Resultats par mot-clé : 'fracture de hanche'


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Cette étude randomisée contrôlée, dont la qualité méthodologique est bonne, montre la non-infériorité d’un traitement de 7 jours par rapport à un traitement de 14 jours avec ciprofloxacine ou sulfaméthoxazole/triméthoprime chez des hommes âgés chez qui l’on suspecte une infection urinaire afébrile non compliquée. Le choix de l’antibiotique pose problème pour l’extrapolation au contexte belge.

Cet essai clinique randomisé en grappe de bonne qualité méthodologique montre qu’un régime alimentaire enrichi en calcium et en protéines par l’ajout de produit laitier au régime habituel permet une réduction de risque de fracture, de pertinence clinique incertaine, chez la personne âgée institutionnalisée.

Cette étude observationnelle rétrospective avec des facteurs de confusion inconnus suggère que la mortalité après fracture de la hanche diminue avec un programme de soins ortho-gériatriques dirigé par un membre du personnel infirmier, par comparaison avec la prise en charge standard. De plus, le programme de soins a une influence positive sur la durée de l’hospitalisation et sur le retour à la maison. L’extrapolation n’est pas possible, mais les résultats de cette étude pourraient inciter à poursuivre les recherches.

Cette étude randomisée contrôlée menée en ouvert chez des patients âgés qui subissent une intervention chirurgicale et suivent une revalidation après une fracture de hanche n’a pas pu démontrer de différence quant au nombre de jours passés à la maison à 24 mois après un programme d’exercices progressifs, structurés et supervisés à long terme par comparaison avec les soins de routine. Cependant, en raison d’un manque de puissance, ce résultat est incertain.

Cette étude de cohorte rétrospective reprenant des données d’une large cohorte n’a pas mis en évidence de différences significatives dans le risque de fracture de hanche que les femmes aient pris un traitement par bisphosphonates durant 5 ans ou poursuivi le traitement pendant 2 ou 5 années supplémentaires. Les résultats étaient mitigés selon l'utilisation d'une période de grâce de 6 mois, celle-ci ayant permis d’augmenter le nombre d’événements à analyser. Bien que les résultats suggèrent que l'interruption du traitement par bisphosphonates après environ 2 années de traitement supplémentaires puisse être associée à un risque inférieur de fracture de la hanche, le petit groupe de femmes exposé à un traitement de plus longue durée a montré a contrario un risque majoré.

Cette RCT britannique ne montre pas de bénéfice d’un dépistage systématique du risque de fracture ostéoporotique basé sur le score FRAX dans une population de femmes âgées de 70 à 85 ans en termes de prévention des fractures ostéoporotiques de toutes localisations, tout en calculant un bénéfice potentiel en termes de prévention des fractures de hanche (à confirmer).

Cette importante étude transversale, conçue de manière rigoureuse, montre que les hypnotiques apparentés à la classe des benzodiazépines (alias Z-Drugs), augmentent le risque de fracture de la hanche chez la personne âgée résidant en maison de repos.

Cette étude montre la variabilité des dosages de la 25-hydroxyvitamine D selon le test utilisé et même en cas d’utilisation du même test. En l’absence d’un test de référence et de normes de 25-hydroxyvitamine D universellement admises, sans preuve également de l’utilité d’un traitement basé sur les résultats de cette mesure, il n’est pas possible d’établir des recommandations concernant un dépistage d’une déficience en vitamine D. L’administration de suppléments de vitamine D n’est prouvée utile que chez les femmes (fort) âgées institutionnalisées pour la prévention des fractures et (preuves plus faibles) pour la prévention des chutes chez les personnes ≥ 65 ans à risque augmenté de chutes.

L’alendronate reste le médicament le mieux évalué (avec l’acide zolédronique) pour la prévention des fractures ostéoporotiques vertébrales et non vertébrales, éléments bien prouvés dans leur ensemble uniquement post fracture de fragilité. Il n’y a pas d’évaluation des autres médicaments en seconde ligne (post réponse inadéquate ou intolérance aux bisphosphonates oraux).

Protecteur de hanche et prévention de fracture : toujours pas de preuve

Chevalier P.

Minerva 2008 Vol 7 numéro 2 pages 32 - 32


Cette nouvelle RCT, comme les précédentes, n’apporte pas la preuve de l’intérêt du port d’un protecteur de hanche pour la prévention de la fracture de celle-ci, malgré une bonne observance dans le cas présent.

Le rôle de la vitamine D dans la prévention des fractures

Chevalier P.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 3 pages 41 - 43


Cette méta-analyse de bonne qualité montre l'efficacité d'une administration d'un supplément quotidien de vitamine D sous la forme de colécalciférol (avec du calcium dans la majorité des études) chez des femmes âgées institutionnalisées ou non pour la prévention d'une première fracture, de hanche ou non vertébrale en général. Une dose quotidienne de 700 ou 800 UI par jour semble nécessaire mais la dose optimale est probablement dépendante du taux sanguin initial en vitamine D. Pour les hommes, les preuves manquent.

Protecteur de hanche et prévention des fractures

Chevalier P.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 9 pages 155 - 156


Ces études montrent des résultats contradictoires quant à l’efficacité préventive des protecteurs de hanche. L’utilisation permanente d’un protecteur de hanche dans la prévention de la fracture de hanche chez des personnes à risque élevé de chute nécessite un encadrement important. Malgré la présence de celui-ci et la gratuité de l’appareillage, la compliance thérapeutique est faible et l’efficacité non formellement démontrée. La prévention des chutes reste essentielle pour la prévention des fractures de hanche chez les personnes âgées.