Resultats par mot-clé : 'soins de fin de vie'


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Cette étude qualitative exploratoire révèle que, pour les patients atteints de cancer avancé avec une durée de survie estimée à moins de trois mois, la préservation de la normalité à domicile dépend de leur bien-être physique, du soutien des aidants et d’une communication compatissante avec les professionnels de santé, essentielle pour maintenir leur autonomie et aborder les défis liés à la qualité de vie. Toutefois, les limites méthodologiques de cette étude limitent la portée des conclusions, ne rendant pas possible une interprétation valable des résultats et leur généralisation à des contextes similaires. Ainsi, bien que les impressions recueillies puissent être pertinentes à titre exploratoire, ils ne permettent pas une compréhension approfondie des nuances ou une identification fiable de toutes les thématiques émergentes possibles.

Cette étude qualitative canadienne, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, confirme les problèmes que connaissent des personnes en bonne santé âgées en moyenne de 66 ans concernant l’instauration d’un dialogue sur la planification anticipée des soins en médecine générale. Les patients se sentent souvent trop jeunes, ne sont pas (encore) prêts émotionnellement et ne voient pas ce point comme une priorité. Néanmoins, il semble que le médecin généraliste soit censé entamer une discussion sur la planification anticipée des soins et prévoir suffisamment de temps à y consacrer. Les médecins généralistes devraient également tenir compte du souci d’éviter que la planification anticipée des soins n’entraîne des tensions au sein de la famille.

Cette étude d’observation, pour partie transversale et pour partie qualitative, montre que les patients souhaitent parler de leur fin de vie avec leur médecin généraliste, mais que les patients et les médecins généralistes citent souvent des thèmes différents comme pouvant être pertinents pour débuter un entretien sur la fin de vie.

Cette étude montre que même si les patients ont exprimé leurs souhaits concernant leur fin de vie, il n'en est pas tenu compte lors d'une hospitalisation urgente, principalement en raison de l'absence de documents. Les médecins généralistes ont un rôle important à jouer dans le respect des souhaits des patients. Pour remplir ce rôle, le médecin de famille peut demander à connaître les souhaits, les inquiétudes et les idées du patient concernant la fin de vie, les consigner dans un document clair, de préférence standardisé, et les communiquer aux autres prestataires de soins en cas de transfert ou d’admission dans un établissement. Les instances publiques, elles aussi, peuvent exercer un rôle en informant la population de l’existence et de l’importance de la planification anticipée des soins.

Quels sont les facteurs influençant la qualité de la fin de vie ?

Vermandere M.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 6 pages 73 - 74


Cette étude de cohorte permet de conclure que la qualité de vie des patients atteints d’un cancer en phase terminale sera améliorée surtout si ces patients peuvent être soignés à domicile sans thérapie invasive, s’il existe une bonne relation de soins avec le médecin traitant, si les patients peuvent mourir à domicile et en cas de rencontre des besoins spirituels du patient.

Soins de fin de vie : besoin de preuves aussi ?

Chevalier P. , Soenen K. , Sturtewagen J.P. , Van Halewyn M.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 10 pages 145 - 145