Resultats par mot-clé : 'artérite périphérique'


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Cette étude randomisée, contrôlée, menée en ouvert, bien conçue sur le plan méthodologique, l’évaluation de l’effet étant effectuée en aveugle, la durée du suivi étant de 7 ans, montre que le régime méditerranéen protège mieux qu’un régime pauvre en lipides contre les événements cardiovasculaires graves chez des patients atteints de coronaropathie stable connue.

Cette étude randomisée, contrôlée, multicentrique, bien conçue, montre qu’un programme d’exercices à domicile d’une durée de 12 mois dans lequel les patients atteints de maladie artérielle périphérique des membres inférieurs marchent à intensité élevée (jusqu’à déclencher des symptômes ischémiques) avec un podomètre et des conseils par téléphone est efficace pour augmenter la distance de marche. On ne sait pas dans quelle mesure cette augmentation de la distance de marche se traduit également par une amélioration subjective des performances de marche et une amélioration de la qualité de vie.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses, de bonne qualité méthodologique, montre que chez des patients présentant une maladie cérébrovasculaire, coronarienne ou artérielle périphérique, la monothérapie par inhibiteur de P2Y12 versus une monothérapie par aspirine est associée à une réduction statistiquement significative mais très limite du risque d'infarctus du myocarde et est associée à un risque comparable d'accident vasculaire cérébral dans le cadre de la prévention secondaire. Le bénéfice de la monothérapie par inhibiteur de P2Y12 est d'une pertinence clinique discutable, compte tenu du nombre élevé nécessaire de patients à traiter pour prévenir un infarctus du myocarde et de l'absence d'effet sur la mortalité toutes causes et vasculaire.

Cette analyse post-hoc de l’étude COMPASS, entachée d’importantes limitations sur le plan méthodologique, montre que chez les patients atteints d’une maladie cardiovasculaire stable sans AVC récent (< 1 mois) et sans antécédent d’AVC hémorragique, l’association d’une faible dose de rivaroxaban (2 x 2,5 mg/jour) et d’une faible dose d’aspirine (100 mg/jour), par comparaison avec l’aspirine seule, réduit le risque d’AVC ischémique sans augmenter le risque d’AVC hémorragique. Cet effet est le plus manifeste dans le sous-groupe de patients ayant des antécédents d’AVC ischémique.

Cette RCT, aux limites méthodologiques importantes, semble montrer l’intérêt d’une association de rivaroxaban à faible dose (2 x 2,5 mg par jour) à de l’aspirine à enrobage gastrique 100 mg/j versus aspirine seule chez des sujets ayant une pathologie coronarienne ou une artériopathie périphérique stable, avec fréquemment d’autres risques cardiovasculaires, généralement polymédiqués et âgés, intérêt en termes de prévention d’un critère composite (décès cardiovasculaire, AVC ou infarctus du myocarde) mais au prix d’une augmentation du risque d’hémorragie majeure.

Cette RCT réalisée au Danemark montre l’intérêt, en prévention secondaire, d’un triple dépistage cardiovasculaire (anévrisme de l’aorte abdominale, artériopathie périphérique et hypertension artérielle), dépistage couplé à une prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse, chez des hommes âgés de 65 à 74 ans, en termes de mortalité globale, sans signe d’effet indésirable (qualité de vie, incident pathologique), avec un nombre nécessaire à dépister de 169 (avec IC à 95% de 89 à 1811).

Cette étude randomisée contrôlée montre que le ticagrélor n’est pas supérieur au clopidogrel en prévention des événements cardiovasculaires chez les patients atteints d’artériopathie des membres inférieurs.

Cette étude confirme qu’en l’absence d’événement cardiovasculaire avéré, l’administration préventive d’aspirine n’est pas prouvée efficace mais peut augmenter le risque d’hémorragie majeure chez des patients avec athérosclérose établie par un index cheville-bras < ou = 0,95.

Mesure de l’index cheville-bras avec un stéthoscope ?

D’Hollander K.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 2 pages 20 - 21


Cette étude montre que la mesure de l’index cheville-bras (ICB) avec un stéthoscope peut être une alternative à un doppler pour montrer une artérite périphérique obstructive des membres inférieurs. Ces résultats intéressants demandent confirmation dans des études de plus grande ampleur, de meilleure qualité et en médecine générale. La mesure de l’ICB avec un appareil doppler reste la référence.

