Resultats par mot-clé : 'ISRS'


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Cette méta-analyse, bien conduite sur le plan méthodologique, repose toutefois sur des études de qualité insuffisante. Elle met en évidence l’intérêt d’une activité physique régulière comme option thérapeutique dans la dépression, avec des variations d’efficacité selon les caractéristiques des populations concernées. Des recherches supplémentaires mieux conçues sont néanmoins indispensables pour renforcer la robustesse des conclusions.

Cette méta-analyse en réseau montre que la plupart des traitements évalués sont efficaces dans la prise en charge des troubles paniques, avec une plus grande efficacité pour le diazépam, l’alprazolam, et le clonazépam. Cette méta-analyse est de bonne qualité méthodologique mais est basée sur des études originales présentant des risques de biais incertains ou élevés. De plus, la sélection des participants dans les études incluses rend l’utilisation des résultats dans une population clinique classique incertaine, et le manque d’évaluation des traitements à long terme limite l’implication de ces résultats.

Quelle est l’utilité des antidépresseurs dans le traitement de la douleur ?

Stas P.

Minerva 2023 Vol 22 numéro 6 pages 136 - 141


Cette revue parapluie, dont la qualité méthodologique est bonne, montre que les études parviennent à des conclusions divergentes sur la question de savoir si les antidépresseurs peuvent être recommandés dans le traitement de la douleur. Il y avait une certitude modérée des preuves selon lesquelles les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) sont efficaces dans les dorsalgies, dans les douleurs postopératoires, dans la fibromyalgie et dans les douleurs neuropathiques. Pour d’autres molécules et pour d’autres syndromes se caractérisant par de la douleur, l’efficacité ou l’inefficacité reposait sur des preuves de faible certitude. Les résultats de la plupart des comparaisons n’étaient toutefois pas concluants. La prudence est donc de rigueur pour la prescription d’antidépresseurs en cas d’affection douloureuse.

Cette revue systématique avec méta-analyse directe et méta-analyse en réseau montre que le traitement pharmacologique du trouble panique par les ISRS est associé à un taux élevé de rémission et à un faible risque d’effets indésirables par rapport aux autres psychotropes. Parmi les ISRS, la sertraline et l’escitalopram ont le meilleur profil en termes de rémission et d’effets indésirables. La synthèse méthodique et les méta-analyses sont de bonne qualité méthodologique, mais les études randomisées contrôlées incluses présentent un risque de biais modéré à élevé.

Les antidépresseurs diminuent le risque de rechute, mais un sevrage réussi est possible

Van Leeuwen E. , Christiaens T.

Minerva 2022 Vol 21 numéro 6 pages 132 - 135


Il ressort de cette étude randomisée, contrôlée par placebo, en double aveugle, chez des patients en première ligne, qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, que, parmi les patients souffrant de dépression récurrente, une récidive de la dépression dans l’année a été observée chez 56% des patients qui ont arrêté leur antidépresseur contre 39% des patients qui ont continué leur antidépresseur (ce qui revient à un NNH de 6 pour l’arrêt). Les résultats de l’étude ne peuvent pas être entièrement extrapolés à la médecine générale car, la plupart des utilisateurs à long terme d’antidépresseurs en première ligne, n’ont connu qu’un seule ou aucune dépression antérieure, ce qui contraste avec le taux élevé de récidive dans la population étudiée. Des études sont nécessaires sur l’arrêt des antidépresseurs chez les patients présentant des symptômes dépressifs plus légers, ainsi que sur l’effet de schémas de diminution progressive plus lents.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, incluant dix études randomisées contrôlées, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique et dont le risque des différents types de biais est indéterminé, nous permet de conclure que l’utilisation d’antidépresseurs, par rapport à un placebo, chez des patients atteints de démence et de dépression selon des critères diagnostiques validés ne réduit pas les symptômes dépressifs, que ce soit à court terme ou à long terme. Vu l’absence de critères clairs, elle ne nous permet pas de tirer de conclusion à propos de l’effet sur la réponse et sur la rémission. Il existe suffisamment de données probantes montrant que les antidépresseurs peuvent provoquer plus d’effets indésirables (graves) dans cette population de patients. Il n’y avait pas d’indice significatif d’une différence entre les divers antidépresseurs quant à l’efficacité, la tolérance et la sécurité.

