Resultats par mot-clé : 'anticholinergique'


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Que penser de la desmopressine comme traitement de la nycturie chez l’homme ?

Vanneste M.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 2 pages 18 - 23


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre que la desmopressine, versus placebo à moyen terme, mais pas à court terme, réduit le nombre de mictions nocturnes sans augmentation des effets indésirables chez les hommes atteints de nycturie. La qualité de la preuve est toutefois faible à très faible, et on ignore quelle est la pertinence clinique de l’effet.

Tiotropium pour traiter l’asthme ?

Chevalier P.

Minerva 15 09 2015


Cette méta-analyse montrerait donc un intérêt, versus placebo, de l’ajout de tiotropium à un CSI à dose moyenne en cas d’asthme modéré, pas de supériorité versus LABA dans les mêmes conditions. En cas d’asthme sévère, le seul bénéfice cliniquement pertinent, versus placebo, de l’ajout de tiotropium à une association LABA + CSI serait une diminution du nombre de patients avec au moins une crise. L’incertitude sur la fiabilité des résultats présentés (durées d’études souvent trop courtes pour une affection chronique, études pour la moitié non publiées, conflits d’intérêts des auteurs) ne permet pas de tirer des conclusions fiables.

Cette méta-analyse de bonne qualité montre l’intérêt (efficacité supérieure et meilleure tolérance) de l’administration d’une association d’un anticholinergique (ipratropium) à un bêta2-mimétique à courte durée d’action (salbutamol) en cas de crise d’asthme chez des enfants âgés de 18 mois à 18 ans, association généralement administrée en 3 doses de 250 µg ou 2 doses de 500 µg d’ipratropium, en inhalation sur 30 à 90 minutes.

Cette étude d’observation ne montre pas de plus-value du tiotropium versus ipratropium pour prévenir une réhospitalisation pour BPCO après une première hospitalisation index pour BPCO ; elle ne permet pas de préciser une variation en fonction de la sévérité de la BPCO.

Intérêt (relatif) de l’aclidinium en cas de BPCO ?

Chevalier P. , Van Meerhaeghe A.

Minerva 2013 Vol 12 numéro 3 pages 32 - 33


Les données publiées concernant le bromure d’aclidinium dans le traitement de la BPCO se limitent à apporter des preuves d’une efficacité sur des critères spirométriques, à court terme, et pour les plus fortes doses (2 x 400 μg/j), sans preuve d’un intérêt sur la prévention des exacerbations modérées et sévères (nécessitant une hospitalisation).

Tiotropium pour la BPCO

Chevalier P.

Minerva 28 03 2011


Cette méta-analyse confirme l’efficacité du tiotropium dans le traitement de la BPCO (stade GOLD III, VEMS < 50%) en termes d’exacerbations et d’hospitalisations, efficacité cependant limitée et fort onéreuse (en Belgique).

Tiotropium pour l’asthme aussi ?

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 11 pages 126 - 127


Cette étude de courte durée et sur un nombre faible de patients adultes asthmatiques montre que l’ajout du tiotropium à un CSI à faible dose en cas d’asthme mal contrôlé est supérieur au doublement de la dose de CSI et non inférieur à l’ajout de salmétérol. Les limites de cette étude demandent confirmation de ses résultats.

Poly ou monothérapie inhalée pour la BPCO

Chevalier P.

Minerva 27 09 2010


Cette nouvelle synthèse de la littérature montre un bénéfice d’une trithérapie LABA + CSI + tiotropium versus tiotropium pour certains critères de jugement ; pour le nombre d'exacerbations en général, aucune conclusion n'est possible. Le choix entre une monothérapie initiale par CSI, LABA ou tiotropium proposé par les guidelines pour traiter une BPCO modérée à sévère n’est pas remis en question par cette étude.

BPCO : insécurité vasculaire de l’ipratropium

Chevalier P.

Minerva 27 05 2010


Cette étude prospective de cohorte confirme un risque accru d’incidence d’événement cardiovasculaire dans des études d’observation (avec leurs limites) lors de l’utilisation récente prolongée d’ipratropium.

Sécurité cardiovasculaire du tiotropium

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 5 pages 60 - 61


Cette méta-analyse sur données individuelles des patients atteints de BPCO inclus dans les RCTs de la firme fabriquant le tiotropium, montre que ce médicament n’augmente pas le risque de décès global et pourrait réduire la survenue d’événements cardiovasculaires.

