Resultats par mot-clé : 'fracture'


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Cette revue systématique avec méta-analyse montre qu’il n'existe aucune preuve que le traitement à la vitamine D prévienne les décès toutes causes confondues, les décès cardiovasculaires ou les fractures chez les adultes atteints d'IRC de stade 3 à 5. Un traitement à la vitamine D active pourrait améliorer les troubles du métabolisme minéral osseux, mais l'effet est incertain. La thérapie à la vitamine D réduit la PTH et les phosphatases alcalines sériques chez les patients atteints d'IRC, mais les composés actifs augmentent le risque d'hypercalcémie. Un risque significatif d’hypercalcémie a été mis en évidence. Cette revue systématique avec méta-analyse, avec ses biais et la faiblesse des études contrôlées disponibles, n’apporte pas en fait d’élément probant nouveau en faveur de traitement plus systématique à la vitamine D en cas d’IRC.

Les auteurs concluent que la thromboprophylaxie par aspirine est non inférieure à l’HBPM pour la prévention des événements mortels chez les patients ayant subi un traumatisme orthopédique et est associée à de faibles fréquences de thrombose veineuse profonde, d'embolie pulmonaire et de décès toutes causes confondues à 90 jours. Malgré certaines limitations méthodologiques, les résultats sont cliniquement significatifs et sont en faveur de l’aspirine en cas de traumatisme orthopédique en raison de ses coûts inférieurs et de son administration moins lourde que celle d’injections d’HBPM. Le schéma (durée de la prophylaxie, injection préalable d’une ou deux doses d’HBPM) reste cependant à préciser.

Cette RCT britannique ne montre pas de bénéfice d’un dépistage systématique du risque de fracture ostéoporotique basé sur le score FRAX dans une population de femmes âgées de 70 à 85 ans en termes de prévention des fractures ostéoporotiques de toutes localisations, tout en calculant un bénéfice potentiel en termes de prévention des fractures de hanche (à confirmer).

Cette synthèse méthodique nous permet de conclure que tant l’intervention multifactorielle que les programmes d’exercices ont un effet préventif chez les personnes âgées présentant un risque accru de chute. Les programmes d’exercices montrent le meilleur niveau de preuve. Avec le supplément de vitamine D, aucun effet favorable sur les chutes n’a pu être montré chez les personnes âgées qui ne souffrent pas d’ostéoporose ou d’un déficit en vitamine D.

Cette étude de cohorte montre que l’utilisation d’une faible dose de corticostéroïdes au stade précoce de la polyarthrite rhumatoïde n’est pas associée à une augmentation du critère de jugement composite associant décès, événements cardiovasculaires, infections graves et fractures. Bien qu’une correction ait été appliquée pour tenir compte d’un biais éventuel, ce résultat doit encore être confirmé à l’aide d’une étude randomisée.

Les bisphosphonates comme traitement adjuvant dans le cancer du sein ?

Kruse V. , Denys H. , Cocquyt V.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 6 pages 151 - 154


Cette méta-analyse de RCT provenant d’une seule base de données et méthodologiquement perfectible montre que les bisphosphonates en tant que traitement adjuvant du cancer du sein à un stade précoce sans métastase chez les femmes ménopausées diminuent les métastases osseuses ainsi que la mortalité liée au cancer du sein. La balance bénéfice-risque demeure indéterminée. La recherche doit se poursuivre pour connaître le schéma et la durée de traitement optimaux.

Cette étude prospective sur une population de plus de 3 000 femmes âgées de 40 à 90 ans, sans diagnostic de ni de traitement pour l’ostéoporose, ne montre pas de bénéfice du modèle FRAX (sans DMO) versus autres modèles moins complexes, ou simplement versus l’âge, dans la prédiction du risque de fracture ostéoporotique.

Cette étude rétrospective montre que le recours à des ISRS ou à d’autres antidépresseurs (récents) chez des personnes âgées est associé à plus d’effets indésirables qu’en cas d’emploi des antidépresseurs tricycliques classiques ou apparentés (exception faite de la trazodone qui présente plus d’effets indésirables).

CSI pour la BPCO et fractures

Chevalier P.

Minerva 28 03 2012


Les CSI peuvent apporter une amélioration, entre autres du nombre d’exacerbations, chez des patients avec BPCO, VEMS < 50% et exacerbations répétées. Ils ont cependant, dans une fréquence moindre, des risques d’effets indésirables dont un risque accru de fractures.

Une méta-analyse montre l’efficacité du programme Otago dans la prévention des chutes chez les personnes âgées, avec diminution de la mortalité à 12 mois.

Chez des personnes âgées à risque de chutes portant des verres de correction importante et multifocaux, un remplacement de ces verres par des verres avec correction uniquement pour la vision à distance peut être utile pour prévenir les chutes lors d’activités extérieures si celles-ci sont fréquentes.

