Resultats par mot-clé : 'rééducation'


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Effets d’une rééducation intensive pour les prothèses totales du genou ?

Vanhaelen A.

Minerva 2024 Vol 23 numéro 9 pages 200 - 203


Cette RCT en double aveugle, bien que monocentrique, effectuée en Chine, suggère que chez les patients présentant une arthrose sévère du genou et bénéficiant d’une prothèse totale unilatérale du genou, en comparaison à la rééducation habituelle, la rééducation progressive intensive est plus efficace au niveau de la douleur postopératoire, de la récupération de la mobilité, de la qualité de vie et de la durée de séjour.

Place de la revalidation pulmonaire chez les patients atteints de covid-19

Denis B.

Minerva 2023 Vol 22 numéro 3 pages 58 - 61


Cette revue systématique montre une efficacité à court terme de la revalidation pulmonaire sur la tolérance à l’effort, la fatigue et la dyspnée chez les patients atteints de covid-19, sans amélioration de leur qualité de vie. Ses limitations méthodologiques ainsi que le haut risque de bais des études sur lesquelles elle repose dégradent fortement la validité de ses conclusions. Celles-ci doivent être confirmées par des études menées plus rigoureusement sur davantage de patients et comportant un suivi des patients à distance de l’intervention. En ce qui concerne les patients atteints de covid-19 aigu il manque des études évaluant l’efficacité de le revalidation sur base de critères de jugement cliniques forts.

Cette revue systématique avec méta-analyses présentant certaines limites méthodologiques suggère que les interventions de télésanté chez les victimes d’AVC ont un effet statistiquement significatif, mais de pertinence clinique incertaine, sur la réalisation des activités de la vie quotidienne mais pas sur leur équilibre.

Une nouvelle étude sur les traitements de l’épaule douloureuse

Rombouts J.J.

Minerva 2022 Vol 21 numéro 1 pages 18 - 21


Cette étude pragmatique, randomisée, contrôlée, bien construite méthodologiquement, présente les avantages et les limites d’une étude proche de la pratique clinique. La part laissée au jugement clinique est importante. Les résultats montrent que la chirurgie intervenant après 3 mois d’un traitement de réhabilitation sans efficacité clinique satisfaisante ne donne pas de résultats supérieurs au traitement non chirurgical dans la majorité des cas de pathologie de la coiffe des rotateurs et plus particulièrement si les patients ne présentent pas de perforation de la coiffe. Par contre, en cas de rupture transfixiante de la coiffe avec résistance au traitement conservateur, la réparation de la coiffe donne des résultats supérieurs à la poursuite de l’option conservatrice en termes de douleur et de fonction.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, dont la qualité méthodologique est bonne, montre que le mouvement au son de la musique améliore la fonction motrice, l’équilibre, le blocage et la vitesse de marche dans une plus grande mesure, et ce de manière statistiquement significative, que les soins habituels, les activités quotidiennes ou le placebo de gymnastique médicale (sans utilisation de musique) chez des patients atteints de la maladie de Parkinson de stade 2 ou 3. Toutefois, on ignore encore la pertinence clinique des différences sommées et l’effet à long terme.

Dépistage et service de counseling précoce en cas de violence conjugale ?

Hillemans K.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 2 pages 17 - 18


Cette étude de bonne qualité méthodologique montre que chez les femmes, le dépistage de la violence conjugale et l’offre d’un service de counseling par des médecins de première ligne formés à la prise en charge de femmes dépistées comme victimes d’une violence conjugale, ne conduisent ne conduisent pas dans cette situation à une meilleure qualité de vie, à un meilleur plan de sécurité, à un comportement favorisant mieux la sécurité et à une meilleure santé psychique, versus prise en charge habituelle.

Cette RCT ne montre pas de plus-value ni à 3 mois ni à 1 an en termes de douleur ressentie (critère primaire) par des patients adultes avec lombalgies chroniques mécaniques pour un des 3 programmes de prise en charge thérapeutiques proposés sur une durée de 3 mois (exercices supervisés par un kinésithérapeute et individualisés, manipulations vertébrales, exercices à domicile).

Revalidation au domicile après hospitalisation ?

Vanderstraeten G.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 3 pages 36 - 37


Cette étude montre qu’une revalidation ambulatoire à l’hôpital n’est pas différente d’une revalidation au domicile chez des personnes âgées à leur sortie d’hospitalisation pour affection neurologique ou locomotrice en termes de capacités fonctionnelles. Moins de réhospitalisations sont observées en cas de revalidation au domicile mais la validité de ce critère de jugement peut être mise en doute.

Cette étude montre une efficacité semblable d’un programme d’exercices intensifs associé à un accompagnement psychologique par rapport à une arthrodèse vertébrale chez certains patients lombalgiques chroniques. La population d’étude est cependant mal caractérisée, ce qui ne permet pas de déterminer, au vu des résultats de cette étude, quels patients pourraient bénéficier d’une intervention chirurgicale.

Exercices physiques et manipulations pour les lombalgies

Vermeire E.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 4 pages 52 - 54


Cette étude chez des personnes âgées de 18 à 65 ans présentant des lombalgies sans irradiation radiculaire et sans pathologie sous-jacente montre l’absence d’une différence cliniquement pertinente dans l’amélioration des lombalgies après douze mois, que ce soit par des «best care», des exercices thérapeutiques ou des manipulations vertébrales.

Révalidation à domicile après AVC

Provoost S.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 7 pages 104 - 106


Cette synthèse méthodique concernant des patients atteints d’accident vasculaire cérébral, conclut qu’un traitement à domicile comportant de la kinésithérapie, de l’ergothérapie ou l’intervention d’une équipe multidisciplinaire, traitement réalisé au cours de la première année après une hospitalisation, peut améliorer les capacités fonctionnelles ADL et prévenir une régression de celles-ci. La conception et l’exécution précises de ce traitement à domicile nécessitent des études complémentaires.

Un an après un AVC, est-il encore utile de pratiquer de la physiothérapie?

Oostra K.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 3 pages 47 - 48


La kinésithérapie dans un stade chronique post-AVC a un effet minime quoique significatif sur la mobilité et la vitesse de déplacement du patient, effet limité à la période de traitement. À ce jour, un lien entre une mobilité accrue et des capacités fonctionnelles meilleures, une autonomie ou un bien être général amélioré n’est pas démontré. D’autres études sont nécessaires pour prouver l’efficacité d’une kinésithérapie au long cours post-AVC.