Resultats par mot-clé : 'trouble du sommeil'


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Cette revue systématique avec méta-analyse montre que la thérapie en réalité virtuelle (TRV) et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sont les interventions les plus efficaces pour réduire la détresse psychologique chez les patients atteints de cancer. De plus, les interventions narratives, la TRV et la TCC apparaissent comme les plus bénéfiques pour l'amélioration de la qualité de vie. Cette étude, de bonne qualité méthodologique, consolide ces approches numériques comme des alternatives viables aux soins traditionnels, offrant une accessibilité accrue et une réduction des barrières logistiques associées aux thérapies en présentiel.

Cet essai contrôlé randomisé de bonne qualité méthodologique démontre que la TCC-I autodirigée par une infirmière est efficace pour traiter l'insomnie chez les vétérans d'âge moyen et conduit à une amélioration significative et durable des symptômes du sommeil, de la dépression et de la fatigue. Cependant, en raison de l'inclusion limitée d'adolescents, de femmes et de personnes sans comorbidités, les résultats ne sont pas extrapolables à une population plus large.

Cette RCT pragmatique montre qu’une formation en ligne à la pleine conscience, que ce soit en groupe ou supervisée individuellement (à son propre rythme), peut améliorer la fonction liée à la douleur et les symptômes comorbides (tels que la dépression) chez les vétérans souffrant de douleur chronique. L’étude repose sur une méthodologie solide. L’extrapolation des résultats à d’autres populations (par exemple, les vétérans n’ayant pas accès à Internet et à un GSM) n’est pas évidente. Par conséquent, et en raison de résultats contradictoires dans la littérature scientifique, il est nécessaire de poursuivre les recherches sur l’efficacité de la pleine conscience sur la douleur et les symptômes comorbides.

Cette méta-analyse en réseau par composantes a montré que la restructuration cognitive, la pleine conscience et la thérapie d’acceptation et d’engagement, la restriction de sommeil, le contrôle des stimuli et les modalités de traitement en face à face étaient les composantes les plus efficaces de la thérapie cognitivo-comportementale pour le traitement de l’insomnie chronique chez l’adulte. Malgré l’inclusion d’un grand nombre d’études, la prudence est de rigueur pour l’interprétation des résultats. Les composantes du traitement qui ont fait l’objet de l’étude sont souvent peu nombreuses, ne sont pas toujours clairement définies et se chevauchent fréquemment.

Cette étude randomisée contrôlée pragmatique de bonne qualité méthodologique montre que chez des patients présentant des troubles du sommeil, la thérapie de restriction du sommeil dispensée par une infirmière en soins primaires ayant bénéficié d’une formation de 4 heures, versus des conseils concernant l'hygiène du sommeil plus les soins usuels, s'avère efficace dans le traitement du trouble de l'insomnie et l'amélioration d'autres aspects de la santé mentale et du fonctionnement à 3, 6 et 12 mois. Il est probable qu'elle soit rentable et offre une approche pratique pour les cliniciens souhaitant suivre les directives pour les patients atteints de troubles de l'insomnie. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour pouvoir généraliser ces résultats à l’ensemble des patients.

Prise en charge de l’insomnie chez l’adulte : quelle approche pharmacologique ?

Evrard P.

Minerva 2023 Vol 22 numéro 1 pages 18 - 22


Cette revue systématique avec méta-analyse en réseau, de bonne qualité méthodologique mais affectée par les limites de choix méthodologiques, présente l’eszopiclone et le lemborexant comme les traitements présentant la meilleure efficacité dans la prise en charge de l’insomnie chez l’adulte, particulièrement à long terme. Ces résultats sont présentés comme ayant un niveau de certitude globalement faible, et ne permettent pas de modifier les pratiques actuelles en Belgique, où l’eszopiclone et le lemborexant ne sont pas disponibles. Il est également à rappeler que seules les approches non pharmacologiques sont actuellement recommandées dans une prise en charge de l’insomnie à long terme.

Cette étude randomisée contrôlée montre que la thérapie comportementale cognitive proposée par voie numérique, comparée à une éducation sur l’hygiène du sommeil, améliore de manière statistiquement significative les capacités fonctionnelles en journée, le bien-être psychologique et la qualité de vie liée au sommeil des personnes souffrant d’insomnie qui ont été recrutées en ligne. Du fait d’une mauvaise observance, il est difficile d’évaluer correctement la pertinence clinique du résultat par rapport à d’autres approches de thérapie comportementale.

Cette synthèse méthodique avec méta-analyse de huit études randomisées contrôlées, de qualité méthodologique diverse, montre que des exercices supervisés améliorent de manière statistiquement significative la qualité subjective du sommeil chez des personnes présentant un trouble psychiatrique. L’effet sur les paramètres objectifs du sommeil et sur la qualité de vie n’a pas été examiné. En outre, il faudra poursuivre la recherche pour déterminer quels exercices spécifiques ont le plus d’effet, à quelle fréquence, à quelle intensité et pour quels troubles mentaux.

Cette étude clinique randomisée, conçue correctement d’un point de vue méthodologique, montre qu’une forme simplifiée de thérapie comportementale cognitive appliquant la restriction de sommeil en première ligne de soins montre, après 6 mois, une amélioration plus importante, et ce de manière statistiquement significative, de la qualité du sommeil versus des recommandations relatives à l’hygiène du sommeil seules. Cependant ni la pertinence clinique de l’effet, ni la durabilité, ni la possibilité de généraliser les conclusions ne sont correctement évaluables actuellement.

Cette synthèse méthodique de la Cochrane Collaboration confirme que les ISRS n’ont pas d’effet favorable sur les principaux symptômes de la fibromyalgie et qu’ils ne doivent être envisagés que dans le cadre du soulagement des symptômes dépressifs de ces patients.

Il ressort de cette étude clinique pragmatique sur la réduction de l’utilisation chronique des benzodiazépines chez les personnes âgées que le pharmacien, après sélection rigoureuse, ne doit envoyer par la poste un livret d’information proposant un schéma de diminution progressive de la prise de benzodiazépines qu’à 4 personnes âgées, pour qu’après 6 mois, un patient arrête de prendre des benzodiazépines. Chez 13% des personnes âgées la prescription de benzodiazépines a été remplacée par une prescription d’antidépresseurs, ce qui n’est pas recommandé.

Les marchands de l’insomnie

Chevalier P.

Minerva 2012 Vol 11 numéro 6 pages 66 - 66


Cette synthèse méthodique avec méta-analyse montre qu’une intervention minimale et en particulier une lettre invitant à l’arrêt peut réduire la consommation de benzodiazépines versus soins courants chez des patients utilisant ces médicaments de manière chronique.

Nourrissons présentant des problèmes de sommeil : une intervention efficace ?

Van Hoecke E.

Minerva 2009 Vol 8 numéro 6 pages 80 - 81


Cette étude conclut que les interventions comportementales pour troubles du sommeil chez les enfants de huit mois sont efficaces à court et long termes et présentent également des effets positifs sur les sentiments dépressifs de la mère.

Sédatifs chez les personnes âgées insomniaques

Declercq T. , Habraken H.

Minerva 2006 Vol 5 numéro 8 pages 124 - 126


Cette méta-analyse montre qu’une utilisation à court terme d’un somnifère chez des personnes âgées apporte un bénéfice statistiquement significatif pour leur sommeil, mais que la pertinence clinique de ce gain est douteuse. L’effet limité ne contrebalance pas le risque d’effets indésirables. Chez les personnes âgées de plus de soixante ans, une prudence particulière est de mise en raison du risque accru de chutes et de troubles cognitifs.