Resultats par mot-clé : 'lombalgie chronique'


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Cette méta-analyse en réseau montre que pour les patients souffrant de lombalgies chroniques non spécifiques, les interventions psychologiques combinées à la kinésithérapie sont plus efficaces que la kinésithérapie seule. Les programmes de formation à la douleur et les thérapies (cognitivo-) comportementales montrent les résultats les plus durables (au moins jusqu’à 12 mois post intervention) sur le fonctionnement physique et l’intensité de la douleur. Même si les données manquent quant à la compliance des patients par rapport à ce type d’intervention, en pratique l’accessibilité et la standardisation de ces thérapies en combinaison avec la kinésithérapie devrait être encouragée pour tous les patients lombalgiques à risque de chronicisation. Cette synthèse méthodique a cependant inclus quasi en totalité des essais avec des limites méthodologiques jugées préoccupantes. Cette méta-analyse en réseau n’échappe pas aux limites liées à sa conception.

Cette synthèse méthodique Cochrane, dont la qualité méthodologique est bonne, montre, sur la base d’études randomisées contrôlées très hétérogènes sur le plan clinique, que les manipulations du rachis donnent des résultats semblables en ce qui concerne la diminution de la douleur et les capacités fonctionnelles aux autres traitements recommandés chez les patients souffrant de lombalgies chroniques. Par comparaison avec les traitements non recommandés les manipulations du rachis, seules ou en traitement adjuvant, semblent donner, à court terme, un score significativement meilleur en ce qui concerne la réduction de la douleur et les capacités fonctionnelles, mais la diminution de la douleur n'était pas cliniquement pertinente et l'amélioration des capacités fonctionnelles était limitée.

Yoga ou stretching pour les lombalgies chroniques ?

Chevalier P.

Minerva 28 04 2012


Cette petite étude montre que des séances spécifiques de yoga ou de stretching peuvent être utiles pour diminuer les limites imposées par les lombalgies dans les activités de la vie quotidienne et pour diminuer le recours à des médicaments, sur 26 semaines de suivi.

Cette RCT ne montre pas de plus-value ni à 3 mois ni à 1 an en termes de douleur ressentie (critère primaire) par des patients adultes avec lombalgies chroniques mécaniques pour un des 3 programmes de prise en charge thérapeutiques proposés sur une durée de 3 mois (exercices supervisés par un kinésithérapeute et individualisés, manipulations vertébrales, exercices à domicile).

Des antidépresseurs pour soulager les patients avec lombalgies non spécifiques ?

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 7 pages 100 - 101


Cette méta-analyse, au contraire de précédentes, ne montre pas de preuves de l’intérêt d’un traitement par médicament antidépresseur chez des adultes présentant des lombalgies non spécifiques (sans cause établie) en forte majorité chroniques. Les effets indésirables potentiels de ces antidépresseurs sont mal évalués dans des études incluant un faible nombre de patients. Aucune conclusion n’est possible pour des patients présentant des lombalgies chroniques et une dépression majeure.

Education individuelle des patients lombalgiques

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 7 pages 102 - 103


Cette synthèse méthodique ne montre que peu de plus-value d’interventions éducatives pour des patients lombalgiques : un bénéfice pertinent n’est montré que pour des interventions intenses (dans la durée) en dehors du cadre de la médecine générale et pour des lombalgies aiguës et subaiguës. Sa méthodologie ne permet pas de tirer de conclusions valides pour la pratique et ne peut remettre les guidelines actuels en doute.

AINS pour les lombalgies

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 5 pages 72 - 73


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre, chez des patients souffrant de lombalgies aiguës ou chroniques, l’efficacité des AINS versus placebo. Cette efficacité est cependant de faible ampleur, non observée en cas de présence d’une sciatique, non supérieure à celle d’autres médicaments calmant la douleur et mal évaluée versus traitements non médicamenteux. Le risque d’effets indésirables des AINS doit être mis en balance avec ce bénéfice limité.

Opioïdes et lombalgies chroniques : efficacité et sécurité

Chevalier P. , Le Polain B.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 7 pages 98 - 99


Cette méta-analyse conclut à une efficacité probable (statistiquement non significative), à court terme, des opioïdes dans le traitement des lombalgies chroniques mais à une absence de preuve de bénéfice à long terme, avec des usages inadéquats ou aberrants fréquents. Elle montre que les études ont en majorité des protocoles inappropriés. Le clinicien gardera ces éléments en mémoire au moment d’une éventuelle prescription d’opioïdes, au coût variable, avec risque d’addiction, dans le cadre d’une prise en charge structurée et multidisciplinaire des lombalgies chroniques.

Cette étude montre une efficacité semblable d’un programme d’exercices intensifs associé à un accompagnement psychologique par rapport à une arthrodèse vertébrale chez certains patients lombalgiques chroniques. La population d’étude est cependant mal caractérisée, ce qui ne permet pas de déterminer, au vu des résultats de cette étude, quels patients pourraient bénéficier d’une intervention chirurgicale.

Exercices physiques et manipulations pour les lombalgies

Vermeire E.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 4 pages 52 - 54


Cette étude chez des personnes âgées de 18 à 65 ans présentant des lombalgies sans irradiation radiculaire et sans pathologie sous-jacente montre l’absence d’une différence cliniquement pertinente dans l’amélioration des lombalgies après douze mois, que ce soit par des «best care», des exercices thérapeutiques ou des manipulations vertébrales.

Acupuncture pour les lombalgies

Aertgeerts B.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 4 pages 54 - 55


Cette méta-analyse conclut que l’acupuncture est plus efficace, à court terme (<6 semaines) qu’un traitement placebo ou qu’une absence de traitement sur la douleur ressentie par des patients présentant des lombalgies chroniques (plus de trois mois de durée). Aucune efficacité n’est montrée sur les capacités fonctionnelles. L’acupuncture n’est pas plus efficace que les autres traitements actifs (médicaments, massages, manipulation vertébrale ou TENS) ni à court terme ni à long terme.

Fermeté du matelas et lombalgies chroniques

Thibaut K.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 2 pages 22 - 23


Cette étude montre que, chez des patients présentant des lombalgies chroniques non spécifiques, l’utilisation d’un matelas avec un degré de fermeté moyen, par rapport à l’utilisation de matelas avec un degré de fermeté élevé, permet d’obtenir une amélioration significative de la douleur (en coucher uniquement) et de l’incapacité physique. L’efficacité de ce type de matelas n’est cependant pas évaluée par rapport à ni en complément d’autres interventions à efficacité démontrée.