Resultats par mot-clé : 'diazépam'


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Cette méta-analyse en réseau montre que la plupart des traitements évalués sont efficaces dans la prise en charge des troubles paniques, avec une plus grande efficacité pour le diazépam, l’alprazolam, et le clonazépam. Cette méta-analyse est de bonne qualité méthodologique mais est basée sur des études originales présentant des risques de biais incertains ou élevés. De plus, la sélection des participants dans les études incluses rend l’utilisation des résultats dans une population clinique classique incertaine, et le manque d’évaluation des traitements à long terme limite l’implication de ces résultats.

Chez les patients avec une lombalgie aiguë, non traumatique et sans radiculopathie, cette RCT de bonne qualité méthodologique montre que le diazépam associé au naproxène, versus placebo associé au naproxène, n’améliore ni les résultats fonctionnels ni la douleur, ni à 1 semaine, ni à 3 mois.

Céphalées de tension : traitement prophylactique utile ?

Vanwelde C.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 10 pages 123 - 124


Cette synthèse méthodique qui n’apporte aucun résultat chiffré et qui est basée sur l’opinion d’experts, n’apporte pas de preuve de l’intérêt d’un traitement médicamenteux préventif des céphalées de tension chroniques chez l’adulte.

Antidépresseurs et céphalées chroniques

Chevalier P. , Vanwelde C.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 8 pages 93 - 94


Cette méta-analyse de bonne qualité repose sur de petites études originales de (très) faible qualité méthodologique et fort hétérogènes ; les conclusions sont donc d’un très faible niveau de preuve. Elle montre une plus grande efficacité des antidépresseurs tricycliques dans le traitement prophylactique des migraines et des céphalées de tension versus placebo et versus ISRS (preuves très faibles). Pour les comparaisons versus d’autres traitements non médicamenteux, les données sont insuffisantes pour pouvoir conclure.

Comme pour l’administration orale de midazolam, son administration intranasale (dispositif de nébulisation non disponible actuellement en Belgique) est peut-être intéressante versus diazépam intrarectal en cas de crise épileptique se prolongeant plus de 5 minutes (efficacité semblable mais satisfaction plus grande des parents pour une administration intranasale) chez un enfant mais l’évaluation (efficacité et sécurité) est encore insuffisante.

Midazolam buccal versus diazépam rectal pour traiter les convulsions chez les enfants

De Jaeger A. , Poelman T.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 1 pages 15 - 16


Cette étude montre qu’une administration de midazolam « buccal » dans un service d’urgence est une alternative efficace et sûre par rapport à celle de diazépam rectal, pour une crise tonico-clonique persistante chez un enfant. Des insuffisances méthodologiques peuvent certes influencer ces résultats. De plus, les enfants inclus ne sont pas représentatifs d’une population de première ligne (la médiane de durée des convulsions est de 30 à 40 minutes et un tiers des enfants a déjà été traité par diazépam intrarectal en dehors de l’hôpital). Les données concernant la sécurité sont encore insuffisantes. De plus grandes études réalisées en dehors de l’hôpital sont nécessaires pour déterminer la place de l’administration du midazolam « buccal » dans le traitement de l’état de mal épileptique en première ligne de soins.