Resultats par mot-clé : 'ménopause'


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Pour les auteurs de cette étude de suivi à long terme de 2 essais randomisés, l'utilisation de CEE, par rapport à un placebo, chez les femmes ayant déjà subi une hystérectomie, est significativement associée à une incidence et une mortalité par cancer du sein plus faibles, alors que la prescription de CEE plus MPA, par rapport à un placebo, chez les femmes qui avaient un utérus intact, est significativement associée à une incidence plus élevée du cancer du sein, mais à aucune différence significative dans la mortalité par cancer du sein. Pour Minerva, ces traitements hormonaux doivent être évités en raison d’une balance bénéfice/risque défavorable et la recommandation de 2013 sur le traitement hormonal de substitution reste valable.

Un traitement hormonal de substitution (THS) n’est pas indiqué en prévention primaire et secondaire des affections cardiovasculaires, de la démence ou de la perte des capacités cognitives chez les femmes ménopausées. Un THS est efficace dans la prévention des fractures dues à l’ostéoporose après la ménopause mais cette option thérapeutique ne se justifie que chez les femmes pour lesquelles le risque est important et pour lesquelles un autre traitement n’est pas possible. A l’heure actuelle, nous ne disposons pas de suffisamment de données pour estimer le risque sur le long terme de l’utilisation du THS chez les femmes de moins de 50 ans en pré-ménopause ou ménopausées.

Cette synthèse méthodique, de bonne qualité méthodologique, mais se basant sur des études très hétérogènes, montre que les isoflavones de soja diminuent de manière significative la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur par comparaison avec un placebo. L’effet de cette intervention dépend de sa durée et de la dose utilisée. D’autres études sont nécessaires pour évaluer les effets indésirables et la sécurité sur le long terme. Aussi longtemps que la sécurité n’est pas démontrée, les isoflavones de soja sont provisoirement déconseillées chez les femmes présentant un risque augmenté de cancer du sein.

Isoflavones et ménopause

Michiels B.

Minerva 28 03 2012


Cette RCT ne montre pas d’efficacité de l’administration quotidienne de 200 mg d’isoflavones (extraits de soja) versus placebo chez des femmes ménopausées en termes d’évolution de la densité osseuse, à 2 ans. Les bouffées de chaleur et les troubles gastro-intestinaux sont plus fréquents avec ce traitement qu’avec le placebo.

Actée à grappe noire et ménopause

Laekeman G.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 3 pages 35 - 35


Cette étude montre l’absence d’effet, sur 12 mois, de l’actée à grappe noire sur les signes histologiques vagino-utérins de la (péri)ménopause, sur la sécheresse vaginale, sur les taux hormonaux et le cycle menstruel. Un risque d’hépatotoxicité de cette plante est par contre présent.

Bisphosphonates et troubles du rythme

Michiels B.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 3 pages 34 - 34


Aucune conclusion univoque n’est actuellement possible quant au risque de FA avec les bisphosphonates. La prudence reste de mise lors de l’administration de bisphosphonates en cas de risque accru de survenue de FA, par exemple en cas d’ischémie coronarienne, d’hyperthyroïdie et de troubles électrolytiques.

Sertraline : non efficace pour les bouffées de chaleur

De Meyere M.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 6 pages 96 - 96


Les preuves d’un intérêt de la prescription d’un ISRS pour traiter des bouffées de chaleur liées à la ménopause sont insuffisantes.

Actée à grappe noire pour les plaintes ménopausiques?

Laekeman G.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 7 pages 110 - 112


Cette étude montre que les extraits d'Actée à grappe noire (2,5 mg d’extrait isopropanolique de l’Actaea racemosa ou Cimicifuga racemosa), en comparaison avec un placebo, diminuent les plaintes ménopausiques. Cet effet n'est évalué que sur une période de trois mois. D'autres études sont nécessaires pour préciser la dose optimale et la composition de l'extrait d’Actée à grappe noire, pour préciser sa place par rapport au traitement hormonal substitutif et pour évaluer l’efficacité en pratique et la sécurité à long terme.

Alendronate: dix ans d'expérience

Michiels B.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 10 pages 163 - 165


Cette analyse de deux études prolongées conclut qu'un traitement ininterrompu par alendronate durant dix ans chez des femmes en post-ménopause présentant une ostéoporose (T-score <-2,5) est bien supporté. En l'absence de critères de jugement forts, l'incidence de fracture ne peut être correctement évaluée dans cette étude et le gain clinique ajouté d'un traitement prolongé (>5 ans) reste imprécis. La prévention des chutes reste la mesure préventive la plus importante en cas d'ostéoporose.

Les antidépresseurs également efficaces pour les bouffées de chaleur ménopausiques?

De Meyere M.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 3 pages 43 - 45


Cette étude semble montrer qu’une dose quotidienne de 12,5 mg de paroxétine est efficace et bien tolérée dans le traitement des bouffées de chaleur de la femme ménopausée. Vu la durée de cette étude, limitée à six semaines d’observation, il n’existe pas de preuve de la justification d’une administration plus longue de paroxétine. D’autres études sont nécessaires, à long terme, non seulement à propos de l’efficacité des ISRS, mais également de celle d’autres médicaments.