Prévention des fractures : vitamine D avec ou sans calcium ?

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 8 pages 92 - 93


Cette méta-analyse de bonne qualité, sur données individuelles, montre l’intérêt de l’administration de calcium et de vitamine D quotidiennement chez des personnes âgées, en prévention des fractures, particulièrement de la fracture de hanche.

Prévention des chutes au domicile pour les personnes âgées

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 6 pages 66 - 67


Cette méta-analyse de très bonne qualité méthodologique confirme l’efficacité de différentes interventions visant à prévenir les chutes chez les personnes âgées au domicile, soit globalement soit pour certaines populations cibles pour certaines interventions.

Analogues de la vitamine D dans l''insuffisance rénale chronique

Verpooten G.A.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 6 pages 78 - 79


Cette méta-analyse souligne que l'usage systématique de stérols et des nouveaux analogues de la vitamine D en cas d'insuffisance rénale chronique n'apporte pas de bénéfice en termes de mortalité et s'accompagne d'un risque majoré d'hypercalcémie.

Cette synthèse méthodique, avec des sommations réduites à quelques résultats, présente des limites méthodologiques importantes. De bonnes preuves d’une plus-value bénéfices/risques ne sont disponibles que pour la prévention des fractures chez les femmes ostéoporotiques à haut risque de fractures, avec de l’alendronate ou du risédronate en plus d’un traitement par calcium et vitamine D. Les comparaisons entre différents médicaments sont insuffisantes. Pour des groupes à risque spécifiques, comme les patients présentant une ostéoporose cortico-induite ou les hommes ostéoporotiques, les preuves sont limitées.

Cette RCT montre un effet favorable de perfusions annuelles d’acide zolédronique chez des personnes âgées post chirurgie pour fracture de hanche. Un suivi rigoureux des patients est indispensable au vu du risque de FA. Une comparaison avec les bisphosphonates oraux reste nécessaire.

Acide zolédronique pour l’ostéoporose post ménopause

Michiels B.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 9 pages 132 - 133


Cette étude montre qu’une administration intraveineuse annuelle de 5 mg d’acide zolédronique durant trois années consécutives chez des femmes en post ménopause présentant une ostéoporose apporte une réduction du risque de fractures, principalement des vertèbres. Les effets indésirables possibles, particulièrement une fibrillation auriculaire, invitent à la plus grande prudence. Il n’est pas possible de préciser pour quels groupes spécifiques de femmes, l’avantage serait significatif. Un rapport coût-efficacité favorable reste à montrer ainsi que la faisabilité de cette administration étant donné qu’une hospitalisation est nécessaire. La prise en charge actuellement recommandée de l’ostéoporose de la femme ménopausée reste d’actualité.

Efficacité de l’alendronate sur la densité minérale osseuse : 10 ans plus tard

Michiels B. , Vermeire E.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 9 pages 130 - 131


Cette étude ne peut montrer une réduction nette du risque de fracture grâce à un traitement par alendronate prolongé pendant plus de cinq ans chez des femmes en postménopause et présentant une ostéoporose. Un traitement au-delà de cinq ans n’augmente pas la densité minérale osseuse mais en ralentit la diminution. Il est urgent de pouvoir disposer d’études permettant de cibler les personnes pouvant bénéficier d’un traitement continu ou discontinu avec l’alendronate.

Les règles d'Ottawa pour le genou

Chevalier P.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 7 pages 118 - 119


Les règles d’Ottawa pour le genou pourraient être utiles pour évaluer la nécessité de pratiquer des radiographies dans le but d’exclure une fracture en cas de traumatisme et donc d'en limiter le recours. Elles possèdent une très bonne sensibilité. Les études de fiabilité de ce test sont cependant encore trop peu nombreuses et des exigences pratiques en limitent l’applicabilité.

Les règles d'Ottawa pour exclure une fracture de la cheville

Chevalier P.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 8 pages 133 - 135


Les règles d’Ottawa pour la cheville sont un test facile et validé en cas de lésion de la cheville ou du moyen pied chez l’adulte et chez l’enfant, pour exclure une fracture. Elles sont plus fiables si le test est pratiqué dans les 48 premières heures.

Préhabilitation et prévention des chutes pour les personnes âgées vulnérables

Chevalier P.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 5 pages 77 - 80


Pour ralentir la progression du déclin fonctionnel des personnes âgées, une intervention d’amélioration de leurs capacités physiques est utile à court et moyen terme. Pour prévenir les chutes, la pratique d’exercices physiques est reconnue efficace dans l’étude analysée. D’autres études ont montré l’utilité d’interventions multidimensionnelles, incluant la suppression de médicaments psychotropes (benzodiazépines entre autres). Toutes ces interventions semblent plus efficaces pour les personnes présentant, au départ, les meilleures capacités physiques.