Resultats par mot-clé : 'démence'


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Cette étude de cohorte prospective à grande échelle, correctement menée d’un point de vue méthodologique, suggère que la perte auditive, par rapport à une audition normale, est associée à un risque accru de diagnostic de démence, en tenant compte des covariables pertinentes. Chez les personnes malentendantes qui portent des aides auditives, le risque semble être plus faible, mais d’autres études randomisées contrôlées avec une classification précise de la perte auditive et de la démence sont nécessaires pour évaluer l’efficacité des aides auditives dans ce contexte.

Cette étude observationnelle rétrospective montre que la courbe cognitive du MoCA qui prend en compte l’âge et le niveau de formation lors de mesures répétées du score MoCA est plus sensible et plus spécifique que le score MoCA avec des seuils pour la détection précoce du trouble cognitif léger et de la démence. La courbe cognitive du MoCA a été développée correctement d’un point de vue méthodologique à partir des données d’une base de données existante et partiellement validée avec deux autres bases de données externes existantes. Cependant, des recherches supplémentaires sur d’autres populations sont nécessaires avant que cet instrument ne puisse être utilisé largement.

Cette étude randomisée contrôlée pragmatique ouverte multicentrique avec une conception semi-factorielle montre que les IMAO-B en tant que traitement peroral supplémentaire ont un meilleur effet que les ICOMT (seul l'entacapon a été utilisé dans cette étude) sur les fonctions motrices chez les parkinsoniens sous lévodopa. Il convient de noter que les effets indésirables sont souvent beaucoup plus graves avec les IMAO-B qu’avec les ICOMT. La prudence est de rigueur avec les agonistes dopaminergiques et avec les IMAO-B, en particulier chez les personnes âgées.

Cette méta-analyse souffrant d’une grande hétérogénéité au niveau des données incluses suggère que les interventions non pharmacologiques utilisant des technologies de l'information et de la communication pourraient avoir un effet bénéfique sur certains symptômes de la démence (dépression, agitation, symptômes globaux), particulièrement chez les plus jeunes. Dans ce champ aux interventions peu standardisées et très dépendantes du contexte, des essais cliniques bien menés et suffisamment larges restent plus que jamais nécessaires.

La comparaison indirecte des résultats de mesure consécutifs de deux tests donne des résultats peu fiables qui ne peuvent être considérés que comme descriptifs et hypothétiques.

Cette étude de cohorte rétrospective, menée dans une clinique de la mémoire, suggère que, chez les personnes âgées présentant un trouble cognitif léger, l’autotest SAGE permet de détecter une évolution vers la démence plus précocement que le MMSE. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour confirmer cette observation.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que la stimulation cognitive améliore fortement les fonctions cognitives et réduit faiblement le degré de dépression chez les personnes atteintes de démence légère à modérée. Aucun effet sur les autres symptômes psychiatriques n’a pu être montré. Cependant, tant la synthèse méthodique que les études randomisées contrôlées incluses présentaient des lacunes méthodologiques. Une étude plus approfondie, avec une conception de recherche plus rigoureuse, est certainement indiquée.

Cette étude randomisée, contrôlée, en ouvert, pragmatique, qui a été correctement menée, montre qu’un package adapté et complet de technologie d’assistance et de télésoins, par comparaison avec un package plus limité de mesures de soutien, n’a aucun effet pour une vie autonome plus sûre et plus longue à domicile chez les personnes âgées atteintes de démence. L’intervention n’était pas rentable non plus, et aucun soulagement pour les aidants proches n’a pu être constaté. Dans certaines situations, l’intervention a eu un impact négatif sur la vie de la personne atteinte de démence. Mais il y avait peu de corrélation entre le besoin de soins mesuré et la technologie effectivement mise en place.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, incluant dix études randomisées contrôlées, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique et dont le risque des différents types de biais est indéterminé, nous permet de conclure que l’utilisation d’antidépresseurs, par rapport à un placebo, chez des patients atteints de démence et de dépression selon des critères diagnostiques validés ne réduit pas les symptômes dépressifs, que ce soit à court terme ou à long terme. Vu l’absence de critères clairs, elle ne nous permet pas de tirer de conclusion à propos de l’effet sur la réponse et sur la rémission. Il existe suffisamment de données probantes montrant que les antidépresseurs peuvent provoquer plus d’effets indésirables (graves) dans cette population de patients. Il n’y avait pas d’indice significatif d’une différence entre les divers antidépresseurs quant à l’efficacité, la tolérance et la sécurité.

