Resultats par mot-clé : 'énoxaparine'


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Les auteurs concluent que la thromboprophylaxie par aspirine est non inférieure à l’HBPM pour la prévention des événements mortels chez les patients ayant subi un traumatisme orthopédique et est associée à de faibles fréquences de thrombose veineuse profonde, d'embolie pulmonaire et de décès toutes causes confondues à 90 jours. Malgré certaines limitations méthodologiques, les résultats sont cliniquement significatifs et sont en faveur de l’aspirine en cas de traumatisme orthopédique en raison de ses coûts inférieurs et de son administration moins lourde que celle d’injections d’HBPM. Le schéma (durée de la prophylaxie, injection préalable d’une ou deux doses d’HBPM) reste cependant à préciser.

Cette étude randomisée, en double aveugle, compare l’enoxaparine au rivaroxaban en cas d’intervention orthopédique non majeure d’un membre inférieur chez des patients relativement jeunes. Les résultats montrent une diminution du risque de 75% dans le groupe traité par rivaroxaban par rapport au groupe traité par enoxaparine sur la survenue d’événements thromboemboliques majeurs. Les résultats de cette étude semblent prometteurs mais le nombre absolu très faible d’événements et de nombreuses limitations méthodologiques doivent rendre les cliniciens prudents.

Cette RCT montre une non infériorité en efficacité préventive de récidive de l’édoxaban versus warfarine après un traitement initial d’une médiane de 7 jours par héparine chez des patients présentant une thromboembolie veineuse (récidive dans 20% des cas).

Prévention thromboembolique post PTH : aspirine efficace ?

Chevalier P.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 5 pages 58 - 59


Chez des patients subissant la mise en place programmée d’une prothèse totale de hanche, cette RCT de puissance limitée montre que l’aspirine à la dose de 81 mg/jour est non inférieure à une héparine de bas poids moléculaire (HBPM) administrée pendant 28 jours, après 10 jours d’administration initiale d’une HBPM.

Apixaban pour le traitement de la thromboembolie veineuse

Chevalier P.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 9 pages 114 - 115


Cette RCT présentant d’importantes limites méthodologiques et avec forte intervention de la firme sponsor, semble montrer la non infériorité de l’apixaban versus HBPM puis warfarine pour traiter une thromboembolie veineuse (thrombose veineuse profonde proximale et/ou embolie pulmonaire) et pour en prévenir la récidive dans les 6 mois de traitement.

Cette étude montre que, chez des adultes >40 ans immobilisés pour une pathologie médicale, un traitement par rivaroxaban durant 10 jours n’est pas inférieur à de l’énoxaparine, mais qu’il provoque par contre davantage de saignements majeurs ou cliniquement pertinents. Le traitement de 25 jours supplémentaires avec du rivaroxaban étant comparé à un placebo après les 10 jours d’énoxaparine, aucune conclusion pratique n’est possible à ce terme.

HBPM chez des patients avec pathologie médicale aiguë

Chevalier P.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 4 pages 45 - 46


Cette RCT montre l’absence d’intérêt de l’ajout d’énoxaparine au port de bas élastiques à compression étagée comparé au seul port de ces bas en termes de diminution des décès de toute cause chez des patients hospitalisés pour une maladie aiguë et à risque de TEV.

Dabigatran et risque coronarien accru

Chevalier P.

Minerva 28 04 2012


Cette méta-analyse, faute de données complémentaires publiées suffisantes, ne permet pas de conclusion plus solide que celle établie après la publication originale de l’étude RE-LY : un risque accru de survenue d’infarctus du myocarde ou de syndrome coronarien aigu sous dabigatran est probable, à mettre en balance (avec les autres effets indésirables) avec le bénéfice potentiel.

Pas d’apixaban pour les patients immobilisés par une pathologie médicale

Chevalier P.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 2 pages 23 - 24


Cette étude ne montre, chez des patients hospitalisés pour raison médicale et à risque de thrombo-embolie veineuse, aucune plus-value significative d’un traitement long (environ 25 jours) d’apixaban 2,5 mg 2 x/j PO versus énoxaparine 40 mg/j SC pendant environ 7 jours pour la prévention d’incidents thrombo-emboliques veineux ; elle montre par contre que l’apixaban provoque davantage de saignements majeurs.

Le dabigatran ne se montre pas plus efficace que l’énoxaparine en prévention des événements thromboemboliques post chirurgie orthopédique majeure avec un risque similaire d’hémorragies. Le rivaroxaban ne se montre plus efficace que l’énoxaparine que si les TVP asymptomatiques sont incorporées dans le critère de jugement composite avec probablement un risque accru d’hémorragies.

Cette étude évaluant l’intérêt de l’apixaban en post chirurgie orthopédique prothèse de hanche, ne montre pas plus que les études avec le rivaroxaban et le dabigatran d’efficacité supérieure versus énoxaparine pour la prévention des événements thromboemboliques symptomatiques.

TVP : rivaroxaban ?

Chevalier P.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 3 pages 36 - 37


Cette étude montre une non infériorité du rivaroxaban, nouvel anticoagulant oral, versus énoxaparine puis antivitamine K dans le traitement initial puis la prévention d’une thrombose veineuse profonde symptomatique, mais en l’absence de comparaison avec un principe actif, l’étude à plus long terme est peu instructive. L’intérêt du rivaroxaban dans la pratique (efficacité/sécurité globale/coût) reste à déterminer.

Cette méta-analyse, au vu de ses lacunes méthodologiques inacceptables, n’apporte pas de preuves complémentaires de l’intérêt du rivaroxaban. Les risques hémorragiques avec le rivaroxaban restent à mieux évaluer, en tenant également compte de l’absence d’antidote connu.

Rivaroxaban plutôt qu’une HBPM après chirurgie orthopédique élective majeure ?

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 1 pages 4 - 5


Cette étude montre la non infériorité d’un traitement anticoagulant oral, le rivaroxaban, versus énoxaparine en prévention des thromboembolies post prothèse totale de genou élective. Une supériorité du rivaroxaban est également avancée par les auteurs mais leur analyse en intention de traiter est particulière et ne concerne pas toute la population d’étude. Un bénéfice au niveau de la prévention des TVP symptomatiques reste à confirmer de manière plus solide.

Le fondaparinux dans la prévention de la thrombo-embolie post chirurgie de la hanche

Chevalier P.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 4 pages 58 - 60


En prévention de la maladie thromboembolique, le fondaparinux ne montre aucun avantage clinique par rapport à l’énoxaparine dans la chirurgie élective de la hanche, contrairement à ce qui a été prouvé pour la chirurgie élective majeure du genou. Aucune autre indication n’est validée, à l’heure actuelle, en prévention pour le fondaparinux.