Resultats par mot-clé : 'oxygène'


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Les résultats de cette RCT montrent que l’oxygénothérapie à long terme ne doit pas être prescrite systématiquement chez les patients BPCO en état stable présentant une hypoxémie modérée au repos ou la nuit et durant l’exercice si la désaturation n’était présente qu’à l’effort. Elle n’allonge ni la survie ni le moment de la première hospitalisation quelles qu’en soient les causes.

Utilité d’une oxygénothérapie palliative en cas de dyspnée

Clement P.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 8 pages 99 - 100


Cette étude montre l’absence d’une supériorité d’une oxygénothérapie versus administration d’air ambiant (tous deux administrés via un concentrateur soit actif dans le premier cas soit inactif dans le second, et canule nasale) pour le traitement de la dyspnée chez des patients en phase terminale palliative avec saturation suffisante en oxygène. Les deux procédés améliorent légèrement la dyspnée et la qualité de vie.

Oxygène pour les algies vasculaires de la face

Belche J.L.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 10 pages 114 - 115


Cette étude en permutation montre l’intérêt de l’administration d’O2 à haut débit dans le traitement précoce d’une crise d’algie vasculaire de la face. Son intérêt relatif par rapport à d’autres traitements (triptans) n’est pas évalué.

Médicaments inhalés pour le traitement de la BPCO stable

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 3 pages 34 - 35


Cette synthèse méthodique confirme les preuves disponibles sur lesquelles sont basés les guides de pratique actuels qui recommandent l’utilisation de corticostéroïdes inhalés, de ß2-mimétiques à longue durée d’action ou de tiotropium dans certains stades de BPCO stable. Elle montre cependant que les preuves d’un bénéfice se limitent aux patients symptomatiques (dyspnée, exacerbations fréquentes) et avec un VEMS au moins inférieur à 60% (généralement en-dessous de 50%). La littérature ne montre pas de différence de bénéfice entre tiotropium, ß2-mimétiques à longue durée d’action ou corticostéroïdes inhalés qui peuvent, dans cette indication, être utilisés séparément. L’association de ces médicaments montre une plus-value faible ou inexistante comparée à une monothérapie.

BPCO : réhabilitation respiratoire et administration de suppléments d’oxygène

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 3 pages 48 - 48


Un bénéfice prouvé d’une oxygénothérapie d’au moins 15 heures par jour n’est montré qu’en cas de BPCO avec insuffisance respiratoire sévère. Une réhabilitation respiratoire améliore l’état de santé respiratoire et diminue la dyspnée sans augmenter le périmètre de marche ni apporter de preuve d’un bénéfice sur les complications de la BPCO.