Resultats par mot-clé : 'névralgie post-herpétique'


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Cette synthèse méthodique de la Cochrane Collaboration, de bonne qualité méthodologique, montre que la gabapentine à la dose quotidienne d’au moins 1200 mg/jour peut soulager quelques patients supplémentaires versus placebo souffrant de douleur neuropathique chronique (principalement post herpétique ou diabétique) mais au prix d’effets indésirables pouvant mener à l’arrêt du traitement. Pour les autres types de douleurs neuropathiques, les preuves manquent. Il reste nécessaire de bien informer le patient et d’intégrer ce traitement dans une prise en charge plus globale.

Cette RCT, qui évalue l’intérêt d’un nouveau vaccin contre le zona dans une population âgée d’au moins 70 ans, montre des résultats favorables en termes de prévention du zona et d’une neuropathie post-herpétique (dont l’incidence est globalement très très faible). Nous ne disposons toujours pas de résultats au-delà de 4 ans de suivi ni chez les personnes immunodéprimées.

Cette synthèse méthodique de la Cochrane Collaboration n’a trouvé que des preuves de faible qualité concernant l’efficacité de l’amitriptyline versus placebo pour le traitement de la douleur neuropathique. La place de l’amitriptyline parmi les autres traitements actifs dans cette indication n’est pas claire.

Traitement antiviral en prévention de la névralgie post-herpétique ?

De Deken L.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 10 pages 127 - 128


Cette synthèse méthodique avec méta-analyses, menée correctement d’un point de vue méthodologique, n’a pas montré d’effet statistiquement significatif de l’aciclovir versus placebo dans la prévention de la névralgie post-herpétique après un zona. L’effet des autres traitements antiviraux n’a pas encore été suffisamment étudié pour pouvoir se prononcer.

Douleur neuropathique : un patch de capsaïcine à forte concentration ?

Devulder J.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 6 pages 73 - 74


Cette méta-analyse montre que l’application d’un patch de capsaïcine à concentration élevée (8 %) sur la zone cutanée douloureuse chez les patients présentant une névralgie post-herpétique ou associée au VIH apporte un meilleur soulagement de la douleur qu’un patch de capsaïcine à faible concentration (0,04 %) et s’accompagne d’une légère augmentation des effets indésirables mineurs (comme irritation de la peau). Cette étude ne nous permet pas de situer ce traitement par rapport à d’autres traitements locaux, ni par rapport à des traitements oraux.

Utilité du vaccin contre le zona chez les personnes âgées ?

Chevalier P.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 5 pages 56 - 57


Cette fausse méta-analyse, basée en fait presque exclusivement sur les résultats d’une seule étude, confirme, sans surprise, les résultats proposés par les auteurs de cette RCT, résultats peu convaincants pour le praticien et n’apportant pas de réponse pour les situations particulières dans lesquelles un zona devrait être prévenu.