Resultats par mot-clé : 'triméthoprime'


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Cette étude randomisée, en double aveugle, de non infériorité, montre que pour la prévention des infections récidivantes des voies urinaires chez les femmes ménopausées, une non infériorité entre le traitement par l’association TMP-SMX et le traitement par deux souches de lactobacilles, qui ne sont pas enregistrées en Belgique, n’est pas observée. Elle montre également que le nombre d’infections compliquées et que la résistance aux différents antibiotiques étaient nettement plus élevés dans le groupe sous antibiotique.

Jus de canneberges en prévention des infections urinaires récidivantes ?

Christiaens T. , Heytens S.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 1 pages 10 - 11


Cette étude montre qu’un traitement prophylactique avec du CO-TMX est plus efficace que des extraits de canneberge en prévention d’infections urinaires chez des femmes non ménopausées avec infections urinaires récidivantes.

Cette méta-analyse ne montre pas de bénéfice franc d’une antibiothérapie prophylactique prolongée en prévention des récidives d’infection urinaire chez un enfant. Suivant des données individuelles des principales études, aucun bénéfice n’est prouvé, qu’un reflux vésico-urétéral soit présent ou non, avec données insuffisantes en cas de reflux de grade V.

Infections urinaires chez la femme : cinq options thérapeutiques

Christiaens T. , Heytens S.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 11 pages 132 - 133


Cette étude montre que chez des femmes avec suspicion d’une infection des voies urinaires, une prescription différée d’antibiotique ou une prescription immédiate d’un antibiotique en fonction d’un algorithme clinique, d’un test avec tigelle ou d’une culture n’ont pas de moins-value sur la sévérité et la durée des symptômes après 4 jours que la prescription immédiate d’un antibiotique. Une prescription différée d’antibiotique, précédée ou non d’un test à la tigelle, contribue à diminuer la prise d’antibiotiques.

Co-trimoxazole en prophylaxie d’infections urinaires chez l’enfant prédisposé

Godefroid N.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 7 pages 78 - 79


Cette étude montre l’intérêt (modeste), en termes de prévention d’une récidive, d’un traitement prophylactique par sulfaméthoxazole-triméthoprime durant 12 mois chez des enfants ayant fait une infection urinaire symptomatique. Par manque de puissance, elle ne peut montrer un effet sur la progression des séquelles parenchymateuses ni montrer une différence significative entre les différents sous-groupes de l’effet clinique.

Efficacité d’une antibioprophylaxie en cas de reflux vésicourétéral ?

Godefroid N.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 7 pages 98 - 99


Cette petite étude, comme d’autres études, ne montre pas l’intérêt d’une antibioprophylaxie chez des enfants âgés de 1 jour à 30 mois, présentant un reflux vésicourétéral de grade II à IV et ayant présenté un seul épisode de pyélonéphrite. Le risque de cicatrice parenchymateuse rénale paraît moindre que précédemment annoncé. D’autres recherches sont nécessaires avant de pouvoir conclure, surtout pour les grades III ou supérieurs.

Moins d’antibiotiques, moins de résistances

Belche J.L. , Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 5 pages 68 - 69


Cette étude montre qu’une réduction de prescription d’antibiotiques à l’échelle d’une pratique de médecine générale diminue les résistances observées pour les E. coli et autres coliformes urinaires dans la population concernée par cette pratique. Un bénéfice d’une réduction de prescription d’antibiotiques, pour toute indication, au niveau d’une large population (un pays) peut donc être également observé à un niveau très localisé. Etant donné les conséquences défavorables de l’émergence de germes résistants également en première ligne de soins, cette observation doit encourager encore plus le médecin généraliste à une prescription raisonnée d’antibiotiques.

Plaintes de cystite et tigelle négative: traiter quand même?

Christiaens T. , De Backer D.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 7 pages 109 - 110


Cette étude apporte des arguments pour traiter quand même des femmes présentant une suspicion clinique de cystite mais un test à la tigelle urinaire négatif, par triméthoprime, disponible uniquement sous forme magistrale en Belgique: triméthoprime 300 mg par gélule, une gélule par jour pendant trois jours. La recommandation de bonne pratique «Cystite chez la femme», qui recommande de ne pas (déjà) traiter en cas de résultat négatif à la tigelle, devrait être adaptée. Le pour et le contre peut être discuté avec la patiente.