Cette analyse rétrospective des données médicales de plus de 37000 résidents de maison de repos, de qualité méthodologique correcte malgré les limites inhérentes à ce type d’études, montre que la déprescription des inhibiteurs d’acétylcholinestérase (IACh) n'est pas associée à une augmentation significative de la probabilité d'événements négatifs toutes causes confondues, mais est associée à une diminution de la probabilité d'hospitalisations en raison de chutes graves et de fractures chez les résidents âgés atteints de démence sévère et vivants en maison de repos. Cependant, d’importants facteurs de confusion ainsi qu’un manque de précisions sur la méthode de déprescription limite l’interprétation de l’étude. Une RCT prospective est indispensable pour limiter les biais méthodologiques.

Cette synthèse méthodique, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, montre que les tests autonomes tels que le test de Folstein (MMSE), l’évaluation cognitive de Montréal (MoCA) et le Brief Alzheimer screen (BAS), ainsi que les tests de mémoire et les tests sémantiques sont suffisamment précis pour distinguer une démence d’Alzheimer modérée à sévère d’une cognition normale en cas de suspicion de déclin cognitif chez une personne âgée. Il est nécessaire de poursuivre les recherches sur la précision de ces tests pour distinguer les formes bénignes de démence d’Alzheimer d’une cognition normale et pour distinguer la démence clinique de type Alzheimer des troubles cognitifs modérés. On ne sait donc toujours pas quelle est la place de ces tests rapides dans les examens qui mènent au diagnostic de démence pour proposer un traitement. Lors de la conception de recherches futures, il est important de partir des critères les plus récents pour définir la démence d’Alzheimer, les troubles cognitifs modérés et la cognition normale, de prédéfinir les résultats des tests et les valeurs seuils de manière détaillée et de choisir comme critères de jugement, non seulement la précision de ces tests, mais aussi leurs avantages et leurs inconvénients pour le patient et pour le soignant.

Cette étude de cohorte à grande échelle avec étude cas-témoins sur échantillon, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que les benzodiazépines ne sont pas associées au développement de la démence.

Cette méta-analyse en réseau, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que l’efficacité clinique des traitements non médicamenteux est en général meilleure que celle des traitements médicamenteux dans la prise en charge des comportements physiques et de l’agitation chez les personnes atteintes de démence.

Cette synthèse méthodique Cochrane avec méta-analyse montre qu’un traitement antihypertenseur médicamenteux après un AIT ou un AVC abaisse la probabilité de récidive d’AVC et de décès vasculaire. Il ressort des analyses de sous-groupes que l’effet n’est statistiquement significatif que chez les patients avec une pression systolique initialement plus élevée (> 140 mmHg) et lorsque l’on opte pour un diurétique ou un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. L’utilité et la sécurité d’un traitement antihypertenseur intensif (avec valeur cible pour la pression systolique inférieure à 125 à 130 mmHg) ne peuvent pas être démontrées.

Cette synthèse méthodique Cochrane ne peut montrer, chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, aucune plus-value cliniquement pertinente du donépézil sur les principaux critères de jugement, tels que les facultés cognitives, le comportement, les performances dans les activités de la vie quotidienne et la qualité de vie, tandis que les effets indésirables et l’acceptation du traitement sont en sa défaveur.

Cette RCT concernant des personnes fort âgées présentant une démence avancée, institutionnalisées depuis environ 2 ans, bénéficiant du soutien d’un représentant légal, montre un intérêt limité d’une intervention comportant un outil d’information (vidéo) du représentant légal accompagné d’une concertation avec les soignants en termes d’amélioration de la communication concernant les soins de fin de vie et de réduction des hospitalisations.

Cette synthèse de la littérature avec méta-analyses de bonne qualité montre que deux tests présentent une bonne performance pour la détection d’une dépression majeure chez des sujets présentant une démence non sévère : le Cornell Scale for Depression in Dementia (CSDD) et le Hamilton Depression Rating Scale (HDRS).

