Resultats par mot-clé : 'papillomavirus humain'


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Cette étude de cohorte, randomisée, de bonne qualité méthodologique, conclut que dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus, le test HPV en triage, combiné ou non à la cytologie, autorise un allongement au-delà de 5 ans de l’intervalle de dépistage chez les patientes de ≥ 40 ans HPV négatives. Après un virage HPV, ce délai ne peut pas excéder 5 ans.

Ces deux sous-analyses de données de l’étude PATRICIA confirment un intérêt d’une vaccination anti-HPV jusqu’à 4 ans après la vaccination, en termes de prévention de lésions cervicales CIN 2 et CIN 3 surtout chez les femmes préalablement non infectées par le HPV et pour les souches vaccinales. Le suivi reste trop court pour pouvoir évaluer l’impact complet d’une vaccination généralisée sur l’incidence de cancer du col ; le rapport coût/efficacité en Belgique n’est également pas connu.

Dépistage du cancer du col : recherche du HPV plus efficace que la cytologie conventionnelle ?

Baay M. , Verhoeven V.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 2 pages 21 - 22


Cette étude montre qu’une recherche du HPV permet un dépistage plus précoce du cancer du col qu’une cytologie classique. Le bénéfice est cependant faible en chiffres absolus et ce gain est acquis au prix d’un triplement du nombre de colposcopies.

Intégrer un test HPV dans le dépistage du cancer du col ?

Baay M. , Verhoeven V.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 7 pages 108 - 109


Cette étude, réalisée chez des femmes âgées de plus de 30 ans, conclut que l’introduction d’une détection de l’Human Papillomavirus (HPV) lors du dépistage systématique du cancer du col utérin permet, en cas de cytologie normale et de test HPV négatif, d’allonger le délai pour le contrôle suivant (5 ans aux Pays-Bas). Il s’agit cependant de résultats préliminaires. En Belgique, l’intervalle entre les dépistages est fixé à 3 ans et un test HPV n’est actuellement recommandé qu’en cas de lésions histologiques ASCUS (atypical squamous cells of undetermined significance). Ces recommandations restent valides en l’absence d’études apportant des preuves de l’intérêt d’un dépistage systématique de l’HPV.

Dépistage du cancer du col: étalement fin, test HPV ou PAP?

Smeets F.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 5 pages 73 - 75


Cette étude montre que le dépistage du cancer du col au moyen d’un étalement en couche mince est moins fiable que s’il est réalisé par un frottis Papanicolaou classique. D’autres études et une méta-analyse arrivent à des résultats différents. Nous manquons de preuve sur les coûts et bénéfices de ce prélèvement en couche mince. La RBP de la WVVH pour le dépistage du cancer du col qui recommande la technique classique de frottis reste donc d’actualité.

L’utilisation optimale de la détection du Papillomavirus dans le dépistage du cancer du col de l’utérus reste à définir dans le contexte des soins de santé en Belgique. Au vu de ces études réalisées à l’étranger, les stratégies les plus prometteuses sont celles associant un prélèvement en phase liquide avec étalement mono-couche et détection virale HPV avec prélèvement lors d’une visite unique selon différentes modalités de réalisation (pour toutes les patientes d’office ou test HPV conditionnel au résultat cytologique) pour une population ciblée avec une fréquence de dépistage de 2 ans jusqu’à 75 ans. La réalisation d’office d’un test de détection HPV chez les femmes de moins de 30 ans reste sujette à discussion étant donné le taux élevé d’infection régressant spontanément dans cette tranche d’âge.