Resultats par mot-clé : 'syndrome métabolique'


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L’analyse secondaire de cette étude randomisée pragmatique en grappes montre qu’un mode d’alimentation traditionnel ancré localement (régime alimentaire atlantique), axé sur les aliments végétaux de saison et le poisson, ainsi que sur d’autres facteurs liés au mode de vie (comme le fait de manger tranquillement ensemble, de faire suffisamment d’exercice), entraîne une diminution de l’incidence du syndrome métabolique par rapport à un mode d’alimentation habituel. Cependant, aucun gain statistiquement significatif concernant certaines composantes du syndrome métabolique ou l’empreinte écologique n’a pu être montré, peut-être en raison d’un manque de puissance. En outre, on ne sait pas actuellement dans quelle mesure les résultats peuvent être extrapolés à une autre population et à une autre région.

Cette synthèse méthodique, correctement menée du point de vue méthodologique, d’études randomisées contrôlées et d’études de cohorte, montre que la consommation quotidienne d’édulcorants artificiels n’entraîne pas de perte de poids ni ne diminue l’incidence du syndrome métabolique, du diabète de type 2, de l’hypertension artérielle et des événements cardiovasculaires. Les études de cohorte suggèrent même une influence négative sur les effets métaboliques et cardiaques. Les résultats doivent cependant être interprétés de manière critique en raison de la grande hétérogénéité des substances utilisées et de leur fréquence d’utilisation.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, de méthodologie correcte, permet de conclure qu’une combinaison d’interventions sur le mode de vie pour le traitement du diabète gestationnel réduit le risque de macrosomie. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour évaluer les éventuels effets à bref et à long terme chez la mère et l’enfant.

Poids idéal, surpoids, obésité : quel impact clinique du syndrome métabolique ?

De Jonghe M. , Fraipont B.

Minerva 2014 Vol 13 numéro 9 pages 108 - 109


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, présente des faiblesses méthodologiques qui s’additionnent aux difficultés de définition et de choix des critères diagnostiques du syndrome métabolique, montre que l’obésité comparée à un poids normal est associée à un risque accru de mortalité et/ou d’incidents cardiovasculaires à long terme même si le statut métabolique est normal. Le « syndrome métabolique » est à ce jour plus un défi d’identification de mécanismes physiopathologiques qui pourrait permettre de mettre au point des molécules novatrices pour les firmes pharmaceutiques qu’un concept clinique utile à la prise en charge des patients.

Un IEC ou un sartan en prévention du diabète ?

Christiaens T. , Feyen L. , Sunaert P.

Minerva 2007 Vol 6 numéro 1 pages 2 - 3


Cette méta-analyse conclut que chez des personnes à haut risque de diabète, l’initiation d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) ou d’un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (sartan), doit être envisagée. Au vu de l’hétérogénéité des études incluses (population, interventions) cette conclusion n’est cependant pas suffisamment étayée. Les recommandations importantes pour la prévention du diabète restent la réduction de poids (5 à 10%) et la pratique de 30 minutes d’activité physique modérée par jour.

Cette étude effectuée dans le cadre du «Diabetes Prevention Program» constate qu'à peu près la moitié d'une population ayant une tolérance glucidique perturbée, présente un syndrome métabolique. Grâce à un programme intensif de modifications du style de vie (nourriture pauvre en calories et en graisses, activité physique avec effort modéré, telle que marche rapide durant au moins 150 minutes par semaine), après trois ans, une chute tant du nombre de nouveaux cas de syndrome métabolique que de ceux existant déjà est observée. La metformine à raison de 850 mg deux fois par jour donne un même effet, quoique moins important, que les adaptations du style de vie. Il persiste cependant encore des imprécisions concernant la valeur du syndrome métabolique en tant que marqueur du risque cardiovasculaire. Les facteurs de risque cardiovasculaires qui font partie des critères de définition du syndrome métabolique doivent être pris en charge en tant que tels et les adaptations du style de vie y jouent un rôle important. Le diagnostic du «syndrome métabolique» a actuellement peu d'impact sur la pratique clinique.