Cette synthèse méthodique de 10 études randomisées contrôlées, dont la qualité sur le plan méthodologique est incertaine et dont la proportion d’abandons est généralement importante, montre qu’un traitement par association d’un antidépresseur et d’une benzodiazépine chez des patients en dépression majeure réduit la gravité de la dépression et entraîne une réponse et une rémission dans des proportions plus importantes qu’une monothérapie avec un antidépresseur dans les quatre première semaines après l’instauration du traitement. Il est néanmoins nécessaire de mener des études randomisées contrôlées pragmatiques de longue durée, correctement menées sur le plan méthodologique, pour mieux déterminer le rapport bénéfices-risques.

Cette étude randomisée pragmatique, multicentrique, contrôlée par placebo, de bonne qualité méthodologique, permet de conclure que l’ajout de mirtazapine à un traitement déjà existant (ISRS ou un ISRN) chez des patients atteints de dépression résistante au traitement, en pratique de médecine générale, n’apporte pas de plus-value clinique. En outre, nombreux sont les patients qui ont arrêté de prendre la mirtazapine à cause d’un effet indésirable.

Que penser de la pharmacothérapie contre la phobie sociale ?

Sabbe B. , Verhoeven V.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 8 pages 89 - 93


Les résultats de cette synthèse méthodique avec méta-analyse, qui a été menée correctement d’un point de vue méthodologique, permettent de conclure à la démonstration de la plus-value clinique des SSRIs, des IMAOs, IRMAOs, des benzodiazépines et des analogues du GABA pour le traitement de la phobie sociale. Malgré le fait que la plupart des études portaient sur les SSRIs, l’effet de ces derniers se voit attribuer un niveau GRADE très faible. Outre le signalement d’un biais de publication et d’un biais de sélection, une importante hétérogénéité statistique a été montrée. Cette hétérogénéité reflète peut-être tant les différences réelles en termes d’efficacité entre les différents médicaments que les différences en termes de méthodologie des études et des caractéristiques cliniques des patients.

Cette méta-analyse en réseau confirme les précédentes données : l’intérêt des antidépresseurs dans le traitement du trouble dépressif majeur chez l’enfant et l’adolescent est mal prouvé, le risque (d’idéation) suicidaire est (très) mal rapporté pour la majorité de ces médicaments (mais avéré pour la venlafaxine), dans l’ensemble de la littérature disponible.

Cette synthèse méthodique de la Cochrane Collaboration confirme que les ISRS n’ont pas d’effet favorable sur les principaux symptômes de la fibromyalgie et qu’ils ne doivent être envisagés que dans le cadre du soulagement des symptômes dépressifs de ces patients.

Cette synthèse des études concernant les nouveaux antidépresseurs (ISRS, duloxétine, bupropione) chez les personnes âgées d’au moins 60 ans montre que leur efficacité n’est prouvée que chez les personnes souffrant de troubles dépressifs modérés à sévères (score de Hamilton ≥ 21) évoluant depuis plus de 10 ans. Dans les autres cas, une efficacité versus placebo n’est pas prouvée.

Cette étude rétrospective montre que le recours à des ISRS ou à d’autres antidépresseurs (récents) chez des personnes âgées est associé à plus d’effets indésirables qu’en cas d’emploi des antidépresseurs tricycliques classiques ou apparentés (exception faite de la trazodone qui présente plus d’effets indésirables).

Nouveaux antidépresseurs : choix préférentiel ?

Chevalier P.

Minerva 28 06 2012


Contrairement à une précédente méta-analyse, celle-ci, de bonne qualité méthodologique, n’apporte pas de preuve d’une plus-value d’un antidépresseur de deuxième génération versus un autre en termes d’efficacité et de sécurité.

Céphalées de tension : traitement prophylactique utile ?

Vanwelde C.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 10 pages 123 - 124


Cette synthèse méthodique qui n’apporte aucun résultat chiffré et qui est basée sur l’opinion d’experts, n’apporte pas de preuve de l’intérêt d’un traitement médicamenteux préventif des céphalées de tension chroniques chez l’adulte.

L’efficacité antidépressive des antidépresseurs chez des patients présentant une démence et un état dépressif n’est pas prouvée.

Cette synthèse exhaustive confirme l’intérêt non prépondérant de la duloxétine dans le traitement de la dépression majeure et l’intérêt secondaire de la venlafaxine versus ISRS et ATC. Cette observation conforte les recommandations actuelles : choisir, si un antidépresseur est nécessaire, entre tricycliques (amitriptyline la mieux évaluée) et ISRS (sertraline la plus efficiente).

Sertraline un meilleur choix pour la dépression majeure ?

