Resultats par mot-clé : 'espérance de vie'


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Cette synthèse méthodique avec méta-analyse présentant différentes limitations méthodologiques, conclut qu’il n’y a pas de preuve que les dépistages du cancer couramment utilisés, à l’exception de la sigmoïdoscopie, permettraient de sauver des vies ou de prolonger la durée de vie. Ainsi, les résultats d’une revue systématique antérieure sont confirmés par l’inclusion d’études plus récentes.

Les patients atteints d'un cancer de la prostate bien ou modérément différencié, localisé et diagnostiqué en contexte clinique, avec une bonne espérance de vie au départ, bénéficient d'une prostatectomie radicale, avec en moyenne 2,9 années de vie gagnées à 23 ans post chirurgie.

Les auteurs concluent qu’il y a une grande variation dans la notion de gain d’espérance de vie pertinent. Ensuite, le bénéfice souhaité diffère entre les médecins et les patients. Enfin, en fonction du profil de risque du patient, le bénéfice espéré peut être supérieur au bénéfice atteignable. Ils préconisent donc une décision médicale partagée basée non pas sur le risque mais sur le gain d’espérance de vie. Malgré les biais méthodologiques retrouvés, cette étude pose la question de la discordance entre les attentes des patients et des médecins et leurs inadéquations avec les gains réels d’espérance de vie lors du choix d’un traitement préventif.

Pronostic

Lemiengre M.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 10 pages 244 - 245

S’abstenir de prescrire

Chevalier P.

Minerva 2016 Vol 15 numéro 5 pages 108 - 109

Un espoir qu’on ne peut se payer

Chevalier P.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 9 pages 129 - 129

L'obésité réduit l'espérance de vie

De Backer G.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 1 pages 7 - 9


Cette étude montre qu’une obésité à l’âge de 30 à 49 ans entraîne une réduction importante de l’espérance de vie, indépendamment du sexe, du tabagisme ou de la co-morbidité. Une attention particulière pour la prévention et une prise en charge de l’obésité est, pour ce motif, une importante priorité dans la pratique quotidienne.

Efficacité de l'exercice aérobique sur la pression artérielle

Fagard R.

Minerva 2004 Vol 3 numéro 1 pages 10 - 11


Cette méta-analyse montre qu’un entraînement physique dynamique aérobique (marche, ging, rouler à vélo, nager) peut réduire la pression artérielle aussi bien chez des sujets hyper-tendus que normotendus. Une incitation à pratiquer une activité physique est un élément important des conseils à donner dans la pratique médicale en matière de style de vie.