Artérite périphérique et aspirine

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 2 pages 26 - 26


Nous ne disposons pas de preuves robustes de l’intérêt de l’aspirine (seule ou avec du dipyridamole) en prévention cardiovasculaire (sauf peut-être pour les AVC) chez des sujets présentant une artérite périphérique.

Buflomédil en prévention cardiovasculaire en cas d’artérite ?

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 9 pages 128 - 129


Cette étude au protocole intéressant montre un bénéfice pour un critère primaire composite mais une analyse précise montre une absence de preuve d’un bénéfice clinique réel en termes de prévention d’événements cardiovasculaires spécifiques pour le buflomédil administré pendant 2 à 4 ans chez des patients présentant une artérite des membres inférieurs symptomatique (claudication). En surdosage ce médicament est potentiellement très toxique.

Aspirine pour tous les diabétiques ?

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 2 pages 20 - 21


Cette étude randomisée, contrôlée versus placebo, mais de puissance insuffisante, n’apporte pas de preuve de l’intérêt de l’administration d’aspirine et/ou d’antioxydants en prévention primaire d’incident cardiovasculaire ou de décès dans une population de patients diabétiques présentant une artérite des membres inférieurs asymptomatique. Elle rejoint les conclusions des études et méta-analyses précédentes en prévention primaire chez des diabétiques de type 2.

Aspirine ou aspirine + anticoagulant en cas d’artérite périphérique ?

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 2 pages 22 - 23


Cette étude randomisée, ouverte, ne montre pas de bénéfice significatif en matière de prévention d’événements cardiovasculaires lors de l’administration d’une association d’aspirine et d’anticoagulant plutôt que d’aspirine seule, à des patients présentant une artérite périphérique (des membres inférieurs surtout ou des carotides). Cette association augmente par contre significativement le risque hémorragique. Le traitement à recommander reste donc l’aspirine seule.

Statines et artérite périphérique

Lemiengre M.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 2 pages 20 - 21


Cette nouvelle analyse d’une ancienne étude montre que chez des patients présentant un risque cardiovasculaire initial élevé, avec ou sans artérite périphérique, l’ajout de 40 mg par jour de simvastatine au traitement permet de diminuer de 24% le risque de survenue d’un événement cardiovasculaire. La présence d’une artérite périphérique place le sujet dans le groupe des patients à risque cardiovasculaire élevé.

Plaintes de claudication : facteur prédictif d’artérite périphérique ?

Bruyninckx R.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 1 pages 6 - 8


Cette étude diagnostique montre qu’aucun type de douleur liée à l’effort n’est suffisamment sensible ou spécifique pour confirmer ou exclure une artérite périphérique. De nombreux patients avec artérite périphérique ne sont pas diagnostiqués en raison de l’absence de plaintes de claudication « classiques ». Le diagnostic d’une artérite périphérique peut être posé par un médecin généraliste au moyen d’un index cheville-bras (ICB). Un ICB normal se situe entre 1,00 et 1,39. La mesure de l’ICB est utile chez des patients présentant une douleur dans les membres inférieurs survenant à l’effort. Les facteurs de risque cardio-vasculaire tels que le tabagisme, l’hypertension, le diabète et les dyslipidémies doivent être pris en charge. Un dépistage général par cet ICB, ne peut être recommandé sur base des preuves dont nous disposons actuellement.

Atorvastatine pour la claudication intermittente

Lemiengre M.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 10 pages 167 - 169


Cette étude arrive à la conclusion qu'un traitement par 80 mg par jour d'atorvastatine durant un an, chez des patients présentant une artériopathie occlusive périphérique, permet d’allonger la durée de marche indolore. Cet allongement est cependant si réduit (42 sec) que sa pertinence clinique peut être mise en doute. Deux interventions non médicamenteuses ont prouvé leur utilité chez des patients présentant une artériopathie périphérique: la mobilisation et l’arrêt du tabagisme. En outre, les différents risques cardiovasculaires doivent être pris en charge chez ces patients, comme le recommandent les guides de bonne pratique.