Resultats par mot-clé : 'héparine'


Nombre de resultats : 2 article(s) - 4 analyse(s) brève(s) - 1 Synthèse(s)


La revue systématique avec méta-analyse de bonne qualité méthodologique analysée ci-dessus met en évidence l’intérêt potentiel de l’aspirine dans la thromboprophylaxie en postopératoire du placement d’une prothèse totale de la hanche ou du genou. Elle devra être considérée, vu sa bonne tolérance et son faible coût, à la place certainement des anticoagulants oraux et probablement des HBPM. De nouvelles études semblent incontournables.

Cette étude de cohorte de bonne qualité méthodologique mais ne présentant pas toutes les forces méthodologiques d’une RCT, montre que l’utilisation d’HBPM en thérapie transitoire lors de l’initiation d’un anticoagulant chez des patients présentant un accident vasculaire cérébral ischémique et une fibrillation auriculaire non valvulaire est statistiquement associée à un plus grand risque de survenue d’événements primaires (critère composite comprenant AVC, AIT, embolie systémique, saignement cérébral symptomatique et saignement extracérébral majeur) à 90 jours.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyses aux réelles limites méthodologiques, montre un résultat statistiquement significatif en termes de réduction de TVP et de TEV mais pas en termes d’EP ni de mortalité spécifique d’une thromboprophylaxie prolongée avec l’énoxaparine, l’apixaban, le rivaroxaban ou le betrixaban, après un séjour hospitalier secondaire à un épisode aigu. Ce bénéfice doit être mis en balance avec le risque augmenté de façon statistiquement significative de développer une hémorragie majeure.

Cette méta-analyse de 5 RCTs comparant l’apixaban à un AVK dans diverses indications (fibrillation auriculaire, thromboembolie veineuse et prothèse totale de genou) montre un risque hémorragique et de décès moindre sous apixaban, mais l’hétérogénéité des résultats est considérable et un biais de mention de certains résultats est possible.

Cette méta-analyse des sous-groupes de patients atteints d’un cancer dans 6 RCTs de non-infériorité des NACOs versus warfarine chez des patients ayant présenté une thromboembolie veineuse et sous traitement anticoagulant préventif d’une récidive, montre, comme pour la population générale de ces études, une non-infériorité. Elle ne nous apporte aucun renseignement pour les NACOs versus traitement de référence dans ce sous-groupe de patients atteints d’un cancer, les HBPM.

Ximélagatran dans le traitement de la TVP et de la FA

Chevalier P.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 2 pages 26 - 29


L’étude chez des patients présentant une TVP montre une absence d'infériorité d'un traitement par ximélagatran, versus warfarine/énoxaparine, dans la prévention de thromboses veineuses profondes. L’étude auprès de patients présentant une fibrillation auriculaire avec d’autres facteurs de risque ne peut, pour des raisons d’erreurs méthodologiques, montrer qu’un traitement par ximélagatran n’est pas inférieur à un traitement par warfarine en termes de prévention des complications thromboemboliques. En l’absence d’une plus value thérapeutique et de notifications d’une toxicité hépatique et possiblement aussi cardiaque, nous concluons à l’absence d’une place pour le ximélagatran à l’heure actuelle dans le traitement de la thrombose veineuse profonde et certainement de la fibrillation auriculaire.