Resultats par mot-clé : 'échec thérapeutique'


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Cette étude randomisée contrôlée contre placebo, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, dans un grand groupe d’enfants chez qui un diagnostic clinique de rhinosinusite avait été posé, montre que le traitement antibiotique (amoxicilline + acide clavulanique) a un effet limité sur la gravité et l’évolution des symptômes uniquement chez les enfants dont la culture bactérienne a révélé la présence d’H. influenzae, de S. pneumoniae. ou de M. catarrhalis. L’effet des antibiotiques n’était pas influencé par la couleur de l’écoulement nasal. Compte tenu de l’effet cliniquement non pertinent et du fait que, dans la pratique, il n’est pas faisable d’effectuer une culture nasopharyngée chez chaque enfant souffrant de rhinosinusite, la recommandation reste en premier lieu l’attentisme sans antibiotiques chez les enfants présentant une rhinosinusite clinique.

Les auteurs concluent que chez des sujets sélectionnés présentant une BPCO et hospitalisés pour une exacerbation sévère, l’azithromycine administrée à petite dose durant 3 mois pourrait diminuer le risque d’un échec de traitement. Cette étude, correcte d’un point de vue méthodologique, n’a pas pu montrer de résultats statistiquement significatifs. L’hypothèse de travail que les auteurs ont voulu éclairer est cependant assez importante cliniquement pour les patients présentant des exacerbations aiguës de BPCO nécessitant une hospitalisation que pour espérer une étude similaire avec une plus grande puissance.

Cette synthèse méthodique Cochrane nous permet de conclure que l’avantage des antibiotiques dans le traitement des exacerbations aiguës de BPCO chez les patients ambulants est faible et incertain.

Administrer des antibiotiques selon le dosage de procalcitonine : stratégie sûre ?

Verbakel J.Y.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 8 pages 103 - 106


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse sur la base de données de patients individuels montre de manière peu convaincante qu’une administration des antibiotiques guidée selon le dosage de procalcitonine entraîne une diminution de la mortalité et une diminution de l’exposition aux antibiotiques dans différents milieux de soins et pour différents types d’infections. Il est nécessaire de poursuivre la recherche sur la pertinence clinique de la procalcitonine en première ligne de soins pour le diagnostic et l’administration des antibiotiques guidée en cas d’infection aiguë des voies respiratoires.

Cette étude clinique contrôlée, randomisée, menée en simple aveugle, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, permet de conclure qu’il n’y a pas de raisons de conseiller spécifiquement une solution de réhydratation orale préventive chez les enfants en bonne santé âgés de 6 mois à 5 ans qui pèsent plus de 8 kg et qui sont amenés aux urgences pour une gastroentérite aiguë avec peu ou pas de signes de déshydratation. Encourager à prendre suffisamment de liquides, avec du jus de pomme dilué puis et une boisson appréciée, n’était pas inférieur à une solution de réhydratation orale pour prévenir la nécessité d’une réhydratation intraveineuse.

Cette étude randomisée menée en double aveugle montre que, chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique avec fraction d’éjection diminuée, l’aliskirène, un inhibiteur de la rénine, ne peut pas être utilisé à la place d’un IECA. L’ajout d’aliskirène à un traitement par IECA entraîne un plus grand nombre d’effets indésirables sans présenter d’avantages.

Corticostéroïdes systémiques en cas d’exacerbation aiguë de BPCO

Elinck K.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 6 pages 74 - 75


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que, versus placebo, les corticostéroïdes systémiques (administrés par voie orale ou parentérale) préviennent l’échec du traitement en cas d’exacerbation aiguë de BPCO, mais qu’un effet sur les rechutes et sur la mortalité n’a pas été observé. Une augmentation de l’hyperglycémie a par contre été relevée. Il n’y avait pas de différence quant à l’efficacité entre les corticostéroïdes oraux et les corticostéroïdes administrés par voie parentérale.

Exacerbation de BPCO : des corticostéroïdes pendant combien de temps ?

Chevalier P.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 5 pages 55 - 56


Cette synthèse avec méta-analyse de bonne qualité méthodologique ne montre pas une moindre efficacité ni de différences au point de vue des effets indésirables entre une cure courte (3 à 7 jours) de corticostéroïdes systémiques et une cure plus longue (10 à 15 jours) en cas d’exacerbation d’une BPCO de grade sévère ou très sévère.

Cette RCT ne montre pas de différence significative sur les critères de jugement cliniques et biochimiques entre une cure d’antibiotiques en ambulatoire avec de l’amoxicilline à raison de 80mg/kg/j en 3 prises durant 5 jours versus 10 jours chez des enfants atteints d’une pneumonie communautaire (Community-Acquired Pneumonia, CAP). Vu les limites méthodologiques, ces résultats devraient être confirmés par d’autres études.

Exacerbations de BPCO : indications de l’antibiothérapie ?

De Meyere M. , De Sutter A.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 2 pages 19 - 20


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, de bonne qualité méthodologique, conclut que les antibiotiques utilisés actuellement (association d’amoxicilline et d’acide clavulanique, cotrimoxazole, doxycycline, pénicilline) administrés en cas d’exacerbation aiguë de BPCO en première ligne n’ont pas d’effet statistiquement significatif sur l’évolution clinique de l’exacerbation.