Resultats par mot-clé : 'contraception'


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Une étude finlandaise sur registres a évalué le risque de développer un cancer du sein chez des femmes de moins de 50 ans ayant bénéficié, pour ménorragies, d’un dispositif intra-utérin libérant du lévonorgestrel. A l’heure actuelle, ce type de DIU est considéré comme un des meilleurs traitements de cette affection gynécologique. Les résultats de cette étude montrent que l’utilisation de ces DIU est associée à un risque de cancer du sein significativement plus élevé tant pour les formes canalaires (x 1,2) que lobulaires (x 1,33). Bien que la méthodologie se basant sur des banques de mégadonnées ne soit pas idéale, les résultats observés doivent être considérés comme une alerte devant mener à réaliser de nouvelles études. Il convient cependant d’avertir du risque potentiel de cancer du sein les femmes qui se voient proposer ce type de DIU.

Pilule et thromboembolie ?

Peremans L.

Minerva 18 05 2016


Ces 2 nouvelles études cas-témoins sur un échantillon, qui ont utilisé 2 grandes bases de données de cabinets de médecine générale au Royaume-Uni, confirment que le risque de thromboembolie est 3 fois plus élevé chez les femmes qui prennent la pilule que chez celles qui n’en prennent pas. Le risque est significativement plus élevé avec des contraceptifs de troisième génération (désogestrel, gestodène) et la drospirénone qu’avec les contraceptifs de deuxième génération (lévonorgestrel, noréthistérone et norgestimate). Une pilule à base de lévonorgestrel reste donc le premier choix pour débuter une contraception orale.

Cette étude de bonne qualité méthodologique montre que les contraceptifs réversibles de longue durée d’action (LARC) – offerts - permettent d’assurer une meilleure continuité de la contraception que les autres contraceptifs (non-LARC) chez des femmes correctement informées. Malgré leur coût initial élevé, les moyens de contraception de longue durée (DIU et implants) sont financièrement rentables de par leur efficacité et leur continuité élevée chez les adolescentes comme chez les femmes adultes.

Cette étude de cohorte prospective sur 3 ans montre que pour des patientes en surpoids ou obèses ayant opté pour un moyen contraceptif estroprogestatif (contraception orale, patch transdermique ou anneau vaginal) le risque de grossesse n’est pas différent de celui des patientes avec un IMC< 25.

Cette RCT pragmatique de bonne qualité montre que, chez des femmes d’un âge moyen de 42 ans se plaignant de ménorragies, un stérilet au lévonorgestrel est plus efficace que les soins courants en termes de réduction du retentissement de saignements menstruels importants sur la qualité de vie.

Cette étude de cohorte montre que les femmes qui prennent actuellement des contraceptifs oraux courent un risque trois fois plus élevé de TEV avec une pilule à base de lévonorgestrel ainsi qu’un risque six fois plus élevé lorsqu'elles prennent une pilule à base de désogestrel, de gestodène ou de drospirénone, comparé aux femmes qui ne prennent pas de contraceptifs oraux. Une pilule à base de lévonorgestrel comme progestatif reste donc le premier choix lors de l’instauration d’une contraception orale.

Intérêt de la drospirénone et/ou de 24 jours de contraception orale versus 21 ?

Peremans L.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 9 pages 108 - 109


Malgré un avis favorable des auteurs en faveur de la drospiréone, les résultats de cette étude n’apportent pas de preuves suffisantes d’une supériorité d’une association estroprogestative drospirénone/EE durant 24 jours versus progestagènes à demi-vie plus courte et/ou avec schéma en 21 jours.

Stérilet au lévonorgestrel pour les ménorragies

Vandevelde C.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 4 pages 43 - 44


Cette étude confirme l’intérêt de la mise en place d’un dispositif intra-utérin libérant du lévonorgestrel en cas de ménorragies idiopathiques, versus médroxyprogestérone oral mais ce comparateur ne fait plus partie des traitements actuellement recommandés.