Cette étude clinique randomisée par grappe menée dans des MRS chez des patients atteints de démence et de problèmes comportementaux montre que l’association d’une revue médicamenteuse des antipsychotiques à une offre d’approches non pharmacologiques, telle que l’amélioration des interactions sociales, des activités porteuses de sens et des exercices physiques, non seulement réduit l’utilisation des antipsychotiques mais diminue aussi la mortalité et les troubles du comportement.

Cette analyse post hoc d’une étude clinique randomisée montre qu’en cas de maladie d’Alzheimer à un stade modéré ou sévère, l’arrêt d’un traitement par donépézil (10 mg/jour) augmente le risque d’un placement en institution pendant un an. Cette augmentation de risque disparaît cependant au cours des trois années suivantes. Il vaut mieux en tenir compte lors de l’arrêt d’un traitement par donépézil. L’ajout de mémantine ou le passage à la mémantine n’a pas d’influence sur le risque d’un placement en institution.

Cette étude diagnostique, basée sur des données provenant d’une étude de cohorte existante, montre que la combinaison de trois données anamnestiques (problèmes de gestion des finances, de planification et de calcul) peut aider à poser le diagnostic de démence chez des hommes qui, sur la base d’un test de dépistage validé, présentent un risque élevé de démence. Les résultats ne peuvent pas être extrapolés à la population générale. Il manque aussi une définition claire des termes « raisonnement » et « planification ».

Cette large étude d’observation rétrospective permet d’observer que le risque absolu de mortalité augmente chez les personnes âgées atteintes de démence en cas de prise d’antipsychotiques, tant typiques qu’atypiques, versus absence de traitement ou versus traitement par antidépresseurs. De plus, le risque de mortalité s’avère dose-dépendant pour les antipsychotiques atypiques.

Cette méta-analyse de bonne qualité évalue la performance de nombreux tests de dépistage de la démence. Parmi les 11 tests les mieux évalués, le test MMSE, le plus utilisé, a une performance globale semblable à celle d’autres tests qui seraient de réalisation plus facile : le Mini-Cog test et l’Addenbrooke’s Cognitive Examination-Revised (ACE-R). Si la force probante de ces 3 tests est bonne, leur force excluante est faible pour le MMSE et bonne pour les 2 autres tests.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de la Cochrane Collaboration montre que les traitements psychologiques sont efficaces dans le traitement des symptômes de la dépression et de l’anxiété chez les patients atteints de démence. Étant donné la forte hétérogénéité clinique des études incluses et leurs limites sur le plan méthodologique, ces résultats doivent être interprétés avec la prudence qui s’impose.

Déficit cognitif vasculaire : rivastigmine ?

Chevalier P.

Minerva 15 09 2014


Cette synthèse méthodique n’apporte pas de preuve convaincante de l’intérêt d’administrer de la rivastigmine chez des patients souffrant de troubles cognitifs (pouvant aller jusqu’à une démence) d’origine vasculaire.

Cette synthèse méthodique montre que les neuroleptiques administrés pour des troubles du comportement chez les personnes âgées atteintes de démence peuvent être arrêtés dans la plupart des cas sans inconvénient majeur. Cependant, pour certains patients (avec agitation importante, psychose..), la poursuite du traitement peut être favorable. Il convient néanmoins de mettre en balance cet avantage et les inconvénients possibles dans chaque cas individuel.

Cette synthèse méthodique de la littérature, de qualité méthodologique moyenne, relative à la prise en charge non médicamenteuse au domicile, par les aidants familiaux, des symptômes psychologiques et comportementaux liés à la démence confirme la nécessité d’interventions multifactorielles et non ponctuelles, centrées sur les besoins des aidants.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de bonne qualité confirme de précédentes conclusions publiées dans la revue Minerva : nous ne disposons pas à l’heure actuelle de preuve de l’intérêt d’instaurer un traitement avec des inhibiteurs des cholinestérases chez les patients qui présentent des troubles cognitifs légers, ni pour prévenir l’évolution vers une démence, ni pour prévenir une détérioration des tests cognitifs.

Un nouveau test cognitif bref (Sweet 16)

Michiels B.

