Resultats par mot-clé : 'risédronate'


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Cette étude de cohorte rétrospective reprenant des données d’une large cohorte n’a pas mis en évidence de différences significatives dans le risque de fracture de hanche que les femmes aient pris un traitement par bisphosphonates durant 5 ans ou poursuivi le traitement pendant 2 ou 5 années supplémentaires. Les résultats étaient mitigés selon l'utilisation d'une période de grâce de 6 mois, celle-ci ayant permis d’augmenter le nombre d’événements à analyser. Bien que les résultats suggèrent que l'interruption du traitement par bisphosphonates après environ 2 années de traitement supplémentaires puisse être associée à un risque inférieur de fracture de la hanche, le petit groupe de femmes exposé à un traitement de plus longue durée a montré a contrario un risque majoré.

Cette synthèse méthodique, avec comparaisons indirectes, évaluant l’efficacité de différents médicaments en termes de prévention des fractures chez la femme ménopausée ne permet pas de conclusion fiable quant à une différence pour l’ampleur de leur effet, en raison de limites méthodologiques.

Ostéoporose chez la femme : bisphosphonates oraux et risque de FA

Michiels B.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 7 pages 88 - 88


Cette étude d’observation confirme un risque accru de survenue d’une FA ou d’un flutter auriculaire sous alendronate en traitement de l’ostéoporose post-ménopausique. Nous maintenons notre précédent avis : en cas d’augmentation de risque de FA, la prudence s’impose avec les bisphosphonates, particulièrement avec l’alendronate.

Cette synthèse méthodique, avec des sommations réduites à quelques résultats, présente des limites méthodologiques importantes. De bonnes preuves d’une plus-value bénéfices/risques ne sont disponibles que pour la prévention des fractures chez les femmes ostéoporotiques à haut risque de fractures, avec de l’alendronate ou du risédronate en plus d’un traitement par calcium et vitamine D. Les comparaisons entre différents médicaments sont insuffisantes. Pour des groupes à risque spécifiques, comme les patients présentant une ostéoporose cortico-induite ou les hommes ostéoporotiques, les preuves sont limitées.