Resultats par mot-clé : 'nifédipine'


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Traiter l’hypertension artérielle chronique légère pendant la grossesse ?

Dehaene I.

Minerva 2022 Vol 21 numéro 8 pages 181 - 185


Cette étude randomisée contrôlée menée en ouvert et correctement menée d’un point de vue méthodologique, dans un groupe sélectionné de femmes américaines enceintes au premier trimestre de la grossesse avec un diagnostic nouveau ou préexistant d’hypertension artérielle (traitée ou non par antihypertenseur) montre que le traitement de l’hypertension artérielle chronique légère avec une valeur cible < 140/90 mmHg, par comparaison avec un traitement uniquement lorsque la tension artérielle dépasse 160/105 mmHg, entraîne de meilleurs résultats de grossesse, sans affecter négativement la croissance fœtale.

Antagonistes calciques pour le syndrome de Raynaud ?

Chevalier P.

Minerva 2017 Vol 16 numéro 1 pages 22 - 25


Cette synthèse méthodique de la Cochrane Collaboration, basée sur une faible population malgré la fréquence annoncée de l’affection, montre un bénéfice (très) limité de la nifédipine pour réduire le nombre d’accès de phénomène de Raynaud primaire.

Cette première RCT de bonne qualité méthodologique et dans une population suffisante (1167 sujets < 65 ans) ne montre pas d‘intérêt de l’administration de nifédipine 30 mg ou de tamsulosine 0,4 mg versus placebo pour l’élimination d’une lithiase urétérale de moins de 10 mm sur 4 semaines de traitement. Les précédentes preuves d’efficacité, sommées à partir de petites études (méta-analyse sur un total de 693 patients), ne sont donc pas confirmées.

Céphalées de tension : traitement prophylactique utile ?

Vanwelde C.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 10 pages 123 - 124


Cette synthèse méthodique qui n’apporte aucun résultat chiffré et qui est basée sur l’opinion d’experts, n’apporte pas de preuve de l’intérêt d’un traitement médicamenteux préventif des céphalées de tension chroniques chez l’adulte.

Traitement médical pour le passage d’une lithiase urétérale

Chevalier P.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 3 pages 41 - 42


Cette méta-analyse montre, chez des adultes d’âge moyen (35 à 45 ans) présentant une lithiase majoritairement urétérale distale (dernier tiers) sans indication formelle d’intervention, que l’administration d’un antagoniste calcique (nifédipine) ou d’un alpha-bloquant (tamsulosine le plus souvent) permet un passage plus fréquent et aussi souvent plus rapide de la lithiase. Cette conclusion est basée sur des études de petite taille et demande donc confirmation dans de plus larges populations.