BPCO : quel traitement inhalé ?

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 8 pages 115 - 115


Cette méta-analyse sur recherche en réseau confirme l'absence de preuve d'une différence, en termes de prévention des exacerbations, des différents traitements inhalés et de leurs associations, sauf, peut-être, en cas de VEMS < ou = 40%.

Tiotropium et évolution du VEMs dans la BPCO

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 3 pages 26 - 27


Cette étude qui évalue l’efficacité du tiotropium chez des patients présentant une BPCO modérée à très sévère durant 4 ans, ne montre pas, versus placebo, de bénéfice statistiquement significatif pour l’évolution du VEMs ni pour le nombre de patients ayant au moins une exacerbation. Pour la qualité de vie, le bénéfice observé n’atteint pas le seuil de pertinence clinique.

Incontinence urinaire chez la femme : traitements non chirurgicaux

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 8 pages 118 - 119


Cette synthèse de la littérature montre l’intérêt de la pratique d’exercices du plancher pelvien et vésicaux dans la récupération et le maintien d’une continence urinaire chez la femme. Certains médicaments peuvent également contribuer à diminuer le nombre d’épisodes d’incontinence mais leur bénéfice clinique reste à évaluer individuellement en fonction d’effets indésirables éventuels. Les études apportent trop peu d’arguments pour faire des recommandations générales, surtout pour l’association de traitements. Le choix doit être fait avec la patiente.

Médicaments inhalés pour le traitement de la BPCO stable

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 3 pages 34 - 35


Cette synthèse méthodique confirme les preuves disponibles sur lesquelles sont basés les guides de pratique actuels qui recommandent l’utilisation de corticostéroïdes inhalés, de ß2-mimétiques à longue durée d’action ou de tiotropium dans certains stades de BPCO stable. Elle montre cependant que les preuves d’un bénéfice se limitent aux patients symptomatiques (dyspnée, exacerbations fréquentes) et avec un VEMS au moins inférieur à 60% (généralement en-dessous de 50%). La littérature ne montre pas de différence de bénéfice entre tiotropium, ß2-mimétiques à longue durée d’action ou corticostéroïdes inhalés qui peuvent, dans cette indication, être utilisés séparément. L’association de ces médicaments montre une plus-value faible ou inexistante comparée à une monothérapie.

BPCO : réhabilitation respiratoire et administration de suppléments d’oxygène

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 3 pages 48 - 48


Un bénéfice prouvé d’une oxygénothérapie d’au moins 15 heures par jour n’est montré qu’en cas de BPCO avec insuffisance respiratoire sévère. Une réhabilitation respiratoire améliore l’état de santé respiratoire et diminue la dyspnée sans augmenter le périmètre de marche ni apporter de preuve d’un bénéfice sur les complications de la BPCO.

Bronchodilatateurs: les anticholinergiques en premier choix dans la BPCO?

Chevalier P. , Sturtewagen J.P.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 4 pages 52 - 54


Les auteurs de cette méta-analyse recommandent d’opter, en première intention, pour un traitement bronchodilatateur par anticholinergique chez les patients atteints de BPCO, pour des raisons d’efficacité et de sécurité. L’efficacité des anticholinergiques et des &#946;2-mimétiques n’est pas évaluée sur l’ensemble des symptômes cliniques. Pour la prévention d’exacerbations sévères (abandon de traitement, hospitalisation), les anticholinergiques montrent un avantage. D’autres études montrent un bénéfice relatif limité d’un anticholinergique à longue durée d’action, qu’il faut mettre en balance avec un prix beaucoup plus élevé. Les données concernant la mortalité respiratoire ne présentent pas la fiabilité nécessaire dans cette méta-analyse. La sécurité d’un usage à long terme des &#946;2-mimétiques à longue durée d’action reste à préciser.

Les anticholinergiques dans le traitement de l'instabilité vésicale

Lagro-Janssen T.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 6 pages 93 - 95


Cette méta-analyse ne montre que peu de pertinence clinique pour l’utilisation des anticholinergiques dans le traitement des vessies instables. Aucun effet à long terme n’est démontré. Le training vésical n'est pas plus efficace, mais ne présente aucun effet indésirable. Le NHG-Standaard recommande de commencer, avec l'accord du patient, par un training vésical, et, éventuellement, d'y associer un anticholinergique dans un deuxième temps. L’efficacité de ce traitement combiné doit cependant encore être démontrée.