. Elle illustre les limites méthodologiques des études originales et leur hétérogénéité ainsi que la pauvreté des critères évalués. Une efficacité d’interventions plus complètes est peut-être possible, mais doit être confirmée. Les guides de pratique actuels devront probablement être amendés pour apporter davantage de précision dans leurs recommandations sur les interventions multifactorielles.