Minerva 28 03 2012


Cette étude montre que le test Sweet 16 est aussi voire plus performant que le MMSE pour le dépistage d’une détérioration cognitive chez les personnes âgées, mais la force excluante demeure trop faible pour représenter sur le plan clinique une plus-value diagnostique.

Les résultats de cette étude montrent l’absence d’efficacité significative de la mémantine en cas de démence légère sur Maladie d’Alzheimer et confirment l’absence de preuve d’une efficacité cliniquement pertinente de la mémantine en cas de démence modérée à sévère (MMSE <20) dans le cadre de cette pathologie.

Démence : soins centrés sur la personne et dementia-care mapping

Schoenmakers B.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 3 pages 34 - 35


Cette étude ne permet pas de conclure qu’une approche centrée sur le patient ou l’approche dementia-care mapping ait une efficacité cliniquement pertinente sur l’agitation et la qualité de vie de personnes démentes avec troubles comportementaux et institutionnalisées.

Effets indésirables importants des inhibiteurs des cholinestérases

Michiels B.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 7 pages 88 - 88


Le risque accru d’effets indésirables tels que syncope et bradycardie sous inhibiteurs des cholinestérases, impose une évaluation individuelle soigneuse avant leur initiation et une réévaluation rigoureuse tous les 6 mois.

Efficacité du Ginkgo biloba en prévention de la démence ?

Michiels B.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 5 pages 64 - 64


Cette RCT importante (plus de 3 000 personnes) avec un suivi prolongé de 6 ans en moyenne, ne montre aucun bénéfice préventif en termes de survenue d’une démence pour l’administration de 2 x 120 mg de Gingko biloba à des personnes âgées avec des capacités cognitives normales ou légèrement altérées.

Antipsychotiques et démence

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 4 pages 51 - 51


L’efficacité des antipsychotiques chez des personnes âgées démentes est, au mieux, faible. Cette étude rétrospective montre que, à court terme, le risque de survenue d’un AVC, ou d’autres effets indésirables sévères (fracture de hanche, effets extrapyramidaux), et de décès est présent avec tous les antipsychotiques.

Traitement médicamenteux de la démence

Michiels B.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 10 pages 146 - 147


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que le donépézil, la galantamine, la rivastigmine et la mémantine n’ont pas d’efficacité clinique globale pertinente sur les capacités cognitives et ont une efficacité limitée sur le fonctionnement global chez certains patients présentant des formes diverses de démence. L’effet sur le comportement et sur la qualité de la vie est trop hétérogène pour permettre des conclusions cliniquement pertinentes. Les précédentes recommandations formulées par Minerva restent valables : il n’existe pas de preuves en faveur de la prescription systématique des inhibiteurs des cholinestérases et de la mémantine.

Rivastigmine en cas de troubles cognitifs légers ?

Vermeire E.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 3 pages 42 - 43


Cette étude ne montre pas d’efficacité préventive de l’administration de rivastigmine en termes de progression d’un trouble cognitif léger (MCI) ni vers une maladie d’Alzheimer, ni vers une aggravation de ces troubles. La relation entre MCI et maladie d’Alzheimer est mal connue. Aucune étude n’a pu montrer, à ce jour, un effet des inhibiteurs de la cholinestérase sur la progression d’un MCI ou sur sa conversion vers une démence.

Vitamine B6, B12 ou acide folique : efficace sur les capacités cognitives ?

Laekeman G.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 8 pages 124 - 125


Cette synthèse méthodique du faible total d’études disponibles ne peut montrer d’effet favorable de l’administration de suppléments de vitamines B6 ou B12 ou d’acide folique sur les capacités cognitives de personnes âgées présentant initialement de telles capacités normales ou diminuées. La plupart des études sont petites et de courte durée. Aucune donnée quant à un effet sur l’évolution vers une démence. La prescription systématique de ces vitamines, chez des personnes âgées, à visée préventive de détérioration cognitive ou de démence ne peut donc être recommandée.

Sevrage de neuroleptiques chez des résidents de home déments

Petrovic M. , De Meyere M.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 7 pages 110 - 111


Cette étude montre qu’une formation et un soutien du personnel de maison de repos constituent une aide dans le sevrage des neuroleptiques chez les résidents atteints de démence. D’autres études ont montré la faisabilité de cette démarche dans la pratique ainsi qu’une réduction consécutive des effets indésirables.

