Resultats par mot-clé : 'maladie de Parkinson'


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Cette revue systématique avec méta-analyse de la Cochrane Collaboration qui a été correctement menée d’un point de vue méthodologique, montre que, chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson idiopathique légère à modérée, les interventions d’exercices ont un effet positif sur le nombre de chutes, mais pas sur le nombre de personnes qui font une chute (niveau de preuve modéré). Avec les inhibiteurs de la cholinestérase, on a également observé une diminution du nombre de chutes, mais pas du nombre de personnes qui font une chute. Cependant, la force des preuves était faible à très faible, et l’effet bénéfique doit également être mis en balance avec une augmentation du nombre d’effets indésirables légers. On ne sait toujours pas quel est l’effet de l’éducation, seule ou combinée à des exercices, sur le risque de chute chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de bonne qualité méthodologique montre que les interventions basées sur la pratique des jeux vidéo actifs sont meilleures, et ce de manière statistiquement significative, que l’entraînement physique habituel pour améliorer l’équilibre postural et la mobilité, à l’exception de la vitesse de marche et de la longueur de la foulée, chez les personnes âgées atteintes de la maladie de Parkinson. Cependant, on ne sait pas quelle est la pertinence clinique des résultats trouvés. Des recherches plus approfondies sur les effets à long terme et sur les différents sous-groupes sont également nécessaires.

Cette étude randomisée contrôlée pragmatique ouverte multicentrique avec une conception semi-factorielle montre que les IMAO-B en tant que traitement peroral supplémentaire ont un meilleur effet que les ICOMT (seul l'entacapon a été utilisé dans cette étude) sur les fonctions motrices chez les parkinsoniens sous lévodopa. Il convient de noter que les effets indésirables sont souvent beaucoup plus graves avec les IMAO-B qu’avec les ICOMT. La prudence est de rigueur avec les agonistes dopaminergiques et avec les IMAO-B, en particulier chez les personnes âgées.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse, dont la qualité méthodologique est bonne, montre que le mouvement au son de la musique améliore la fonction motrice, l’équilibre, le blocage et la vitesse de marche dans une plus grande mesure, et ce de manière statistiquement significative, que les soins habituels, les activités quotidiennes ou le placebo de gymnastique médicale (sans utilisation de musique) chez des patients atteints de la maladie de Parkinson de stade 2 ou 3. Toutefois, on ignore encore la pertinence clinique des différences sommées et l’effet à long terme.

La lévodopa a-t-elle une influence sur la progression de la maladie de Parkinson ?

Crosiers D.

Minerva 2019 Vol 18 numéro 10 pages 118 - 121


Cette étude randomisée contrôlée, de bonne qualité méthodologique, montre qu’un traitement oral associant lévodopa (100 mg 3x/jour) et carbidopa (25 mg 3x/jour) pendant 80 semaines chez des patients ayant en moyenne 65 ans et présentant une maladie de Parkinson au stade précoce n’a pas d’influence sur la progression de la maladie, mais qu’il contribue à une maîtrise plus rapide des symptômes sans augmentation des effets indésirables.

Kinésithérapie spécialisée en cas de maladie de Parkinson

Van Acker G. , Redant C. , Vanden Bossche L.

Minerva 2018 Vol 17 numéro 10 pages 124 - 127


Cette étude rétrospective observationnelle avec un vaste groupe non sélectionné de patients atteints de la maladie de Parkinson montre que la kinésithérapie spécialisée, versus la kinésithérapie non spécialisée, est associée à une meilleure qualité des soins, à de moindres coûts et à un plus petit nombre de complications de la maladie de Parkinson. Cette étude ne permet pas de savoir si les résultats peuvent être extrapolés à tous les stades de la maladie de Parkinson.

Qu'est-ce qu'un placebo ? (troisième partie)

Chevalier P.

Minerva 2017 Vol 16 numéro 1 pages 26 - 27


Cette étude contrôlée non randomisée montre qu’une approche multidisciplinaire appliquée systématiquement à tous les patients atteints de la maladie de Parkinson n’est pas meilleure que la prise en charge habituelle (avec une infirmière spécialiste de la maladie de Parkinson) pour les capacités fonctionnelles dans la vie quotidienne et pour la qualité de vie.

Maladie de Parkinson : un adjuvant (et lequel) au lévodopa en cas d’épisodes « off » ?

Chevalier P.

Minerva 2011 Vol 10 numéro 10 pages 127 - 128


Cette synthèse méthodique confirme l’efficacité de différentes classes de médicaments (agonistes dopaminergiques, inhibiteurs de la catéchol-O-méthyl transférase et inhibiteurs de la monoamine oxydase de type B) en ajout à la lévodopa chez des sujets présentant une maladie de Parkinson et présentant des troubles moteurs sous lévodopa. Les agonistes dopaminergiques pourraient être plus efficaces mais avec aussi davantage d’effets indésirables (dyskinésie).