Resultats par mot-clé : 'infection des voies respiratoires supérieures'


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Utiliser du miel dans les infections des voies aériennes supérieures ?

Jayaswal A. , De Jonghe M.

Minerva 15 11 2021


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de bonne qualité méthodologique mais basée sur des études originales présentant le plus souvent de nombreuses limites méthodologiques montre chez des patients de tout âge, que le miel est plus efficace que les alternatives de soins habituelles pour améliorer les symptômes des IVRS, en particulier la fréquence et la gravité de la toux aiguë.

Chez des patients présentant une BPCO de grade II ou III sous traitement de base comprenant une association CSI/LABA (et souvent aussi LAMA), dès le début des symptômes d’une infection des voies aériennes supérieures, prendre budésonide 400 μg/formotérol 12 μg 2x/jour en plus de la dose de base pendant 10 jours n’a pas montré d’efficacité en terme d’incidence des exacerbations. Cependant, le risque d’exacerbations sévères (requérant une hospitalisation) était diminué, mais il s’agissait d’un critère de jugement secondaire, nécessitant confirmation ultérieure de ce résultat.

Administrer des antibiotiques selon le dosage de procalcitonine : stratégie sûre ?

Verbakel J.Y.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 8 pages 103 - 106


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse sur la base de données de patients individuels montre de manière peu convaincante qu’une administration des antibiotiques guidée selon le dosage de procalcitonine entraîne une diminution de la mortalité et une diminution de l’exposition aux antibiotiques dans différents milieux de soins et pour différents types d’infections. Il est nécessaire de poursuivre la recherche sur la pertinence clinique de la procalcitonine en première ligne de soins pour le diagnostic et l’administration des antibiotiques guidée en cas d’infection aiguë des voies respiratoires.

Cette synthèse méthodique a trouvé deux RCTs qui montrent que la remise d’informations écrites aux parents d’enfants atteints d’infection des voies respiratoires supérieures peut contribuer à une réduction de la prescription d’antibiotiques.

Pommade contre la toux ?

Laekeman G.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 5 pages 60 - 61


Cette étude chez des enfants âgés de 2 à 11 ans et atteints de refroidissement depuis plusieurs jours montre qu’une application unique d’une pommade associant huiles essentielles de camphre, menthol et eucalyptus (Vaporub) améliore, versus vaseline blanche, le sommeil de ces enfants et de leurs parents. L’avantage statistique montré est de pertinence clinique incertaine, d’autant plus quand il est mis en balance avec les effets indésirables très fréquents (irritation de la peau, sensation de brûlure cutanée, nasale, oculaire).

Paracétamol et ibuprofène en alternance chez les enfants fébriles ?

Christiaens T. , Van Winckel M.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 1 pages 11 - 13


Cette étude montre que l’administration alternée de paracétamol (12,5 mg/kg/dose) et d’ibuprofène (5 mg/kg/dose) toutes les quatre heures durant trois jours entraîne une chute plus rapide de la température chez les enfants fébriles. Elle présente cependant des limites méthodologiques et d’autres études donnent des résultats contradictoires. Il est important d’apprendre aux parents/soignants que la température d’origine infectieuse n’est pas dangereuse. Le but de l’administration d’antipyrétiques est en premier lieu le confort, l’obtention ou non d’une chute de la température étant d’importance secondaire7. Les preuves sont insuffisantes pour recommander la prescription d’une administration alternée de paracétamol et d’ibuprofène chez des enfants fébriles. En raison d’un meilleur profil de sécurité, le paracétamol reste le premier choix.

L'echinacea en cas de refroidissement

De Sutter A.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 10 pages 166 - 167


Des adultes jeunes, en bonne santé, qui commencent un épisode de refroidissement ne tirent aucun bénéfice de la prise de capsules contenant une préparation sèche de la plante echinacea. Cette utilisation n’est donc pas recommandée.

Chez les personnes âgées non institutionnalisées et sans déficience alimentaire, ni les compléments multivitaminés et de minéraux, ni la vitamine E n’ont d’efficacité pertinente dans la prévention d’infections respiratoires.

Dans cette étude, chez des enfants à risque présentant une infection aiguë des voies respiratoires, la prescription d’amoxiclavulanate en prévention d’une OMA n’est pas efficace. La prescription d’un anti-biotique en prévention de l’OMA n’est pas justifiée.