Chevalier P.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 10 pages 140 - 141


Cette méta-analyse conclut à une tendance en faveur de la sertraline versus autres antidépresseurs en termes d’efficacité et d’acceptation pour le traitement d’une dépression majeure. Les preuves apportées sont cependant insuffisantes pour remettre en question les guides de pratique actuels.

Des antidépresseurs pour soulager les patients avec lombalgies non spécifiques ?

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 7 pages 100 - 101


Cette méta-analyse, au contraire de précédentes, ne montre pas de preuves de l’intérêt d’un traitement par médicament antidépresseur chez des adultes présentant des lombalgies non spécifiques (sans cause établie) en forte majorité chroniques. Les effets indésirables potentiels de ces antidépresseurs sont mal évalués dans des études incluant un faible nombre de patients. Aucune conclusion n’est possible pour des patients présentant des lombalgies chroniques et une dépression majeure.

ISRS et suicide

Pieters G.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 2 pages 18 - 21


Ces deux synthèses méthodiques montrent une possible relation entre le risque majoré de tentative de suicide chez des adultes et un traitement par ISRS pour quelqu’indication que ce soit. Il est donc recommandé de préciser avec soin l’indication de prescription d’un ISRS et de suivre de près les patients traités avec ce médicament.

Les auteurs de cette étude comparative effectuée chez des patients présentant une dépression modérée à sévère concluent que le millepertuis n’est pas moins efficace que la paroxétine, et provoque moins d’effets indésirables que celle-ci. Cette étude de non infériorité ne remplit cependant pas toutes les conditions nécessaires au point de vue méthodologie. Nous en concluons donc qu’il n’y a actuellement pas de place pour le millepertuis dans le traitement des formes modérées à sévères de la dépression majeure.

ISRS versus ADT en première ligne

De Meyere M.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 3 pages 45 - 47


Cette première méta-analyse concernant l’efficacité et la sécurité des antidépresseurs en première ligne conclut à la pauvreté du nombre d’études, de faible qualité de surcroît. Les ATD et les ISRS seraient aussi efficaces et les effets indésirables seraient moins souvent observés qu’en deuxième ligne. Pour ce motif, nous plaidons avec les auteurs pour d’autres études en première ligne, également ciblées sur la dépression mineure.

Sertraline pour la dépression majeure chez un enfant ou un adolescent?

De Meyere M.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 3 pages 38 - 39


Les auteurs de cette étude concluent à l’efficacité, la sécurité et la bonne tolérance de la sertraline comme antidépresseur dans la dépression majeure chez les enfants et les adolescents. L’analyse de ce document montre cependant que l’avantage présenté par la sertraline n’est pas cliniquement pertinent et que de nombreux effets indésirables sont possibles; un risque accru de pensées suicidaires ne peut être actuellement exclu. La puissance de l’étude est trop faible pour pouvoir tirer des conclusions séparément pour les enfants et adolescents. La prescription d’antidépresseurs, y compris la sertraline, chez les enfants et adolescents sera, pour ce motif, plutôt réservée au pédopsychiatre.

La fluoxétine est-elle efficace en cas de fibromyalgie?

De Cort P.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 3 pages 41 - 43


La controverse sur l’intérêt des ISRS dans le traitement de la fibromyalgie n’est pas close par cette étude. Il faut tenir compte de moins bonnes méthodologie et qualité d’analyse. Il existe quand même des indications qu’un traitement par fluoxétine améliore la symptomatologie dépressive. A ce jour, les ISRS ne sont donc pas indiqués pour le traitement de la fibromyalgie étant donné qu’ils n’influencent pas les symptômes essentiels de la fibromyalgie (nombre de points douloureux et score de la douleur).

Les antidépresseurs également efficaces pour les bouffées de chaleur ménopausiques?

De Meyere M.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 3 pages 43 - 45


Cette étude semble montrer qu’une dose quotidienne de 12,5 mg de paroxétine est efficace et bien tolérée dans le traitement des bouffées de chaleur de la femme ménopausée. Vu la durée de cette étude, limitée à six semaines d’observation, il n’existe pas de preuve de la justification d’une administration plus longue de paroxétine. D’autres études sont nécessaires, à long terme, non seulement à propos de l’efficacité des ISRS, mais également de celle d’autres médicaments.

Prévention de la rechute d'une dépression

De Meyere M.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 3 pages 40 - 41


Cette synthèse méthodique montre l’intérêt probable d’un traitement antidépresseur prolongé, éventuellement durant un an, pour des patients à risque de rechute. Cette conclusion ne peut cependant être généralisée à la première ligne, l’étude concernant principalement des patients de deuxième ligne.