Inhibiteurs des cholinestérases: preuves scientifiques?

Michiels B.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 6 pages 94 - 96


Cette synthèse méthodique montre que les effets limités et transitoires des inhibiteurs des cholinestérases sur les capacités cognitives et fonctionnelles des patients atteints d’une démence d’Alzheimer peuvent être remis en question. Les RCTs disponibles présentent des insuffisances méthodologiques importantes. Les preuves sont donc insuffisantes pour une prescription systématique des inhibiteurs des cholinestérases chez les patients présentant une maladie d’Alzheimer.

Traitement médicamenteux des symptômes neuropsychiatriques de la démence

De Paepe P. , Petrovic M.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 2 pages 23 - 26


La revue Minerva a précédemment conclu à une insuffisance de preuves pour préférer les neuroleptiques atypiques aux neuroleptiques typiques dans le traitement des troubles du comportement des patients déments. Cette synthèse ajoute la question de l'efficacité d’un traitement médicamenteux sur les symptômes neuropsychiatriques chez des patients atteints de démence.

Résultats à long terme du donépézil en cas d'Alzheimer

Michiels B.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 7 pages 112 - 114


Cette étude conclut que le bénéfice potentiel d’un traitement par donépézil chez des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer légère à modérée n’est pas pertinent et n’apporte pas d’amélioration de leurs capacités fonctionnelles, ni une meilleure qualité de vie, ni un plus long délai pour une institutionnalisation nécessaire. Le donépézil n’est donc pas recommandé dans le traitement de la démence d’Alzheimer légère à modérée.

Les neuroleptiques atypiques ont-ils une place dans le traitement de la démence?

De Paepe P.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 3 pages 43 - 45


Cette synthèse méthodique semble montrer qu’il n’existe pas d’argument scientifique pour préférer les neuroleptiques atypiques aux neuroleptiques typiques pour le traitement des troubles comportementaux et symptômes psychologiques des personnes âgées souffrant de démence.

Exercices et soutien de l'aidant naturel en cas d'Alzheimer

De Jonghe M. , Roland M.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 10 pages 165 - 167


Cette étude, bien construite et correctement analysée, montre que la formation et le soutien des soignants naturels dans une approche globale des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer sont positifs tant d’un point de vue physique que mental. Cette étude, contrairement à d'autres, ne permet pas d’évaluer si cette approche retarde les institutionnalisations. La faisabilité d'une telle intervention dans notre organisation de soins reste à démontrer.

La mémantine ajoutée au donépézil dans le traitement de la maladie d'Alzheimer

Michiels B. , Vermeire E.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 9 pages 147 - 149


Cette étude qui rajoute de la mémantine au donépézil (5 à 10 mg/jour), chez des patients atteints de façon modérée à sévère par la malade d’Alzheimer, montre un ralentissement de la progression à court terme. La pertinence clinique est cependant faible et le coût du traitement considérable. Les messagesclés repris dans le numéro thématique Démence de Minerva 6 restent donc valables: la prise en charge médicamenteuse de la maladie d’Alzheimer a une pertinence clinique limitée, sans perspective de réduction des coûts. Le renforcement des soins par l’entourage et la réduction de l’utilisation des psychotropes ont davantage de sens.

Mémantine pour traiter la maladie d'Alzheimer

Vermeire E.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 8 pages 131 - 133


Cette étude semble montrer que la mémantine diminue le déclin clinique de patients souffrant d’une forme de la maladie d’Alzheimer modérée à sévère. Cet effet est toutefois cliniquement si limité que nous pouvons en conclure que l’administration systématique de la mémantine n’est également pas à prendre en considération. Les conclusions du numéro thématique de Minerva sur la démence sont donc maintenues: les études actuelles relatives aux inhibiteurs de la cholinestérase et aux produits non cholinergiques montrent de modestes effets, très limités ayant une pertinence clinique très faible. En raison de l’absence d’études comparatives, il n’est pas possible de choisir entre les différents groupes de médicaments pour la maladie d’Alzheimer.

Épilogue: les habits neufs de l'empereur…

De Meyere M.

Minerva 2002 Vol 1 numéro 8 pages 15 - 16

Messages clés

La rédaction Minerva

Minerva 2002 Vol 1 numéro 8 pages 14 - 14