Contraception orale pour les kystes ovariens fonctionnels ?

Belche J.L.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 3 pages 30 - 31


Cette synthèse méthodique des RCTs évaluant l’intérêt d’un traitement contraceptif oral pour traiter un kyste fonctionnel de l’ovaire chez une femme en âge de procréer montre la faible qualité méthodologique des trop rares études originales et l’absence de preuve de l’intérêt d’un tel traitement pour une affection à résolution très fréquemment spontanée.

Contraception orale : début immédiat ou différé ?

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 3 pages 48 - 48


Si cette étude confirme que la méthode QS versus début conventionnel de la contraception orale lors des règles suivantes n’occasionne pas plus d’effets indésirables, elle ne peut montrer de différence franche sur la poursuite du traitement contraceptif et ne montre pas de différence quant à la survenue d’une grossesse. Le taux très important d’arrêts de contraception dans les 6 mois et la puissance insuffisante de cette étude rendent cependant ses conclusions peu informatives.

La contraception orale augmente-t-elle le risque de cancer du sein avant la ménopause ?

Peremans L.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 10 pages 152 - 153


Cette méta-analyse d’études cas-contrôles, ainsi qu’une étude cas-contrôles plus récente, suggèrent que l’utilisation d’une contraception orale, surtout à un jeune âge (avant la première grossesse), est liée à un risque accru de cancer du sein avant la ménopause. Une étude de cohorte suivant de jeunes consommatrices de CO et enregistrant la survenue des cancers du sein avant la ménopause est nécessaire dans les meilleurs délais. La contraception orale reste une méthode contraceptive sûre. Il faut prendre le temps d’un bon counselling, avec discussion des avantages comme des inconvénients de son utilisation, lors de sa prescription. Un suivi soigneux des jeunes femmes qui y ont recours en matière de dépistage du cancer du sein est à envisager mais ses modalités ne sont pas (encore) consensuelles.

Contraception d’urgence : plus efficace si une provision de médicaments est délivrée ?

Chevalier P.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 10 pages 154 - 155


Cette méta-analyse ne montre pas de bénéfice de la fourniture d’une provision d’un traitement contraceptif d’urgence versus processus habituel, en termes de prévention des grossesses non désirées. Le manque de puissance des études et les incertitudes sur le bon enregistrement de toutes les données peuvent avoir joué un rôle dans cette absence de différence observée. Le praticien en retiendra l’importance d’un counselling systématique des femmes en âge de procréer sur les possibilités d’une contraception post coïtale, disponible en pharmacie en Belgique sans ordonnance mais intégralement remboursable sur prescription pour les femmes jusqu’à l’âge de 20 ans inclus.

Modèles de saignement après initiation immédiate ou conventionnelle de la pilule

Collette G.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 5 pages 78 - 79


Cette étude montre que l’initiation immédiate d’une contraception orale, quel que soit le moment du cycle, ne provoque pas plus de saignement ou de spotting que l’initiation au début des règles. Elle ne nous aide pas dans le choix d’une méthode de départ en ce qui concerne la sécurité contraceptive.

Contraception d'urgence: mifépristone versus lévonorgestrel

Peremans L.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 10 pages 164 - 165


Cette étude montre que 10 mg de mifépristone, 2 doses de 0,75 mg de lévonorgestrel à 12 heures d’intervalle et 1,5 mg de lévonorgestrel en dose unique, sont aussi efficaces dans la prévention de grossesses non désirées, s’ils sont pris dans les cinq jours après un rapport sexuel non protégé. Il n’y a pas de différences importantes dans la survenue d’effets indésirables. La prise d’une dose de 1,5 mg de lévonorgestrel aussi tôt que possible après le rapport sexuel non protégé, de préférence dans les 72 heures (et maximum dans les 120 heures) peut être conseillée aux femmes qui veulent avoir recours à une contraception d’urgence. Une contraception correcte est nécessaire pour le restant du cycle et par après.