Resultats par mot-clé : 'toltérodine'


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Cette RCT ouverte, multicentrique, randomisée avec un ratio de 1 :1 :1 , contrôlée versus référence et entre les groupes eux-mêmes, en 2 phases, présente quelques limites méthodologiques rendant l’interprétation des résultats délicate. Les résultats montrent que chez des hommes de plus de 40 ans souffrant de vessie hyperactive, la combinaison de la thérapie comportementale et médicamenteuse permet une meilleure amélioration des symptômes de vessie hyperactive comparée à la thérapie médicamenteuse seule mais pas d’amélioration versus la thérapie comportementale seule.

Cette méta-analyse montre une efficacité comparative de différents antispasmodiques urinaires indiqués dans la vessie instable en cas d’incontinence urinaire non neurologique, mais cette efficacité est d’ampleur d’effet faible (continence urinaire acquise pour 1 personne sur 5), sans donnée d’efficacité et de sécurité à long terme.

Les exercices du plancher pelvien, éventuellement associés à un biofeedback, restent le premier choix pour le traitement de l’incontinence à l’effort chez la femme ; une évaluation coût-efficacité reste difficile.

Traitement comportemental et incontinence par impériosité

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 3 pages 32 - 34


Cette étude, en protocole ouvert, concerne des femmes de 56-58 ans d’âge moyen, présentant une incontinence mixte (avec prépondérance d’incontinence liée à une instabilité vésicale). Elle présente de nombreuses limites méthodologiques. Elle ne montre pas l’intérêt d’associer un traitement comportemental (exercices du plancher pelvien et vésicaux avec modifications des habitudes de miction et d’ingestion de liquides) avec un médicament (toltérodine) pour maintenir, après l’arrêt du traitement médicamenteux, le bénéfice initialement observé.

Incontinence urinaire chez la femme : traitements non chirurgicaux

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 8 pages 118 - 119


Cette synthèse de la littérature montre l’intérêt de la pratique d’exercices du plancher pelvien et vésicaux dans la récupération et le maintien d’une continence urinaire chez la femme. Certains médicaments peuvent également contribuer à diminuer le nombre d’épisodes d’incontinence mais leur bénéfice clinique reste à évaluer individuellement en fonction d’effets indésirables éventuels. Les études apportent trop peu d’arguments pour faire des recommandations générales, surtout pour l’association de traitements. Le choix doit être fait avec la patiente.