Resultats par mot-clé : 'prednisolone'


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Des corticostéroïdes pour traiter la douleur cancéreuse ?

Pype P.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 2 pages 43 - 46


Cette synthèse méthodique, de bonne qualité méthodologique et basée sur un nombre restreint d’études cliniques randomisées avec le plus souvent un risque élevé de biais, conclut qu’il existe peu de preuves en faveur de l’utilisation de corticostéroïdes dans le traitement de la douleur cancéreuse pendant une courte période d’une semaine seulement. Une appréciation correcte de la balance bénéfices-risques de l’utilisation des corticostéroïdes, tant en termes de soulagement de la douleur qu’en termes d’effets indésirables, ne peut être formulée.

Exacerbation de BPCO : des corticostéroïdes pendant combien de temps ?

Chevalier P.

Minerva 2015 Vol 14 numéro 5 pages 55 - 56


Cette synthèse avec méta-analyse de bonne qualité méthodologique ne montre pas une moindre efficacité ni de différences au point de vue des effets indésirables entre une cure courte (3 à 7 jours) de corticostéroïdes systémiques et une cure plus longue (10 à 15 jours) en cas d’exacerbation d’une BPCO de grade sévère ou très sévère.

Cette étude, comme une autre, ne montre pas d’intérêt de l’administration de montélukast versus placebo en cas de crise d’asthme chez un enfant traité par corticoïde systémique.

Crise d’asthme chez l’enfant : prednisolone orale administrée par les parents ?

Chevalier P. , Laekeman G.

Minerva 2010 Vol 9 numéro 9 pages 110 - 111


Cette étude montre un intérêt limité possible de l’initiation par les parents d’enfants âgés de 5 à 12 ans et présentant une crise d’asthme ne cédant pas aux bêta2-mimétiques, d’un traitement par prednisolone orale pendant 3 à 5 jours. Ce bénéfice potentiel est à mettre en balance avec les risques d’un tel traitement s’il est répété fréquemment.

Prednisolone pour la crise de goutte ?

Poelman T.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 8 pages 112 - 113


Cette étude ne montre pas de différence significative en termes d’efficacité et d’effets indésirables entre de la prednisolone orale et du naproxène oral pour le traitement d’une crise de goutte. L’équivalence clinique entre ces deux traitements proposée par les auteurs reste cependant incertaine en raison de choix méthodologiques inappropriés.

Prednisolone et/ou aciclovir pour la paralysie de Bell ?

Poelman T.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 9 pages 142 - 143


Cette étude randomisée, en double aveugle et versus placebo montre une guérison plus fréquente d’une paralysie de Bell après administration de prednisolone 2 x 25 mg par jour pendant 10 jours en cas d’initiation du traitement dans les 72 heures de début des symptômes. Aucun bénéfice n’est observé pour l’administration de l’aciclovir administré seul ou en ajout à la prednisolone.

Ajouter de faibles doses de prednisolone au traitement de l’arthrite rhumatoïde

Westhovens R.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 9 pages 135 - 137


Cette étude montre qu’une faible dose de prednisolone (7,5 mg/jour), ajoutée à un traitement avec un DMARD, donne, après deux ans, chez des patients atteints d’arthrite rhumatoïde une progression radiologique ralentie, davantage de rémissions et peu d’effets indésirables. Cette étude est conçue en ouvert, de sorte qu’un biais des résultats est possible, mais cette méthodologie pragmatique se prête bien à la pratique quotidienne. Au vu des preuves disponibles actuellement dans la littérature, cette stratégie d’usage de faibles doses de corticostéroïdes et d’un suivi plus intensif de l’activité de la maladie mériterait une implantation plus solide dans la pratique. D’autres études devront préciser les conditions et le moment opportun pour interrompre le traitement corticostéroïde additif.

Cette étude semble montrer que chez des patients présentant une aggravation momentanée de leur asthme, le doublement des doses de corticostéroïdes inhalés du traitement de fond ne peut réduire le recours à des corticostéroïdes oraux (prednisone). Les résultats d'une étude ultérieure confirment cette observation.