Resultats par mot-clé : 'échographie'


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Cette analyse secondaire d'un essai clinique randomisé en grappe présentant des limites méthodologiques et dont le résultat doit être considérés comme exploratoire montre qu’une seule invitation au dépistage du cancer prostatique par dosage du PSA par rapport à la pratique standard sans dépistage systématique a réduit les décès par cancer de la prostate avec un suivi médian de 15 ans. Cependant, la réduction absolue des décès est faible. Ces données ne changent pas les recommandations actuelles, à savoir de ne pas faire de dépistage systématique chez l’homme.

Comment soigner les tendinites d’Achille ?

Rombouts J.J.

Minerva 18 04 2023


Cette étude randomisée et contrôlée par placebo et en triple aveugle des patients, des médecins et des évaluateurs et donc rigoureuse mais souffrant d’un manque de puissance vient apporter un support à la pratique prudente d’injection de corticostéroïdes dans le traitement de la tendinite hypertrophiante chronique du tendon d’Achille. Cette intervention doit se faire en para tendineux et non en intratendineux et doit être combinée avec un traitement de revalidation et une restriction de la pratique sportive. Le patient doit être informé du risque de rupture en cas de surcharge du tendon.

Dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale chez des adultes asymptomatiques ?

Debecker S. , De Cort P.

Minerva 2017 Vol 16 numéro 4 pages 96 - 99


Cette étude montre qu’un dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale réalisé une fois par échographie abdominale chez des hommes asymptomatiques âgés de plus de 65 ans réduit la mortalité liée à l’AAA, tant à court terme qu’à long terme. Ce gain n’a pas pu être démontré chez la femme. L’effet du dépistage effectué à plusieurs reprises est également peu étayé et doit encore être étudié, tout comme l’influence du risque individuel d’AAA sur le résultat du dépistage.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre qu’aucun test clinique ne permet d’établir ou d’exclure une pathologie de la coiffe des rotateurs. Le signe du rappel automatique en rotation externe et le signe du rappel automatique en rotation interne, lorsqu’il est absent, semblent cependant utiles pour respectivement établir et exclure une rupture de la coiffe des rotateurs. Il est impossible de se prononcer sur la valeur diagnostique combinée de plusieurs tests cliniques, ni sur la place des tests cliniques dans le raisonnement ‘test-diagnostic-traitement’.

Cette étude prospective, pragmatique, bien qu’exclusivement de seconde ligne, souligne l’intérêt de l’échographie dans la prise en charge du patient avec suspicion de crise de colique néphrétique par rapport au CT scan abdominal en termes de diminution de l’exposition aux radiations ionisantes, sans perte de sécurité, en tout cas dans l’investigation d’une crise aiguë aux urgences. La place relative de ces deux examens dans la mise au point des situations post-aiguës reste à étudier.

Cette méta-analyse de 15 741 patients présentant un anévrisme de l’aorte abdominale d’un diamètre situé entre 3 cm et 5,5 cm montre que l’intervalle actuellement observé pour les contrôles échographiques peut être allongé. L’importante hétérogénéité statistique entre les 18 études incluses demande une recherche plus approfondie concernant le suivi de l’anévrisme de l’aorte abdominale dans des populations de patients particulières.

Pour un critère de jugement mortalité (à 3 ou 8 ans selon l'étude), ces 2 études confirment l'absence de preuve d'un intérêt d'opérer immédiatement un anévrisme aortique abdominal d'un diamètre inférieur à 5 cm et l'intérêt équivalent d'une chirurgie ouverte ou endovasculaire en cas d'anévrisme > ou = 5,5 cm. L'une d'entre elles montre aussi l'absence d'intérêt en termes de mortalité globale d'une chirurgie endovasculaire versus absence d'intervention chez les patients présentant une contre-indication à une chirurgie ouverte.

Dépistage de l’anévrisme abdominal (suite)

Chevalier P.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 3 pages 38 - 38


Si un bénéfice en termes de mortalité par rupture d’anévrisme est montré à 10 ans chez des hommes âgés de 65 à 74 ans, grâce à un dépistage systématique par ultrasons, le bénéfice au point de vue mortalité globale reste incertain. La place d’un tel dépistage systématique ou plus ciblé reste à évaluer dans le cadre de notre programme national et/ou communautaire.

Dépistage chez des femmes à haut risque de cancer du sein : mammographie et échographie ?

Bleyen L. , Poelman T.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 1 pages 10 - 11


Cette étude conclut à l’intérêt de l’ajout d’une échographie à une mammographie pour le dépistage du cancer du sein chez des femmes à haut risque. Ce bénéfice va de pair avec une augmentation des cas de faux positifs. Ces résultats ne peuvent pas être extrapolés à la population générale.

Dépistage de l'ostéoporose par ultrasons?

Boutsen Y.

Minerva 2005 Vol 4 numéro 3 pages 46 - 48


Cette étude montre que l’utilisation d’une mesure ultrasonique osseuse pourrait être utilisée en médecine générale pour améliorer le dépistage des patientes à risque d’ostéoporose (casefinding). Actuellement, l’ostéodensitométrie à rayons X reste la référence pour établir le diagnostic de l’ostéoporose. Le dépistage généralisé de l’ostéoporose n’est pas à recommander mais un case-finding des patients à haut risque est scientifiquement justifié. Les facteurs prédictifs d’un risque élevé sont principalement une ménopause précoce (<45 ans), une anamnèse familiale d’ostéoporose sévère, une précédente fracture non traumatique, un tabagisme, une vie sédentaire et la consommation de certains médicaments (tels que corticostéroïdes, anti-épileptiques et hormones thyroïdiennes).