Resultats par mot-clé : 'lévonorgestrel'


Nombre de resultats : 2 article(s) - 8 analyse(s) brève(s) - 0 Synthèse(s)


Cette étude descriptive, de faible qualité méthodologique en raison de son protocole observationnel, de sa population sélectionnée, des potentiels conflits d’intérêts et d’un manque de données à long terme, suggère que les DIU au levonorgestrel présentent un rapport bénéfices-risques plutôt favorable lorsqu’ils sont utilisés à visée non contraceptive pour différentes conditions médicales chez les nullipares < ou = à 22 ans. Ces observations vont dans le sens des recommandations actuelles. Au vu du faible nombre de jeunes patientes encore porteuses d’un DIU après 5 ans dans cette étude, il existe un doute sur leur bonne tolérance à long terme. De nouvelles études plus solides sont donc nécessaires.

Cette synthèse méthodique, de bonne qualité méthodologique, montre que l’ulipristal paraît aussi efficace que le lévonorgestrel. Cependant, du fait du peu de données probantes, issues de seulement deux études de non-infériorité, il est encore prématuré pour conclure que l’ulipristal serait plus efficace que le lévonorgestrel. Il faut donc poursuivre la recherche sur l’effet et la sécurité d’emploi de l’ulipristal.

Cette étude d’une grande cohorte de femmes montre qu’il y a un risque accru, sous contraceptifs oestroprogestatifs oraux combinés, d’accidents vasculaires veineux (embolie pulmonaire) et artériels (accident vasculaire cérébral et infarctus du myocarde). Il convient dès lors d’en avertir les femmes qui désirent recourir à ce moyen contraceptif et de privilégier une combinaison associant des doses réduites d’éthinylestradiol (20 µg) pour l’œstrogène et du lévonorgestrel. Cette étude présente de nombreuses limites méthodologiques et les résultats devront être confirmés dans d’autres études menées adéquatement.

Une étude finlandaise sur registres a évalué le risque de développer un cancer du sein chez des femmes de moins de 50 ans ayant bénéficié, pour ménorragies, d’un dispositif intra-utérin libérant du lévonorgestrel. A l’heure actuelle, ce type de DIU est considéré comme un des meilleurs traitements de cette affection gynécologique. Les résultats de cette étude montrent que l’utilisation de ces DIU est associée à un risque de cancer du sein significativement plus élevé tant pour les formes canalaires (x 1,2) que lobulaires (x 1,33). Bien que la méthodologie se basant sur des banques de mégadonnées ne soit pas idéale, les résultats observés doivent être considérés comme une alerte devant mener à réaliser de nouvelles études. Il convient cependant d’avertir du risque potentiel de cancer du sein les femmes qui se voient proposer ce type de DIU.

Pilule et thromboembolie ?

Peremans L.

Minerva 18 05 2016


Ces 2 nouvelles études cas-témoins sur un échantillon, qui ont utilisé 2 grandes bases de données de cabinets de médecine générale au Royaume-Uni, confirment que le risque de thromboembolie est 3 fois plus élevé chez les femmes qui prennent la pilule que chez celles qui n’en prennent pas. Le risque est significativement plus élevé avec des contraceptifs de troisième génération (désogestrel, gestodène) et la drospirénone qu’avec les contraceptifs de deuxième génération (lévonorgestrel, noréthistérone et norgestimate). Une pilule à base de lévonorgestrel reste donc le premier choix pour débuter une contraception orale.

Cette étude de bonne qualité méthodologique montre que les contraceptifs réversibles de longue durée d’action (LARC) – offerts - permettent d’assurer une meilleure continuité de la contraception que les autres contraceptifs (non-LARC) chez des femmes correctement informées. Malgré leur coût initial élevé, les moyens de contraception de longue durée (DIU et implants) sont financièrement rentables de par leur efficacité et leur continuité élevée chez les adolescentes comme chez les femmes adultes.

Cette RCT pragmatique de bonne qualité montre que, chez des femmes d’un âge moyen de 42 ans se plaignant de ménorragies, un stérilet au lévonorgestrel est plus efficace que les soins courants en termes de réduction du retentissement de saignements menstruels importants sur la qualité de vie.

Cette étude de cohorte montre que les femmes qui prennent actuellement des contraceptifs oraux courent un risque trois fois plus élevé de TEV avec une pilule à base de lévonorgestrel ainsi qu’un risque six fois plus élevé lorsqu'elles prennent une pilule à base de désogestrel, de gestodène ou de drospirénone, comparé aux femmes qui ne prennent pas de contraceptifs oraux. Une pilule à base de lévonorgestrel comme progestatif reste donc le premier choix lors de l’instauration d’une contraception orale.

Stérilet au lévonorgestrel pour les ménorragies

Vandevelde C.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 4 pages 43 - 44


Cette étude confirme l’intérêt de la mise en place d’un dispositif intra-utérin libérant du lévonorgestrel en cas de ménorragies idiopathiques, versus médroxyprogestérone oral mais ce comparateur ne fait plus partie des traitements actuellement recommandés.

Contraception d'urgence: mifépristone versus lévonorgestrel

Peremans L.

Minerva 2003 Vol 2 numéro 10 pages 164 - 165


Cette étude montre que 10 mg de mifépristone, 2 doses de 0,75 mg de lévonorgestrel à 12 heures d’intervalle et 1,5 mg de lévonorgestrel en dose unique, sont aussi efficaces dans la prévention de grossesses non désirées, s’ils sont pris dans les cinq jours après un rapport sexuel non protégé. Il n’y a pas de différences importantes dans la survenue d’effets indésirables. La prise d’une dose de 1,5 mg de lévonorgestrel aussi tôt que possible après le rapport sexuel non protégé, de préférence dans les 72 heures (et maximum dans les 120 heures) peut être conseillée aux femmes qui veulent avoir recours à une contraception d’urgence. Une contraception correcte est nécessaire pour le restant du cycle et par après.